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CARTOGRAPHIE

TEXTE DE LA SORTIE

Le chemin part sur la droite du lac, facile et fréquenté (GR10)Après un long parcours assez plat, le sentier monte en lacets. Rester prudent au passage des névés(4 présents en Aout 2014).Après presque 3 heures de marche, vers 2400m, on prend vers la gauche dans l’épingle d’un lacet, un sentier plein ouest qui rejoint la base du glacier.La trace dans le glacier est bien marquée et évite au maximum la zone des crevasses, mais il est plus prudent de s’encorder.On progresse en direction du Montferrat (sud-ouest) sur des pentes d’abord raides. Après environ 1h sur le glacier, on tourne vers l’ouest et la pente s’adoucit, à  hauteur de la pointe Chausenque. On revient alors vers la droite (nord-ouest) pour se diriger directement vers la Pique Longue.On gravit la pente finale plus ou moins directement vers le sommet, soit dans la neige, soit en escaladant facilement (F+) des rochers parfois croulants (3298m)Panorama immense, vue plongeante sur le glacier et la vallée de Gaube, Gavarnie au sud-est, le Balaà¯tous au nord-ouest.La descente est possible par l’itinéraire de montée, mais si le temps est dégagé en profiter pour aller admirer, en descendant sur la gauche le haut du couloir de Gaubecouloir de 800m de dénivelé, de glace et de rocher qui domine le glacier des Oulettes, un des plus tourmenté de France.Variante intéressante à  la descenteau milieu du plateau glaciaire prendre sud-est vers la crète entre le Pic central et le Montferrat. Poursuivre la crète jusqu’au sommet du Montferrat 3219m (quelques passages délicats, corde recommandée). Vue superbe sur les vallées espagnoles.Descendre toute l’arête du Montferrat et rejoindre directement le sentier de montée vers 2200mVariantesElles sont nombreuses1 Partir du pont d’Espagne (Vallée de Cauterets) 1450m, Lac de Gaube, Refuge des Oulettes de Gaube, Hourquette d’Ossoue Refuge Baysselance13h AR dénivelé 1900m2 Faire étape au Refuge Baysselance (à  2651m ) -fermé la saison 2002 pour travaux- souvent surchargé, en venant du Pont d’Espagne ou de Gavarnie.Cette étape impose de monter 20′ de plus le premier jour sur le GR10 et de descendre 10′ pour retrouver l’embranchement du chemin de montée au glacier.Ne pas essayer de traverser à  niveau.3h + 7h303 Faire étape au Refuge des Oulettes de Gaube (2151m) en venant du Pont d’Espagne3h + 10h.

ACCES AU DEPART

Description

Histoire de la conquète du Vignemale Le premier aout 1792, des bergers érigent un signal au sommet du Montferrat sous les ordres de Louis-Philippe Reinhart Junker qui dirige une équipe de géodésiens chargés d’établir les limites de la frontière, et de définir l’altitude des sommets.Le lendemain, 2 Aout 1792, les mêmes bergers dont personne n’a retenu les noms dressent un autre signal au sommet de la Pique-Longue, sommet principal du Vignemale. Les premiers vainqueurs de ce sommet resteront donc anonymes..Ce n’est que 45 ans plus tard, le 8 octobre 1837, qu’a lieu la première ascension « connue » du Vignemale par Henri Cazaux guide de Luz et son beau frère Bernard Guillembet.L’année suivante, en 1838, va avoir lieu une compétition originale entre un homme et une femme d’exception, pour devenir la premère « personnalité » à  gravir le VignemaleAprès un premier voyage dans les Pyrénées en 1830, Miss Ann Lister (1791-1840) y revient en 1838 avec une amie.Elles arrivent à  Luz le 09 juillet, ou Ann embauche son ancien guide Jean-Pierre Charles et Jean-Pierre Sajous. Miss Ann Lister à  envie d’une grande aventure. Ainsi le 24 juillet, du sommet du Piméné, elle cherche un itinéraire pour aller au Vignemale, mais conclut qu’il est inaccessible par le coté francais à  cause du glacier.Elle se rend à  Gedre pour aller voir Cazaux, le seul à  avoir atteint le sommet. Elle l’engage sur le champ et prépare l’ascension pour fin juillet.Un concurrent sérieux se présentele Prince de la Moskova. Il retient également Cazaux.Lorsque Ann est informée des projets de son concurrent elle décide de partir immédiatement. Le lundi 06 aout, malgré un temps maussade, elle prend le chemin du Vignemale avec les guides Cazaux, Guillembet (les deux premiers vainqueurs du Vignemale) Charles et Sanjou.Ils passent une courte nuit dans la cabane de Saoussat Débat, et à  3 H la petite troupe part pour le Vignemale. Ils atteignent le sommet le 07 aout 1838, par une voie qui sera injustement appelée « Voie du Prince de la Moskowa » (voir plus loin).Cette voie longue et délicate n’est plus très fréquentée de nos jours. Miss Ann Lister rentre dans l’histoire du Pyrénéisme à  47 ans, en devenant la première femme et la première touriste qui atteint le sommet. Elle écrit son nom et ceux de ses guides sur une feuille qu’elle glisse dans une bouteille et ildescendent par la même voie.Le col situé entre le pic de Cerbillona et le pic Central se nomme col Lady Lister en souvenir de cette ascension.4 jours plus tard, le 11 aout 1838, le prince de la Moskowa, avec son frère et son domestique, réussi la quatrième avec les guides Cazaux, Guillembet et Vincent de Luz, Baptiste Bareilles de Gavarnie et Jean Marie de Saint Sauveur.Le 11 février 1869, première hivernale du Vignemale par le comte Henry Russell (1834-1909), Hippolyte et Henri Passet. C’est la première grande ascension hivernale effectuée en Europe.Le 7 aout 1889, première ascension du Vignemale par le Couloir de Gaube, formé de glace et de rochers instables, par Henri Brulle, Jean Bazillac, Célestin Passet, Francois Bernat-Salles et Roger de Monts.La même année, Henry Russell loue symboliquement le Vignemale pour une durée de 99 ans. Il gravit le sommet plus de 35 fois, dont la dernière après 70 ans. Il se fait aménager 7 grottes dont certaines sont encore visibles.Météo du jour  soleil  peu nuageux

Informations complémentaires

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Pour survivre à l’hiver, certains animaux quittent la montagne pour des cieux plus cléments (migration), d’autres s’endorment bien à l’abri (hibernation), mais un bon nombre d’espèces reste présente et doit s’adapter pour faire face au froid. Les animaux continuent donc de se déplacer pour se nourrir et s’abriter. Pour la plupart, ils se cantonnent à un petit territoire qu’ils arpentent discrètement, attentifs aux risques d’une mauvaise rencontre. Dans la neige fraîche, leurs traces de pas sont facilement visibles. On peut voir quelques empreintes qu’il est difficile de suivre mais parfois de véritables pistes laissent deviner par où l’animal s’en est allé. Cette écriture est plus ou moins facile à déchiffrer. Selon la densité et la température de la neige, l’empreinte sera plus ou moins nette.

La vallée (moins de 1.000 m)
La vie y est facile, la température moyenne est de 15°. La période de végétation est
de 8 à 9 mois. C’est l’étage des CULTURES, des CHAMPS DE FLEURS, des FEUILLUS
comme le chêne, le châtaigner etc.
La forêt (de 1.000 à 2.000 m)
La température moyenne est plus basse : de 5 à 15°. La période de végétation dure
de 6 à 7 mois. C’est l’étage de la forêt où poussent des FORETS DE HETRES et en
montant en altitude, beaucoup de RESINEUX (sapins, pins).
Les alpages (de 2.000 à 3.000 m)
La température moyenne varie de 2 à 5°. Il n’y a pas beaucoup d’arbres car il fait
trop froid, il y a DES GRANDES ETENDUES D’HERBE (les alpages) et la végétation est rare.
La haute montagne (au-delà de 3.000 m)
La température moyenne se situe autour de 0°. Il y a des ROCHES, des NEIGES
ETERNELLES, des GLACIERS et très peu de végétation. Il fait encore plus froid et humide
sur le versant nord qui se trouve longtemps à l’ombre.