POINT D'INTERET

Les glaciations quaternaires ont modelé le relief du pic, le flanquant de plusieurs cirques glaciaires et lui donnant une forme typique de horn (pic pyramidal aux pentes très marquées). Le cirque de les Fonts sur le versant sud du pic est particulièrement bien dessiné et s’ouvre sur la vallée glaciaire de la Vall del Riu. Des dépôts glaciaires et des colluvions se sont accumulés dans ces cirques et vallées.

 

SITUATION

Itinéraire qui a tous les ingrédients pour profiter des montagnes, de la forêt, des prairies de montagne, des étangs, des cabanes de montagne et de la solitude. Cette extraordinaire vallée, qui recrée à la perfection ses origines glaciaires, accueille au dessus de notre point d’arrivée (hiver et neige oblige) l’un des plus beaux lacs d’Andorre, d’une superficie de plus de 4 hectares, ainsi que deux autres lacs moins étendus.

CARTOGRAPHIE

TEXTE DE LA SORTIE

Le sentier de randonnée de la vallée du Riu démarre dans la zone des Plans, dans la paroisse de Canillo, derrière des maisons en pierre, où se trouve un panneau d’indications.

Départ d’Els Plans de Ransol, à 1 790 m. Nous verrons deux panneaux indicateurs qui mènent au refuge de la vallée de la rivière, l’un qui le fait par le Camí d’Aigua Vella et l’autre par le chemin d’Els Plans, et dans les deux cas met le même temps 1 heure 15 minutes, par conséquent, nous décidons de monter l’un et de descendre l’autre.

Nous prenons le Camí dels Plans en direction du Bosc de la Vall del Riu. Le sentier est d’abord doux, à côté de murs en pierre sèche ; il passe par la rivière Forat de Rius et gagne en altitude tandis qu’il s’enfonce dans le bois de la vallée du Riu, peuplé de pins de montagne, de bouleaux, de trembles et de saules. L’itinéraire nous emmène au milieu de la forêt avec une vue imprenable sur toute l’Andorre. Le sentier initial fait face au chemin de terre qui continue la route d’où nous venons, qui avance entre des marges de pierres sèches, jusqu’à ce qu’il devienne un sentier qui pénètre dans une forêt de pins noirs, prenant de la hauteur modérément, mais continuellement. Nous retrouvons les points de peinture jaunes caractéristiques, qui nous accompagneront jusqu’à la région des lacs.
Plus loin, toujours à l’intérieur de la pinède, la pente s’adoucit, jusqu’à un carrefour où, sur la gauche, nous recevons l’un des sentiers qui viennent des Bordes de l’Armiana, où nous trouvons un panneau en bois sur un arbre. Au-delà, la forêt se termine et nous entrons dans une zone de prairies, où nous voyons la clôture et la cabane de La Pedregrosa un peu en dessous de nous.

De là, sans voir de sentier, nous prenons celui que nous trouvons dans la meilleure direction pour atteindre le Collet de la Costa del Bony Roig, à 2 476 m. Une fois au col, tournez à droite pour atteindre le sommet du Pic de la Torradella, 2 546 m.

Peu de temps après avoir quitté le périmètre de la cabane, nous atteignons un panneau indicateur, rejoignant sur la gauche le sentier qui monte de L’Aldosa et Canillo, et qui passe également par les Bordes de l’Armiana. En continuant le long du chemin et nous arrivons en 15′ à la cabane de la Vall de Riu.

 

La descente se fait à peu près de la même manière que l’aller, mais avec une variante déjà mentionnée. Juste après avoir traversé la rivière Comarqueta d’Incles, où le sentier commence à descendre en pente raide vers le refuge, il faut faire attention à une bifurcation qui part à gauche, sans indiquer, mais assez clairement, qu’après avoir traversé un éboulis, il avance à travers les prairies pour finir par entrer dans la forêt. Nous devons être très prudents, car il est parallèle et très proche du chemin que nous avons emprunté dans un sens, il est donc facile pour nous d’opter trop à droite, surtout en tenant compte du fait que nous verrons très clairement l’indicateur de L’Aldosa et Canillo. Par conséquent, nous devons être attentifs au chemin et aux maigres jalons que nous trouvons. Une fois introduit dans la pinède, il n’y a aucune possibilité de perte. Le chemin arrive à un carrefour avec les noms peints en jaune sur une dalle, devant marcher à droite en direction de la Borda de Fenemars, ayant de plus en plus visibles, mais toujours bien en dessous, les maisons d’Els Plans de Ransol.
Avant d’arriver à la cabane et près d’une fontaine, nous verrons un panneau en bois qui indique la direction de celui d’où nous venons et celui qui va vers le Camí de l’Aigua Bella, en suivant les points jaunes qui nous feront descendre le côté de la maison jusqu’à la route qui mène à la zone où nous avons garé la voiture, en terminant ce magnifique itinéraire qui nous a servi, entre autres, pour terminer le processus d’estampillage du passeport qui comprend tous les refuges de la Principauté et également terminer l’ascension des sept sommets andorrans qui dépassent les 2900 mètres.

ACCES AU DEPART

Depuis la France, on passe par le Pas de la Case, on traverse jusqu’à RANSOL. Nous commençons la promenade dans le parking au bout de la route des Llanos de Ransol, que nous atteindrons depuis la route CG-2 entre Canillo et El Tarter en direction ascendante. Nous trouverons un rond-point où se trouve la déviation qui mène à Ransol et Els Plans, jusqu’à ce que nous atteignions un carrefour où, sur la droite, nous nous retrouverions à la Coma de Ransol, en suivant dans notre cas à gauche en direction d’Els Plans. Au kilomètre 1, nous atteignons un groupe de maisons, où nous tournons à droite, en passant au milieu des bâtiments, d’où nous devrons encore monter, jusqu’à ce que l’asphalte se termine à côté de quelques bâtiments, dont deux ont une façade et des fenêtres peintes en rouge.

Description

Photothèque de la sortie :

Avril 2024 :


Aout 2022 : au dessus , la Cabaneta

Informations complémentaires

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Pour survivre à l’hiver, certains animaux quittent la montagne pour des cieux plus cléments (migration), d’autres s’endorment bien à l’abri (hibernation), mais un bon nombre d’espèces reste présente et doit s’adapter pour faire face au froid. Les animaux continuent donc de se déplacer pour se nourrir et s’abriter. Pour la plupart, ils se cantonnent à un petit territoire qu’ils arpentent discrètement, attentifs aux risques d’une mauvaise rencontre. Dans la neige fraîche, leurs traces de pas sont facilement visibles. On peut voir quelques empreintes qu’il est difficile de suivre mais parfois de véritables pistes laissent deviner par où l’animal s’en est allé. Cette écriture est plus ou moins facile à déchiffrer. Selon la densité et la température de la neige, l’empreinte sera plus ou moins nette.

La vallée (moins de 1.000 m)
La vie y est facile, la température moyenne est de 15°. La période de végétation est
de 8 à 9 mois. C’est l’étage des CULTURES, des CHAMPS DE FLEURS, des FEUILLUS
comme le chêne, le châtaigner etc.
La forêt (de 1.000 à 2.000 m)
La température moyenne est plus basse : de 5 à 15°. La période de végétation dure
de 6 à 7 mois. C’est l’étage de la forêt où poussent des FORETS DE HETRES et en
montant en altitude, beaucoup de RESINEUX (sapins, pins).
Les alpages (de 2.000 à 3.000 m)
La température moyenne varie de 2 à 5°. Il n’y a pas beaucoup d’arbres car il fait
trop froid, il y a DES GRANDES ETENDUES D’HERBE (les alpages) et la végétation est rare.
La haute montagne (au-delà de 3.000 m)
La température moyenne se situe autour de 0°. Il y a des ROCHES, des NEIGES
ETERNELLES, des GLACIERS et très peu de végétation. Il fait encore plus froid et humide
sur le versant nord qui se trouve longtemps à l’ombre.