- Date : 22/12/2020
POINT D'INTERET
Histoire de la carrière de talc de Trimouns :
– Dès le début du XIXe siècle, un ramassage artisanal du talc s’est mis en place à Luzenac. Les pierres étaient broyées dans des moulins à farine, après avoir été descendus à dos d’âne.
– En 1845, avec l’institution des droits miniers, Jacques Durand, peintre-doreur à Toulouse, se porte acquéreur des droits d’exploitation pour le talc de Bestiac, Lordat et Vernaux. 3 ans plus tard, il rachète le moulin de Labail à Luzenac, mais fait faillite en 1888. Julien Damas, avocat à Toulouse, rachète les droits et engage un centralien, Georges Goubeau, pour gérer l’exploitation.
– Entre 1888 et 1905, la production annuelle passe de 800 à 20 000 tonnes avec 340 employés. Le talc est alors exploité grâce à un câble transporteur ou téléphérique puis exporté par train. La Société des Talcs de Luzenac est fondée.
– En 1919, le gendre de Georges Goubeau, Paul Fédou, lui succède comme ingénieur général et modernise la carrière : une pelle à vapeur puis des pelleteuse électriques importées des USA, ainsi que des broyeurs.
– En 1945, le gendre de Paul Fédou, Pierre Villemur, prend son poste et va encore plus moderniser la carrière avec l’utilisation de dumpers.
– En 1965, la production est de 200 000 tonnes annuelles avec 800 employés. Joel Bodiou, nouvel ingénieur général, prend la suite dans le continuité de Perre Villemur. L’exploitation de la carrière a été assurée par la Société des Talcs de Luzenac de 1905 à 1988, avant d’être reprise par le Groupe Luzenac, filiale de la société Rio Tinto.
– En 2005, avec 280 salariés, la production était de 400 000 tonnes annuelles, avec un chiffre d’affaires de 90 millions d’euros.
– En 2007, des inquiétudes ont pesé sur l’avenir du site au moment du rachat du groupe Alcan, dont dépend la société, par Rio Tinto, le leader mondial de l’aluminium.
– Durant l’été 2011, la carrière de talc de Trimouns (et toutes les activités du Groupe Luzenac) a été reprise par le groupe Imerys, créant ainsi une nouvelle filière: Imerys talc.
>> Les réserves de la carrière sont estimées à soixante ans d’exploitation.
SITUATION
Une sortie à la découverte des paysages d’une carrière de talc. L’usine de transformation est l’une des plus importantes carrières de talc-chlorite du monde, avec près de 400 000 tonnes de minerais extraits par an, ce qui assure environ 10 % de la production mondiale. Son nom provient de l’occitan Tres monts (« Trois monts ») et désigne les trois sommets présents sur le site avant l’exploitation industrielle du minerai de talc.
Coté randonnée, on peut la coter d’alpine avec les passages aériens … avant le col, quelques passages où il faut s’aider des mains et traversée de corniches / congères.
CARTOGRAPHIE
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00h00 Fin de la route goudronnée, et selon l’état de la neige, on entame la (faible) montée (3 lacets) pendant 2 km environ jusqu’au hangar (présence d’un panneau BLEU Sentier du talc).
00h40 Parking de la Lauze (1560m)
Regagner le piste et suivre les lacets balisage JAUNE.
Lorsque la piste s’éloigne vers la gauche, poursuivre tout droite vers le nord, en restant au plus haut d’une vague croupe.
A mesure que l’on s’élève au-dessus de la carrière de talc la croupe se fait plus marquée et l’itinéraire plus évident.
Une sente balisée existe, cependant pas toujours facile à suivre au départ.
Vers 1900m, alors que la crête se fait plus aérienne, et avec présence régulières de congères / corniches, surplombant l’étang gelé de Béseil sur la droite.
Poursuivre plein nord sur le crête bien marquée du Nadel. On rejoint le sommet de la crête du Nadel.
2h15 Le Nadel (2092m)
Le cheminement en crête se poursuit à l’horizontale, puis on monte à nouveau pour rejoindre le col de Techeyrou.
2h30 col de Techeyrou
Demi tour, (possibilité suivant l’état de la neige et des corniches) de descendre sur l’étang Tort et par un chemin, rejoindre l’étang de Béseil.
ACCES AU DEPART
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Description
En 2020 : Décembre 2020
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Pour survivre à l’hiver, certains animaux quittent la montagne pour des cieux plus cléments (migration), d’autres s’endorment bien à l’abri (hibernation), mais un bon nombre d’espèces reste présente et doit s’adapter pour faire face au froid. Les animaux continuent donc de se déplacer pour se nourrir et s’abriter. Pour la plupart, ils se cantonnent à un petit territoire qu’ils arpentent discrètement, attentifs aux risques d’une mauvaise rencontre. Dans la neige fraîche, leurs traces de pas sont facilement visibles. On peut voir quelques empreintes qu’il est difficile de suivre mais parfois de véritables pistes laissent deviner par où l’animal s’en est allé. Cette écriture est plus ou moins facile à déchiffrer. Selon la densité et la température de la neige, l’empreinte sera plus ou moins nette.
La vallée (moins de 1.000 m)
La vie y est facile, la température moyenne est de 15°. La période de végétation est
de 8 à 9 mois. C’est l’étage des CULTURES, des CHAMPS DE FLEURS, des FEUILLUS
comme le chêne, le châtaigner etc.
La forêt (de 1.000 à 2.000 m)
La température moyenne est plus basse : de 5 à 15°. La période de végétation dure
de 6 à 7 mois. C’est l’étage de la forêt où poussent des FORETS DE HETRES et en
montant en altitude, beaucoup de RESINEUX (sapins, pins).
Les alpages (de 2.000 à 3.000 m)
La température moyenne varie de 2 à 5°. Il n’y a pas beaucoup d’arbres car il fait
trop froid, il y a DES GRANDES ETENDUES D’HERBE (les alpages) et la végétation est rare.
La haute montagne (au-delà de 3.000 m)
La température moyenne se situe autour de 0°. Il y a des ROCHES, des NEIGES
ETERNELLES, des GLACIERS et très peu de végétation. Il fait encore plus froid et humide
sur le versant nord qui se trouve longtemps à l’ombre.
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