– Le système de cotation global :F « Facile »
PD « Peu Difficile »
AD « Assez Difficile »
D « Difficile »
TD « Très Difficile »
ED « Extrêmement Difficile »
ABO « Abominable »
S’ajoutent ensuite à la difficulté des sous-cotations repérées en (+ ou -).
– Cotation en escalade en libre :
Les cotations en France en escalade libre rocheuse débutent généralement à partir du 2 et s’arrêtent 9b (? pour le moment).
A chaque degré s’ajoutent trois subdivisions notées « a », « b » et « c ».
A cela s’ajoutent ensuite des degrés intermédiaires notés « + » ou « a/b », « b/c »…
Vous pouvez donc rencontrer des voies cotées par exemple 6a, 6a+, 6b/c, 7a+…
– Cotation libre obligatoire :
Correspond à la difficulté maximale obligatoire rencontrée dans une voie d’escalade rocheuse (sans possibilité d’utiliser un point d’aide).
– L’escalade artificielle (Artif.) :
L’escalade artificielle consiste à progresser sur les points que l’on place dans les différentes faiblesses du rocher, telles que les fissures, les trous… La cotation en « Artif » est fonction de la solidité des points et de la hauteur de chute possible lorsqu’un des points cède sous l’effet de la chute du grimpeur.
Les différentes cotations s’échelonnent entre A0 et A6 : A0 : Tous les points de protection sont en place et résistent à une chute du premier de cordée. Si vous rencontrez dans une voie de plusieurs longueurs une section A0, c’est généralement une longueur dite « tire clou », qui vous aide à franchir une section difficilement réalisable en libre. A1: La cordée équipe elle-même la voie, les points résistent à la chute, même si deux points au plus peuvent être plus délicats. Le matériel utilisé est composé de pitons, de coins de bois, de coinceurs, de friends… A2 : La cordée équipe la totalité de la voie. La majorité des points résistent à une chute. Certains passages sont plus techniques et les passages délicats correspondent entre 5 et 10 points successifs. A2+ : Un peu plus délicat, la chute potentielle se situe entre 10 et 20 mètres. A3 : Les passages techniques sont plus longs et peuvent être réalisés sur crochets. Néanmoins des points bétons du type spits ou pitons scellés sont en place entre les passages techniques. La chute potentielle peut atteindre entre 20 et 25 mètres. A3+ : Les pas peuvent être encore plus délicats. Le niveau y est beaucoup plus soutenu et la chute potentielle peut avoisiner les 30 mètres. A4 : Très longues sections techniques, les points de progressions (à opposer aux points d’assurage) peuvent avoir 10 mètres d’écart. La progression devient plus lente. Une longueur peut demander plusieurs heures. Des points solides entrecoupent ces sections très délicates.
La chute potentielle peut atteindre les 50 mètres. A4+ : Pas encore plus délicats, escalade plus technique et plus soutenue. A5 : Extrême, tous les points sont des points de progressions et pas des points d’assurage. La chute est interdite. L’ascension d’une longueur peut devenir interminable, de plusieurs heures à la journée.
A5+ : Aucun point ne résiste à la chute sauf les relais. Autant dire que la chute est interdite. A6 : Par définition, les points ne résistent qu’au poids du grimpeur. Les points et même les relais ne résistent pas à un vol. La chute est donc strictement interdite.
A5+ : Aucun point ne résiste à la chute sauf les relais. Autant dire que la chute est interdite. A6 : Par définition, les points ne résistent qu’au poids du grimpeur. Les points et même les relais ne résistent pas à un vol. La chute est donc strictement interdite.