- Date : 13/07/2021
SITUATION
L’Arête du Belvédère représente la beauté de la grande voie dans le Verdon. En effet, ces 5 longueurs de calcaire compact vous permettront de prendre de la hauteur dans les gorges du Verdon sur le bout des doigts et la pointe des pieds.
CARTOGRAPHIE
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. Ouvreurs : B. Bouscasse et F. Guillot en 1972
D+, 200 mètres, 5 longueurs.
Accès à la voie : Descendre sous le cairn et suivre une sente marquée de points rouges. La descente est relativement exposée et requiert un certain sens de l’équilibre : chute interdite, désescalade, barreaux métalliques… Possibilité de poser 2 rappels de 50 m sur les barreaux métalliques. Peu après la deuxième grande désescalade, on aperçoit le départ de la voie, dans une trouée de buis, sur la gauche en descendant.
Voie elle-même :
2 longueurs en 6a situé en-dessous. Cependant, elles sont souvent sales et rendent la voie peu homogène. Conseil partir au niveau du pilier c’est à dire en shuntant deux premières longueurs. Équipement en broches, ne pas suivre les plaquettes.
| L1 | 5c | Premier point sur la droite puis sur la gauche dans la cheminée large et à nouveau à droite. Entre le second et le troisième scellement, on peut rajouter une sangle autour d’un arbuste solide pour faire un point intermédiaire, sinon retour au sol en cas de chute! | |
| L2 | 6a+>A0/5c | Au-dessus puis à droite dans le crux de la voie, une fissure le long d’un pilier, patinée. Reprendre à gauche en fin de longueur jusqu’à un relais confortable. Les scellements dans le crux sont bien rapprochés. Un seul passage en 6a+, qui passe bien en faisant une pédale avec une sangle – le reste de la longueur étant en 5c max. | |
| À partir de cette longueur jusqu’au final, le calcaire devient plus adhérent et la voie très belle. | |||
| L3 | 5b | 45 m | Partir sur la gauche au départ de la longueur, le relais (deux doublets de scellement conforts côte à côte) sera sur la droite. Attention, on peut facilement passer à côté du relais sans le voir, bien observer sur la droite en montant. Points espacés dans cette longueur. |
| L4 | 5b | Départ au-dessus. Par suite, il y a des points tout droit (plus dur) et à gauche (plus facile). Les deux variantes se rejoignent au point d’après. Relais avec deux doublets de scellements. | |
| L5 | 5b | La longueur commence en biais légèrement à gauche. Puis succession de deux murs bien prisus. Ne pas rater un point légèrement décalé sur la droite dans le premier mur. Le relais se fait à une petite brèche. Les deux points du relais sont l’un au-dessus de l’autre espacés de presque 1 m. | |
| L6 | 5b ou 5c+ | Au-dessus du relais une ligne de goujons part droit dans le mur; il s’agit d’une autre voie. La nôtre, en scellement, suit une fissure à gauche. Au bout de 5 à 7 m, il est possible de choisir entre deux variantes : 5b sur la gauche ou 5c+ en restant dans la fissure cheminée avec mur à goutte d’eau sur la droite. Les deux variantes se rejoignent au-dessus. La longueur continue dans une dalle. Un premier relais est présent au-dessus de la dalle. À partir de là, liaison en 2 dans les buis, avec 2 points disposés. (Il est aussi possible de continuer 5/6 mètres au-dessus dans les arbres pour trouver un autre relais). Une marche dans les buis amène au pied du dernier ressaut de la dernière longueur. |
|
| L7 | 5b | Grosse fissure patinée avec un genévrier, qui peut s’avérer malcommode, puis quelques mètres dans les buis et un dernier petit ressaut en 4. | |
Voie B
ACCES AU DEPART
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Animaux -
Végétation
Description
Informations complémentaires
| type_sortie |
|---|
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Pour survivre à l’hiver, certains animaux quittent la montagne pour des cieux plus cléments (migration), d’autres s’endorment bien à l’abri (hibernation), mais un bon nombre d’espèces reste présente et doit s’adapter pour faire face au froid. Les animaux continuent donc de se déplacer pour se nourrir et s’abriter. Pour la plupart, ils se cantonnent à un petit territoire qu’ils arpentent discrètement, attentifs aux risques d’une mauvaise rencontre. Dans la neige fraîche, leurs traces de pas sont facilement visibles. On peut voir quelques empreintes qu’il est difficile de suivre mais parfois de véritables pistes laissent deviner par où l’animal s’en est allé. Cette écriture est plus ou moins facile à déchiffrer. Selon la densité et la température de la neige, l’empreinte sera plus ou moins nette.
La vallée (moins de 1.000 m)
La vie y est facile, la température moyenne est de 15°. La période de végétation est
de 8 à 9 mois. C’est l’étage des CULTURES, des CHAMPS DE FLEURS, des FEUILLUS
comme le chêne, le châtaigner etc.
La forêt (de 1.000 à 2.000 m)
La température moyenne est plus basse : de 5 à 15°. La période de végétation dure
de 6 à 7 mois. C’est l’étage de la forêt où poussent des FORETS DE HETRES et en
montant en altitude, beaucoup de RESINEUX (sapins, pins).
Les alpages (de 2.000 à 3.000 m)
La température moyenne varie de 2 à 5°. Il n’y a pas beaucoup d’arbres car il fait
trop froid, il y a DES GRANDES ETENDUES D’HERBE (les alpages) et la végétation est rare.
La haute montagne (au-delà de 3.000 m)
La température moyenne se situe autour de 0°. Il y a des ROCHES, des NEIGES
ETERNELLES, des GLACIERS et très peu de végétation. Il fait encore plus froid et humide
sur le versant nord qui se trouve longtemps à l’ombre.
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