POINT D'INTERET

Le refuge de l’étang du Pinet

Compter (avec un très bon train de marche) :

– à  la montée 1 h 45 du parking au refuge, du refuge au sommet du Montcalm (+ 20 mn pour l’Estat)

– à  la descente 1 h  10 du sommet au refuge, 1 h 10 du refuge au parking

SITUATION

Itinéraire bien balisé (marques jaunes très fréquentes, et nombreux cairns), sans difficulté particulière en l’absence de neige. Des névés tardifs peuvent se trouver sous le col du Montcalm en été. Le sommet de la Pique d’Estats, point culminant de la Catalogne, est coiffé d’une imposante croix composée de 16 grosses tiges métalliques pliées à angle droit et soudées entre elles par d’épaissses plaques à leurs extrémités. Le Panorama est similaire à celui du Pic du Montcalm, sauf que la vue vers la vallée de Vicdessos est remplacée par la vue sur les Lacs du versant espagnol, 400 m en contrebas dans l’abîme. Trop escarpée sur son versant Sud-Ouest, la Pique d’Estats n’est pas accessible directement depuis l’Espagne, ce qui explique que les randonneurs espagnols sont obligés de contourner la montagne par le Port de Sullo pour la gravir par le versant français.

CARTOGRAPHIE

TEXTE DE LA SORTIE

(1160 m) Parking de la Centrale EDF de l’Artigue

La randonnée débute à l’extrémité de la route, au Parking de la centrale EDF de l’Artigue. Un kilomètre auparavant, on aura dépassé un vénérable vestige de l’âge d’or du pyrénéisme: le Chalet du Montcalm, qui permettait, au siècle dernier, l’accès aux sommets par l’ancienne voie normale empruntant le vallon de Pla Subra et les Tables du Montcalm. Notre sentier, débutant à l’extrémité du parking, passe d’abord une petite retenue d’eau, puis longe le torrent sur sa rive gauche avant de s’élever jusqu’à un petit pont de pierre.

(1203 m) Pont de pierre

Le sentier passe alors sur la rive droite du torrent qui bouillonne en une série de rapides et de petites cascades. Après 300 m, on parvient à une bifurcation avec un poteau indicateur : la voie de droite que l’on délaisse, suit le torrent vers les cascades de l’Artigue; la voie de gauche, que l’on prend, attaque la pente herbeuse avant de s’enfoncer dans les hêtraies du Bois de Fontanal. Si la journée s’annonce chaude et si la matinée est déjà avancée, cette forêt offre la dernière ombre jusqu’au refuge.

(1450 m) Croisée des chemins

A mi-parcours dans la forêt le sentier laisse d’abord sur sa droite un important chemin qui redescend vers le ruisseau de l’Artigue, puis après deux lacets, sur sa gauche, un chemin qui monte vers le vallon de Pla Subra.

(1620 m) Sortie du Bois

Le sentier poursuit encore un moment a flanc, puis commence à se redresser plus franchement dans la pente. on débouche alors bientôt à la lisière du Bois et le panorama se dégage au sud vers les crêtes du Massif de Bassiès. Ce paysage nous accompagnera maintenant en toile de fond jusqu’au refuge du Pinet.

(1680 m) Orry de Pla Nouzère

Quelques minutes àprès la sortie de la forêt, le sentier débouche sur le minuscule Pla Nouzère, où se niche un orry (privé). A une trentaine de mètres après la clôture et l’orry, prendre à gauche le discret sentier qui monte vers l’Est dans la pente en direction de l’Etang Sourd, et laisser le sentier principal qui part tout droit vers le sud, et qui rejoint le Refuge par le fond du vallon.

(1930 m) Etang Sourd

Après une bonne montée à travers les estives et les rhododendrons, la pente s’adoucit progressivement et le sentier parvient à l’Etang Sourd. Le nom de cet étang vient de sa particularité qui est de ne pas posséder d’exutoire apparent (il se deverse dans la vallée par un conduit naturel situé sous le niveau des eaux).
Une conduite amène l’eau potable d’une abondante fontaine à proximité d’une cabane.

(2240 m) Refuge de l’Etang Pinet

Après l’Etang Sourd, le sentier rejoint sur un léger replat le petit torrent qui descend du vallon de Pinet, passe ensuite une crête arrondie qui descend du Sud, puis longe la pente principale avec une magnifique vue en balcon sur le chemin parcouru depuis la sortie de la forêt. Peu de temps après, le sentier vient à bout d’un dernier ressaut et débouche sur le Pla de l’Etang de Pinet, où se trouve niché le Refuge du Pinet. Du refuge, la vue s’étend sur l’ensemble de la muraille Sud du Massif de Bassiès. On y aperçoit le grand cairn posé au sommet du Pic Rouge de Bassiès.

(2240 m) Départ du refuge

A partir du refuge, le sentier gravit le ressaut qui barre la vue au sud, puis s’enfonce dans le vallon à flanc de barres rocheuses. A cet endroit le sentier en fort dévers nécessite une attention particulière, surtout en début d’été, quand les névés sont encore présents, ce qui rend l’encordement préférable pour les enfants. Dans les pierriers, de multiples ébauches de « faux » sentiers prennent naissance. Prendre soin de ne jamais perdre les marques jaunes, très fréquentes, qui longent généralement les barres rocheuses le plus haut possible. En quelques minutes on parvient au-dessus de l’Etang d’Estats.

(environ 2450 m) Etang d’Estats

Cet étang, sombre et encaissé, est laissé en contrebas du sentier qui quitte alors sa direction Nord-Sud pour s’élever vers l’Est, le long d’une courte combe. Après avoir traversé le torrent qui murmure sous les pierrailles, on parvient rapidement à l’Etang du Montcalm.

(2566 m) Etang du Montcalm.

Cet étang, tout en longueur présente un aspect plutôt austère dans son cadre minéral. De l’étang, le Montcalm est maintenant visible. Le sentier attaque alors la pente en direction du Sud. Des « marches » nécessitant les mains mais sans le moindre danger rompent la monotonie de l’ascension. Vers 2830 m, la pente s’adoucit pour devenir presque plate, et la Pique d’Estats (3143 m) se découvre, avec sa grande croix métallique sur le sommet. Sur sa droite la Pointe Verdaguer (3131 m) paraît plus élevée du fait de sa proximité.

Poursuivre la montée dans une pente douce, à travers des pierriers et des névés. Après la traversée d’un grand névé presque plat, on parvient rapidement à une sorte de petit col dit « côte 2900 ».

 

(2900 m) Col dit « côte 2900 »

Une fois passé ce col presque imperceptible, on se retrouve à l’extrémité supérieure de la Coumette d’Estats, petit vallon suspendu donnant sur le Port de Sullo. Au bas de cette petite combe, trois petits laquets s’apparentant plutôt à des flaques d’eau sont visibles depuis l’arête du Montcalm. Le chemin emprunte une petite corniche sur la gauche, et presqu’immédiatement se fait la jonction avec le sentier venant d’Espagne, en provenance du Refuge de Val Ferrera par le Port de Sullo et la Coumette d’Estats. Une cinquantaine de mètres plus loin, laisser sur la droite le sentier qui monte directement à la Pique d’Estats, et garder le sentier principal qui continue tout droit vers le Montcalm.

Les catalans ne grimpent habituellement qu’à la Pique d’Estats, négligeant le Montcalm. Les français en revanche visitent d’abord le Montcalm avant de gravir la Pique d’Estats, ce qui ne prend que 20 à 30 minutes tellement ces deux sommets sont proches l’un de l’autre.

A partir de cette bifurcation, le sentier s’élève régulièrement vers le col (2978 m) qui communique avec le vallon de Riufret.

 

(3077 m) Sommet du Pic du Montcalm

Le sentier s’élève encore régulièrement à partir du col vers le Nord-Ouest, et après quelques minutes à peine, la pente diminue fortement à l’approche du sommet. Celui-ci est atteint peu après une antécime à 3076 m. Le sommet est si large que la dernière partie se fait pratiquement à l’horizontale sur une centaine de mètres de distance.

Le panorama s’étend du Pic du Canigou jusqu’au Pic du Midi de Bigorre, en passant par les montagnes andorranes. Au fond de la vallée, 2300 m en contrebas, on voit le village d’Auzat. Au nord, c’est la Massif de Bassiès qui barre le premier plan.

 

(3143 m) Sommet de la Pique d’Estats

Du sommet du Pic du Montcalm revenir sur ses pas et redescendre vers le col précédent, donnant sur la vallon de Riufret. Au col, poursuivre tout droit le sentier qui longe la crête séparant le Montcalm de la Pique d’Estats. En quelques minutes, après avoir contourné une barre rocheuse par la droite, on arrive près d’un grand cairn érigé au sommet d’une éminence secondaire à 3041 m, puis on parvient au bas de la pente menant au col (3100 m) séparant la Pique d’Estats de la Pointe Verdaguer. Après quelques lacets, ce col est atteint et le sentier attaque alolrs la crête de la Pique d’Estats. Cette courte crête fait une quarantaine de mètres de dénivelé, et ne présente pas de danger si l’on prend soin de bien suivre le marquage jaune. L’encordement n’est pas nécessaire

La descente se fait directement vers le col dit « côte 2900 » sans repasser par la crête entre Montcalm et Pique d’Estats.

Le sentier qui descend directement part sur la gauche en descendant, peu avant le bas de la pente du col entre Pique d’Estats et Pointe Verdaguer.

Ce sentier rejoint le sentier qui a été suivi à la montée, à une centaine de mètres avant le col dit « côte 2900 ».

Juste avant ce col, prendre garde de ne pas continuer dans la coumette d’Estats vers le Port de Sullon, mais bien prendre le sentier en courte corniche qui part sur la droite.

Le reste de la descente se fait sans difficulté.

Du Refuge de l’Etang de Pinet, il faut compter 2 heures à 2 heures 30 de marche pour rejoindre le Parking de l’Artigue, par l’Etang Sourd.

ACCES AU DEPART

Depuis Foix, emprunter le N20 jusqu’à Tarascon-sur-Ariège. A la sortie de Tarascon prendre à droite la D8 en direction d’Auzat et Vicdessos. A Auzat, poursuivre toujours sur la D8 jusqu’au village de Marc. Peu après Marc prendre à droite la D66. Continuer sur environ 2km. Se garer au-dela de la centrale électrique sur le parking de l’Artigue situé au niveau du dernier lacet. (la route s’arrête juste après le virage en épingle)

Description

Photothèque en 2012 Juillet :

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Photothèque en 2009 Sept :

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Photothèque en 2004 Aout Course : (pendant le marathon du Montcalm – candidats libres)

 

Avis

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Pour survivre à l’hiver, certains animaux quittent la montagne pour des cieux plus cléments (migration), d’autres s’endorment bien à l’abri (hibernation), mais un bon nombre d’espèces reste présente et doit s’adapter pour faire face au froid. Les animaux continuent donc de se déplacer pour se nourrir et s’abriter. Pour la plupart, ils se cantonnent à un petit territoire qu’ils arpentent discrètement, attentifs aux risques d’une mauvaise rencontre. Dans la neige fraîche, leurs traces de pas sont facilement visibles. On peut voir quelques empreintes qu’il est difficile de suivre mais parfois de véritables pistes laissent deviner par où l’animal s’en est allé. Cette écriture est plus ou moins facile à déchiffrer. Selon la densité et la température de la neige, l’empreinte sera plus ou moins nette.

La vallée (moins de 1.000 m)
La vie y est facile, la température moyenne est de 15°. La période de végétation est
de 8 à 9 mois. C’est l’étage des CULTURES, des CHAMPS DE FLEURS, des FEUILLUS
comme le chêne, le châtaigner etc.
La forêt (de 1.000 à 2.000 m)
La température moyenne est plus basse : de 5 à 15°. La période de végétation dure
de 6 à 7 mois. C’est l’étage de la forêt où poussent des FORETS DE HETRES et en
montant en altitude, beaucoup de RESINEUX (sapins, pins).
Les alpages (de 2.000 à 3.000 m)
La température moyenne varie de 2 à 5°. Il n’y a pas beaucoup d’arbres car il fait
trop froid, il y a DES GRANDES ETENDUES D’HERBE (les alpages) et la végétation est rare.
La haute montagne (au-delà de 3.000 m)
La température moyenne se situe autour de 0°. Il y a des ROCHES, des NEIGES
ETERNELLES, des GLACIERS et très peu de végétation. Il fait encore plus froid et humide
sur le versant nord qui se trouve longtemps à l’ombre.