POINT D'INTERET

Autrefois, Lercoul fait partie du type de villages qui sont en place avant l’an Mil. Celui-ci est mentionné au XIIe siècle dans la grande seigneurie de Quié. C’est au-dessus du village, sous le pic de Ganchette, qu’ont été mises en évidence les traces de métallurgie les plus anciennes des travaux miniers du Rancié. On y a découvert d’anciennes charbonnières et des bas fourneaux (structures servant la fabrication du fer à partir du minerai) des IIIe et IVe siècles de notre ère. Car la grande mine de fer du Rancié concernait les montagnes au-dessus de Sem et de Lercoul et existaient de très nombreux travaux au-dessus de ces villages.
A la fin du XIXe siècle, des mines étaient encore vendues et exploitées à Lercoul, mais c’est à cette époque que les travaux se ralentirent puis cessèrent définitivement. Depuis la fin du Moyen Âge, jusqu’au début du XXe siècle, nombre d’habitants de Lercoul furent donc des mineurs, tout en conservant une activité agro-pastorale pour pouvoir se nourrir.

Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les habitants de Lercoul, comme ceux de Laramade et d’Illier, ont aussi été souvent voituriers, c’est-à-dire qu’ils transportaient à dos de mulets le minerai et le charbon. Á cette époque, beaucoup de femmes faisaient ce métier.

Aujourd’hui, le petit village de Lercoul reçoit une bonne reconnaissance culturelle mais aussi naturelle étant donné que Lercoul est traversé par le sentier de grande randonnée (GR10), ce qui fait de Lercoul un bon lieu très prisé des randonneurs, des amoureux de la nature et même des sportifs pour les activités hivernales (raquettes, …).

SITUATION

On atteint Lercoul par une petite route bien sinueuse qui monte de Siguer et l’on est tout de suite émerveillé par ce petit village accroché a la montagne.

Village de versant, Lercoul est un petit village montagnard au dessus des villages de Siguer et de Gestiès tout en étant traversé par le ruisseau de Siguer. Situé au cœur de la vallée du Vicdessos, Lercoul est dominé par la vallée de Siguer dans le Sabarthès et situé dans le périmètre du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises.

Les vues sur les nombreuses vallées sont surprenantes, et variées.

CARTOGRAPHIE

TEXTE DE LA SORTIE

Du village de Lercoul, on suit juste avant la fontaine le GR sur la droite en montant. On arrive à un premier col les Escourtaillous où un banc / table sous les sapins vous attend.

On continue toujours à monter le GR avec de premières belles vues sur le Pla de Montcamp. On passe au col de Lercoul, et on passe du coté Nord, versant Sem. On descend un peu en suivant la piste forestière, puis simple trace très bien marquée, et à nouveau, toujours tout droit, direction la cabane « Gite Retrouvance de Grail » au col éponyme.

A partir de cette cabane, on ne prend pas la piste forestière qui redescend vers Lercoul au Sud, on ne prend pas la piste forestière qui redescend vers Sem au nord, mais on part à l’Est une piste moins carrossable à plat, direction Pique d’Endron et « source à 250 m ».

Pour la variante du jour, avant la source, on commence à monter une piste d’abord large puis qui rapidement devient, en dévers une trace de chasseur. Plus tard (2 km environ), on rejoint la piste principale qui rejoint la cabane des chasseurs et le chemin « classique », qui zigzague en moment, passe par la Montagnette puis le replat avec une cabane « algéco », avant de rejoindre le Pic Garbie de Bresoul.

Aller / retour.

ACCES AU DEPART

Village de Lercoul, place du village. parking.

Description

Photothèque de la sortie :

Janvier 2023 :

Informations complémentaires

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Pour survivre à l’hiver, certains animaux quittent la montagne pour des cieux plus cléments (migration), d’autres s’endorment bien à l’abri (hibernation), mais un bon nombre d’espèces reste présente et doit s’adapter pour faire face au froid. Les animaux continuent donc de se déplacer pour se nourrir et s’abriter. Pour la plupart, ils se cantonnent à un petit territoire qu’ils arpentent discrètement, attentifs aux risques d’une mauvaise rencontre. Dans la neige fraîche, leurs traces de pas sont facilement visibles. On peut voir quelques empreintes qu’il est difficile de suivre mais parfois de véritables pistes laissent deviner par où l’animal s’en est allé. Cette écriture est plus ou moins facile à déchiffrer. Selon la densité et la température de la neige, l’empreinte sera plus ou moins nette.

La vallée (moins de 1.000 m)
La vie y est facile, la température moyenne est de 15°. La période de végétation est
de 8 à 9 mois. C’est l’étage des CULTURES, des CHAMPS DE FLEURS, des FEUILLUS
comme le chêne, le châtaigner etc.
La forêt (de 1.000 à 2.000 m)
La température moyenne est plus basse : de 5 à 15°. La période de végétation dure
de 6 à 7 mois. C’est l’étage de la forêt où poussent des FORETS DE HETRES et en
montant en altitude, beaucoup de RESINEUX (sapins, pins).
Les alpages (de 2.000 à 3.000 m)
La température moyenne varie de 2 à 5°. Il n’y a pas beaucoup d’arbres car il fait
trop froid, il y a DES GRANDES ETENDUES D’HERBE (les alpages) et la végétation est rare.
La haute montagne (au-delà de 3.000 m)
La température moyenne se situe autour de 0°. Il y a des ROCHES, des NEIGES
ETERNELLES, des GLACIERS et très peu de végétation. Il fait encore plus froid et humide
sur le versant nord qui se trouve longtemps à l’ombre.