POINT D'INTERET

La vallée du Campcardos est remplie d’itinéraires privilègiés en nature et histoire. Le Campo Cardos (Champ de chardon) du XIIIe siècle, qui maintenant est le nom d’une montagne et de toute la vallée, s’appliquait d’abord à la Planella (petit plateau) qui était un pâturage d’été. Le chemin, anciennement totalement empierré dans toute sa première partie qui actuellement est emprunté par les GR 7 et 107, a été témoin d’histoires de contrebandiers, de transport du fer, du commerce et le passage entre les terres ariègeoises et catalanes, et surtout celui d’un pastoralisme qui remonte à des siècles. Exemple de cette dernière activité ce sont les nombreux murs, terrasses et cabanes mégalithiques qui jalonnent la vallée.

La richesse botanique de la vallée du Campcardos est présente au long du chemin. Sur le versant ubac, la vallée offre une forêt de bouleaux la plus importante et la plus haute des Pyrénées Orientales. En automne, la densité de ces arbres donne un tableau de couleurs tout à fait exceptionnelles.

En même temps, la vallée du Campcardos, grâce à la confluence des influences atlantique, alpine et méditerranéenne avec ses 1000 mètres de dénivelé jusqu’à la Portella Blanca, avec 1300 mètres aux Pics de la Font Negra, plus sa magnifique préservation font de cette vallée un observatoire unique et exceptionnelle de nombreux biotopes.

SITUATION

Le Puig de Campcardós, ou Puig Pedrós, est un sommet des Pyrénées orientales. Il marque la frontière entre l’Espagne et la France, entre Meranges, Ger, Guils de Cerdanya et Porta. Son altitude dépasse légèrement les 2 900 m, les mesures de l’Institut national de l’information géographique et forestière français étant légèrement différentes de celles de l’Institut Cartogràfic de Catalunya catalan. La partie française du puig et de ses flancs est protégée au sein de la zone Natura 2000 « Capcir, Carlit et Campardos ». Le sommet offre un point de vue exceptionnel sur une grande partie des montagnes pyrénéennes, car sa vue panoramique s’étend du Canigou au massif de la Maladeta, en passant, bien sûr, par le plus haut sommet de Catalogne: la Pica d’Estats.

CARTOGRAPHIE

TEXTE DE LA SORTIE

A la sortie Nord de Porta, on passe sous la voie ferrée par une petite route qui conduit à  un pont (1506 m) sur le riu de Querol, près de la station d’épuration. Suivre le GR 7 à  pied qui monte sur l’autre rive.

00 H05 Laisser un pylône électrique à droite et poursuivre droit devant.

00 H25 Barrière et superbe vue sur les sommets du Puig Pédros de la Tosa 2691m et le Puig de Farinoles à gauche.

00 H30 Portail de Grasset 1722m. Continuer vers la Portella Blanca 7,5km

00 H40 Le sentier traverse des alpages avec en contrebas  » la Ribera de Campcardos » qui coule agréablement. Le Pic Peiraforça 2642m se dresse devant vous. Remarquer le relief du terrain et l’ enchaînement de cuvettes avec des ressauts, entaillés par endroits de petites cascades. C’est la marque de l’occupation jadis de cette vallée par un glacier (ère quaternère).

00 h 50 A 1930m, laisser sur votre gauche une cabane de berger en pierres sèches et 100m plus loin un bel  » orry » à droite, prenant le soin de remonter toute la vallée de Campcardos.

1H25 A 2015m on découvre pour la première fois le col de « La Portella blanca d’Andorra-2517m » au fond de la vallée.

01 h 40 On remonte ainsi la rive gauche de la vallée par un antique chemin jusqu’à  une cuvette herbeuse (2160 m) peu après l’Estany Gros (asséché).  Sans redescendre dans la cuvette, grimper à  gauche sur une croupe herbeuse bien cairnée. Après une longue traversée en oblique sur la moraine, l’itinéraire s’enfile dans la grande combe de la Portella Blanca de Meranges, par sa rive droite, encombrée d’éboulis. On contourne ainsi l’impressionnante crète Pieraforca Roc Colom qui se grimpe, et on atteint le pied de la derniere difficulté bien visible, le col qu’il faut remonter au pied sur des gros blocs et en haut sur de fins éboulis, par un pierrier en pente soutenue (150 m à 35°).

02 h 40 Au col Porteilla Blanca de Meranges (2629 m), vous trouverez la présence de la borne frontière n °428 il faut remonter sur la droite, suivant au SE l’arête évidente, par la grande pente d’éboulis jusqu’au sommet, par une sente qui serpente sur la droite de la crète avant d’atteindre un grand plateau jusqu’aux doubles Pics PuigPedros Un avec un cairn, l’autre avec des croix (Pic de Campcardos).

03 h30 On atteint enfin le sommet.

 

NB : autre itinéraire beaucoup plus simple (depuis l’Espagne) compter 3h30 maxi A/R

De l’abri de Malniu nous commençons le chemin en suivant les marques du GR11 vers O pour traverser une passerelle en bois qui sauve le drainage de l’Estany Sec. Immédiatement nous sortons vers une large prairie, qui traverse dans la même direction, et qui nous fait bientôt prendre de la hauteur par une zone avec quelques rochers de granit, jusqu’à ce que nous atteignions un poteau en bois avec des indicateurs.

De là, nous quittons le chemin GR11 sur la droite, qui nous mènerait à l’abri d’Engorgs et, en suivant les panneaux, tourner à gauche (NO) et commencer à gravir une zone de solcada herbeuse par quelques ruisseaux qui descendent le Coll de les Molleres. Le chemin tourne vers le nord avec une forte montée et retourne de l’herbe jusqu’à ce qu’elle nous dépose dans une zone de pâturages plus plats.

Il est temps de traverser ce faux plan en diagonale en suivant le ruisseau qui descend vers la droite (NNE) et qui nous guidera le long d’un tronçon de la route, puisqu’il vient du Planell de Campcardós. En suivant les jalons, nous trouvons une pente raide à travers laquelle le ruisseau susmentionné descend. En le laissant à droite, allez au-delà de la forte montée, en passant par une zone rocheuse, jusqu’à ce que nous sortions vers la partie sud du Planell de Campcardós (1,15 h), une vaste esplanade dans laquelle se distingue le dôme de la montagne à laquelle nous allons.

Nous traversons l’esplanade, qui prend progressivement de la hauteur, vers le NE, vers la surpopulation de pierres qui forme la cuspide de Puigpedrós.

Lorsque nous atteignons la base de la montagne, esquivez la dernière pierre sur la droite et arrivons au sommet de Puigpedrós (2 914 m, 2 h), avec une croix et un sommet géodésique au point culminant. Si nous allons plus au nord, en dehors de l’immense perspective des montagnes pyrénéennes et des sommets voisins d’Andorre, nous pouvons voir toute la dépression qui forme la vallée de Campcardós jusqu’à ce que nous atteignions le village de Porta.

Le retour peut se faire par le même chemin que nous avons fait monter ou descendre la vallée de Campcardós et en passant par le lac de Malniu.

Demi tour (compter environ 3 heures de descente).

ACCES AU DEPART

Foix, Tarascon, Ax-Les-Thermes, L’Hospitalet, Col de Puymorens ou tunnel puis Porta (à  ne pas confondre avec Porté). A l’entrée de Porta passer sous la voie ferrée et gagner un parking rive droite du Carol, juste avant un pont à présent réservé aux ayants droits et riverains. A noter si vous n’arrivez pas les derniers, votre véhicule pourra profiter de l’ombre pour la journée !! (réalisé en 07 H 30 tt compris mais sans trainer).

Description

Photothèque des sorties

— en 2008

Informations complémentaires

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Pour survivre à l’hiver, certains animaux quittent la montagne pour des cieux plus cléments (migration), d’autres s’endorment bien à l’abri (hibernation), mais un bon nombre d’espèces reste présente et doit s’adapter pour faire face au froid. Les animaux continuent donc de se déplacer pour se nourrir et s’abriter. Pour la plupart, ils se cantonnent à un petit territoire qu’ils arpentent discrètement, attentifs aux risques d’une mauvaise rencontre. Dans la neige fraîche, leurs traces de pas sont facilement visibles. On peut voir quelques empreintes qu’il est difficile de suivre mais parfois de véritables pistes laissent deviner par où l’animal s’en est allé. Cette écriture est plus ou moins facile à déchiffrer. Selon la densité et la température de la neige, l’empreinte sera plus ou moins nette.

La vallée (moins de 1.000 m)
La vie y est facile, la température moyenne est de 15°. La période de végétation est
de 8 à 9 mois. C’est l’étage des CULTURES, des CHAMPS DE FLEURS, des FEUILLUS
comme le chêne, le châtaigner etc.
La forêt (de 1.000 à 2.000 m)
La température moyenne est plus basse : de 5 à 15°. La période de végétation dure
de 6 à 7 mois. C’est l’étage de la forêt où poussent des FORETS DE HETRES et en
montant en altitude, beaucoup de RESINEUX (sapins, pins).
Les alpages (de 2.000 à 3.000 m)
La température moyenne varie de 2 à 5°. Il n’y a pas beaucoup d’arbres car il fait
trop froid, il y a DES GRANDES ETENDUES D’HERBE (les alpages) et la végétation est rare.
La haute montagne (au-delà de 3.000 m)
La température moyenne se situe autour de 0°. Il y a des ROCHES, des NEIGES
ETERNELLES, des GLACIERS et très peu de végétation. Il fait encore plus froid et humide
sur le versant nord qui se trouve longtemps à l’ombre.