- Date : 06/06/2021
POINT D'INTERET
Histoire de la carrière de talc de Trimouns :
– Dès le début du XIXe siècle, un ramassage artisanal du talc s’est mis en place à Luzenac. Les pierres étaient broyées dans des moulins à farine, après avoir été descendus à dos d’âne.
– En 1845, avec l’institution des droits miniers, Jacques Durand, peintre-doreur à Toulouse, se porte acquéreur des droits d’exploitation pour le talc de Bestiac, Lordat et Vernaux. 3 ans plus tard, il rachète le moulin de Labail à Luzenac, mais fait faillite en 1888. Julien Damas, avocat à Toulouse, rachète les droits et engage un centralien, Georges Goubeau, pour gérer l’exploitation.
– Entre 1888 et 1905, la production annuelle passe de 800 à 20 000 tonnes avec 340 employés. Le talc est alors exploité grâce à un câble transporteur ou téléphérique puis exporté par train. La Société des Talcs de Luzenac est fondée.
– En 1919, le gendre de Georges Goubeau, Paul Fédou, lui succède comme ingénieur général et modernise la carrière : une pelle à vapeur puis des pelleteuse électriques importées des USA, ainsi que des broyeurs.
– En 1945, le gendre de Paul Fédou, Pierre Villemur, prend son poste et va encore plus moderniser la carrière avec l’utilisation de dumpers.
– En 1965, la production est de 200 000 tonnes annuelles avec 800 employés. Joel Bodiou, nouvel ingénieur général, prend la suite dans le continuité de Perre Villemur. L’exploitation de la carrière a été assurée par la Société des Talcs de Luzenac de 1905 à 1988, avant d’être reprise par le Groupe Luzenac, filiale de la société Rio Tinto.
– En 2005, avec 280 salariés, la production était de 400 000 tonnes annuelles, avec un chiffre d’affaires de 90 millions d’euros.
– En 2007, des inquiétudes ont pesé sur l’avenir du site au moment du rachat du groupe Alcan, dont dépend la société, par Rio Tinto, le leader mondial de l’aluminium.
– Durant l’été 2011, la carrière de talc de Trimouns (et toutes les activités du Groupe Luzenac) a été reprise par le groupe Imerys, créant ainsi une nouvelle filière: Imerys talc.
>> Les réserves de la carrière sont estimées à soixante ans d’exploitation.
SITUATION
Une sortie à la découverte des paysages d’une carrière de talc. L’usine de transformation est l’une des plus importantes carrières de talc-chlorite du monde, avec près de 400 000 tonnes de minerais extraits par an, ce qui assure environ 10 % de la production mondiale. Son nom provient de l’occitan Tres monts (« Trois monts ») et désigne les trois sommets présents sur le site avant l’exploitation industrielle du minerai de talc. Coté randonnée, on peut la coter d’alpine avec les passages aériens … avant le col, quelques passages où il faut s’aider des mains.
Sommets emblématiques de l’Ariège, le Pic de Saint-Barthélémy et le Pic de Soularac offrent une vue lointaine mais étendue sur les montagnes de l’Ariège. Il existe de multiples itinéraires pour y accéder, …
CARTOGRAPHIE
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00h00 Fin de la route goudronnée, si vous n’avez pas confiance dans la piste forestière (pourtant bonne), on entame la (faible) montée (3 lacets) pendant 2 km environ jusqu’au hangar (présence d’un panneau BLEU Sentier du talc).
00h40 Parking de la Lauze (1560m) : (sinon montée possible SANS PB avec le véhicule, en l’absence de neige), jusqu’ici.
Du parking suivre la piste principale (a droite et non sentier du talc) qui s’élève en lacets avant de filer direction Nord-Ouest vers le pas du Gai. Environ 150 m avant le Font de Fontronne repérer un semblant de piste qui part sur la gauche et suivre le balisage jaune. Il nous amène au point 1689 puis plus loin au point 1774, au pied de la Sarrat de Bertenac.
On remonte la Sarrat de Bertenac pour rejoindre le Pic de Bugarels puis le Pic de Saint-Barthélémy.
Du sommet du Saint-Barthélémy descendre direction Est pour passer le col du Trou de l’Ours. Puis remonter l’arête Ouest du Pic de Soularac. Celle-ci se fait très bien, par contre la partie supérieure du Pic domine des pentes parfois raides et un peu grimpantes …
Une fois passé le Pic de Soularac le sentier redescend doucement en passant par le col de Techeyrou (possibilité de poursuivre par des lacs (Tort ou Beseil) et le Nadel avant de rejoindre des pentes herbeuses puis finalement la piste empruntée au début qui ramène à la voiture.
ACCES AU DEPART
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Description
En 2021 – Juin :
En 2020 : Décembre
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Pour survivre à l’hiver, certains animaux quittent la montagne pour des cieux plus cléments (migration), d’autres s’endorment bien à l’abri (hibernation), mais un bon nombre d’espèces reste présente et doit s’adapter pour faire face au froid. Les animaux continuent donc de se déplacer pour se nourrir et s’abriter. Pour la plupart, ils se cantonnent à un petit territoire qu’ils arpentent discrètement, attentifs aux risques d’une mauvaise rencontre. Dans la neige fraîche, leurs traces de pas sont facilement visibles. On peut voir quelques empreintes qu’il est difficile de suivre mais parfois de véritables pistes laissent deviner par où l’animal s’en est allé. Cette écriture est plus ou moins facile à déchiffrer. Selon la densité et la température de la neige, l’empreinte sera plus ou moins nette.
La vallée (moins de 1.000 m)
La vie y est facile, la température moyenne est de 15°. La période de végétation est
de 8 à 9 mois. C’est l’étage des CULTURES, des CHAMPS DE FLEURS, des FEUILLUS
comme le chêne, le châtaigner etc.
La forêt (de 1.000 à 2.000 m)
La température moyenne est plus basse : de 5 à 15°. La période de végétation dure
de 6 à 7 mois. C’est l’étage de la forêt où poussent des FORETS DE HETRES et en
montant en altitude, beaucoup de RESINEUX (sapins, pins).
Les alpages (de 2.000 à 3.000 m)
La température moyenne varie de 2 à 5°. Il n’y a pas beaucoup d’arbres car il fait
trop froid, il y a DES GRANDES ETENDUES D’HERBE (les alpages) et la végétation est rare.
La haute montagne (au-delà de 3.000 m)
La température moyenne se situe autour de 0°. Il y a des ROCHES, des NEIGES
ETERNELLES, des GLACIERS et très peu de végétation. Il fait encore plus froid et humide
sur le versant nord qui se trouve longtemps à l’ombre.
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