POINT D'INTERET

Située entre les villages d’El Tarter et de Canillo, la vallée d’Incles est le magnifique refuge d’une faune et d’une flore très diverses, elle a également su conserver tout son aspect sauvage. Connue pour être une des plus grandes vallées d’Andorre, cette grande inconnue vous surprendra par ses joyaux naturels.

Le linguiste catalan Joan Coromines fait d’Incles un toponyme roman dérivant du insula (« île »). Il propose un passage par les formes successives *Insgla et *Inscla avec une perte du « s ». Cette hypothèse est étayée par la forme toponymique ancienne vall de Ingles retrouvée dans un document daté de 1399. Outre le sens d’« île » qui sert à construire le toponyme estany de l’Isla (un des lacs de la vallée), insula peut également prendre le sens de « pré bordant une rivière » comme dans le toponyme andorran Ansalonga (dérivé de insula longa). Vall signifie « vallée » en catalan mais ne rentre que rarement dans la composition de toponymes. Le terme n’est utilisé que pour désigner les vallées les plus importantes du pays : Vall del Madriu ou Vall de Ransol.

La vallée d’Incles est orientée vers le nord-est et s’étend sur environ 6 km depuis son entrée à Incles (1 748 m) jusqu’à la frontière franco-andorrane matérialisée par le port d’Incles (2 262 m). La vallée d’Incles possède une forme typique en « U » (auge glaciaire) qu’elle doit à son modelage par les glaciations quaternaires. En dehors de la forme générale de la vallée, les traces de l’érosion glaciaire sont visibles aux travers d’exemples de roches moutonnées (notamment à sa partie haute) ainsi que de par la présence dépôts glaciaires (qui quant à eux prédominent à sa partie basse).

SITUATION

Itinéraire qui offre un merveilleux décor car il combine les différents environnements de haute montagne et s’étend entre de spectaculaires montagnes pyrénéennes (forets, pentes, vues sur sommets majestueux, lacs gelés [l’hiver]).

Parcours de crêtes et aérien.

CARTOGRAPHIE

TEXTE DE LA SORTIE

Arriver au début de la Vall d’Incles avant 9 heures, heure à laquelle l’accès est fermé avec des véhicules pour la route vers le Pont de la Baladosa. Depuis le parking, départ en suivant la rivière Manegor et le chemin du port d’Incles sur une montée raide. Avant le port sur un replat se trouve déjà l’indicateur de l’Estany de l’Isla.

Montée assez raide accompagné de points jaune dans les couloirs (pas pratique l’hiver …) L’île caractéristique est mieux appréciée en vue lorsque qu’on commence à monter la pente raide qui sépare le col avant le Pic d’Anrodat. Du col, bonne vue depuis le Pic d’Anrodat : au nord, côté Français, la Coma de Varilles ; au sud, la vallée de l’Inclès et les montagnes andorranes.

La section est aérienne, mais sans difficulté. Les vues sont splendides. Apres un A/R au sommet (par grand vent ce jour 19.06.22), on revient au col, et on remonte sur l’autre versant direction Pic de Fontargente, puis sous le regard du Pic de Ruhle et au dessus des lacs de Fontargente, on rejoint par une rude descente le col d’Incles, puis le chemin qui redescend tranquillement vers le parking.

 

ACCES AU DEPART

Accès au Pas de la Case, passer le col, et en descendant versant andorran (paroisse de Canillo), après le village de Soldeu et juste avant el Tarter, dans une grande courbe / virage, route qui donne accès au val d’Incles.

Description

Photothèque de la sortie :

Juin 2022 : 


Mars 2022 :

Informations complémentaires

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Pour survivre à l’hiver, certains animaux quittent la montagne pour des cieux plus cléments (migration), d’autres s’endorment bien à l’abri (hibernation), mais un bon nombre d’espèces reste présente et doit s’adapter pour faire face au froid. Les animaux continuent donc de se déplacer pour se nourrir et s’abriter. Pour la plupart, ils se cantonnent à un petit territoire qu’ils arpentent discrètement, attentifs aux risques d’une mauvaise rencontre. Dans la neige fraîche, leurs traces de pas sont facilement visibles. On peut voir quelques empreintes qu’il est difficile de suivre mais parfois de véritables pistes laissent deviner par où l’animal s’en est allé. Cette écriture est plus ou moins facile à déchiffrer. Selon la densité et la température de la neige, l’empreinte sera plus ou moins nette.

La vallée (moins de 1.000 m)
La vie y est facile, la température moyenne est de 15°. La période de végétation est
de 8 à 9 mois. C’est l’étage des CULTURES, des CHAMPS DE FLEURS, des FEUILLUS
comme le chêne, le châtaigner etc.
La forêt (de 1.000 à 2.000 m)
La température moyenne est plus basse : de 5 à 15°. La période de végétation dure
de 6 à 7 mois. C’est l’étage de la forêt où poussent des FORETS DE HETRES et en
montant en altitude, beaucoup de RESINEUX (sapins, pins).
Les alpages (de 2.000 à 3.000 m)
La température moyenne varie de 2 à 5°. Il n’y a pas beaucoup d’arbres car il fait
trop froid, il y a DES GRANDES ETENDUES D’HERBE (les alpages) et la végétation est rare.
La haute montagne (au-delà de 3.000 m)
La température moyenne se situe autour de 0°. Il y a des ROCHES, des NEIGES
ETERNELLES, des GLACIERS et très peu de végétation. Il fait encore plus froid et humide
sur le versant nord qui se trouve longtemps à l’ombre.