POINT D'INTERET

SITUATION

face Sud, en découverte complète du massif2.884 m (sommet du Grand Pic)

CARTOGRAPHIE

TEXTE DE LA SORTIE

Matériel spécifique  :Quelques friends et coinceurs, pitons.Pas grand chose en place.Présence de cairns après avoir atteint la fin de la face Nord du grand Pic.[googlemap src= »https://maps.google.com/maps?q=Pic+du+Midi+d%27Ossau,+Laruns,+France&hl=fr&ll=42.842753,-0.433487&spn=0.009235,0.01929&sll=42.959026,-0.447982&sspn=0.147488,0.308647&oq=pic+midi+,+France&t=f&hnear=Pic+du+Midi+d%27Ossau&z=16&ecpose=42.83610212,-0.41798767,2846.83,-59.656,74.977,0″ ]

ACCES AU DEPART

1 ° jour – Depuis le col du Pourtalet0H00 il faut d’abord franchir deux passerelles puis remonter un sentier en bon état qui se dirige au Nord-Ouest vers le col du Soum de Pombie.1H00 Col du Soum de Pombie 2129 m. Le pic du Midi d’Ossau est déjà  entièrement visible et vous vous dites ca va pas être de la tarte !En chassant cette idée, se mettre à  descendre au refuge et au lac de Pombie.1H15 La descente à  heureusement été courte et faiblement pentue ce qui ne sera pas trop pénible pour le retour (2031 m).=Refuge de Pombie (2032 m).2 ° jour – Depuis le refuge de PombieLa voie démarre par un système de couloirs – cheminées que l’on remonte jusqu’à  la brèche sous la pointe Jean Santé, puis remonte à  la pointe d’Aragon en passant versant NE, et traverse de la pointe d’Aragon au Rein de Pombie pour rejoindre le sommet du Grand Pic. De là , il faut atteindre (descendre et remonter) le sommet du Petit Pic, puis redescendre l’arête des flammes de pierreMontée à  la brèche (Couloir Pombie-Peyreget)Du refuge de Pombie, rejoindre en remontant la grande raillère un couloir issu de la pointe Jean Santé, à  l’W de celle ci. Viser une grande plaque orange à  la base de la muraille de la pointe d’Aragon. Après un court ressaut, une vire ascendante vers la droite permet de faire relais contre la muraille de la pointe d’Aragon, sous une cheminée que l’on remonte (un pas de 4+) et dont l’on s’échappe à  droite au dessus (pitons, sangles). On revient peu après dans la ligne principale du couloir, pour installer un bon relais dans la paroi de gauche, sous une partie raide, encaissée et infranchissable du couloir. De là , traverser franchement à  droite sur 10m (protections à  poser, IV+) pour sortir sur des terrasses et un terrain moins raide. On ne revient pas dans le couloir lui-même monter en ascendance vers la droite (au plus facile), on trouve une couloir mi-herbeux qui monte vers la brèche entre la Pointe d’Aragon et la pointe Jean Santé. Un dernier mur (4 raide mais court) amène à  la brèche. Aller-retour rapide à  la Pointe Jean Santé (vires versant W).Remarque Les relais dans le couloir lui-même sont en place (ligne de rappel).Montée à  la Pointe d’Aragon (variante Barrio-Bellocq)L’attaque se fait à  quelques mètres à  gauche de la brèche. Il est à  considérer qu’à  partir de ce point, l’escalade monte d’un cran supérieur jusqu’à  la sortie sous le Grand Pic. Monter directement puis virer à  droite, on trouve une bonne terrasse. Une courte traversée horizontale (gros blocs arrondis) amène au pied d’un dièdre raide (relais, pitons en vue). Remonter le dièdre (V) puis la cheminée qui fait suite (IV), bonne terrasse et bon relais en haut. Suivre une vire facile qui monte vers la droite, la quitter au niveau d’une veine de rochers blancs pour virer franchement à  gauche et rejoindre les terrasses S de la Pointe d’Aragon. On arrive au pied des fissures S de la Pointe d’Aragon les deux se valent (IV+) Attention, certaines fissures nécessitent une légère manipulation (quitter le sac pour mieux se caler dans la cheminée / fissure).Traversée vers le Rein de PombieDe la pointe d’Aragon, suivre l’arête qui suit jusqu’au rein de Pombie ensemble de 3 à  4, facile à  protéger, mais demande beaucoup d’attention. Itinéraire évident dans l’ensemble, sauf… dans la remontée au Rein de Pombie, le bon passage (ou du moins historique et pittoresque) traverse l’arête d’E en W par une fissure passablement étroite l’entrée est au niveau d’une terrasse constituée d’un empilement de blocs cyclopéens (la sortie débouche en terrain facile dominant le Cirque S, mais de toute facon une fois qu’on a l’entrée du trou, on ne peut plus se tromper…).Remarque ce passage fait gagner du temps, quand on sait ou il est ! Sinon, l’arête passe aussi.Du Rein de Pombie, jonction évidente et facile jusqu’à  la Pointe d’EspagneDescente du Grand Pic à  la FourchePar les dalles blanches grosso modo, descendre, d’abord vers l’W puis en revenant vers le S, jusqu’aux éboulis de la Fourche. Itinéraire délicat, inverse de  cet itinéraire  entre la Fourche et le Grand Pic. Rappels utiles, quoique ceux qui connaissent bien arrivent à  s’en dispenser.Remontée au Petit PicSuivre l’arête, un pas de IV, puis dalles faciles jusqu’au sommet.Descente de l’arête de PeyregetDu Petit Pic, descendre les dalles sommitales en direction de l’arête de Peyreget ; un rappel (35m, équipé) permet d’accéder aux zones faciles mais paumatoires de l’arête que l’itinéraire chevauche à  droite ou à  gauche. D’abord, pentes herbeuses à  droite (sens de la descente), puis sur l’arête, on contourne une zone de gendarmes par une traversée versant Pombie (gauche), retour sur le coté droit, et enfin col de Peyreget.Retour / Descenteretour par la voie normale.

Description

08 / 09 heures (la course en elle même)- Compter 1 h 15 du refuge au pied (approche)- Compter 1 h 15 de la fin des difficultés au refuge(+ 1 h 15 mn pour la montée aller au refuge)(+ 1 h 15 mn pour la decente retour au refuge)Soit environ 12 heures / 13 heures minimum au total

     

Informations complémentaires

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Pour survivre à l’hiver, certains animaux quittent la montagne pour des cieux plus cléments (migration), d’autres s’endorment bien à l’abri (hibernation), mais un bon nombre d’espèces reste présente et doit s’adapter pour faire face au froid. Les animaux continuent donc de se déplacer pour se nourrir et s’abriter. Pour la plupart, ils se cantonnent à un petit territoire qu’ils arpentent discrètement, attentifs aux risques d’une mauvaise rencontre. Dans la neige fraîche, leurs traces de pas sont facilement visibles. On peut voir quelques empreintes qu’il est difficile de suivre mais parfois de véritables pistes laissent deviner par où l’animal s’en est allé. Cette écriture est plus ou moins facile à déchiffrer. Selon la densité et la température de la neige, l’empreinte sera plus ou moins nette.

La vallée (moins de 1.000 m)
La vie y est facile, la température moyenne est de 15°. La période de végétation est
de 8 à 9 mois. C’est l’étage des CULTURES, des CHAMPS DE FLEURS, des FEUILLUS
comme le chêne, le châtaigner etc.
La forêt (de 1.000 à 2.000 m)
La température moyenne est plus basse : de 5 à 15°. La période de végétation dure
de 6 à 7 mois. C’est l’étage de la forêt où poussent des FORETS DE HETRES et en
montant en altitude, beaucoup de RESINEUX (sapins, pins).
Les alpages (de 2.000 à 3.000 m)
La température moyenne varie de 2 à 5°. Il n’y a pas beaucoup d’arbres car il fait
trop froid, il y a DES GRANDES ETENDUES D’HERBE (les alpages) et la végétation est rare.
La haute montagne (au-delà de 3.000 m)
La température moyenne se situe autour de 0°. Il y a des ROCHES, des NEIGES
ETERNELLES, des GLACIERS et très peu de végétation. Il fait encore plus froid et humide
sur le versant nord qui se trouve longtemps à l’ombre.