secteur calme et sauvage des hautes falaises occidentales de l’Eissadon dominant le Grande Bleue, pour parcourir ce magnifique itinéraire d’escalade ouvert par le talentueux Lionel Catsoyannis. Il propose une superbe escalade, aérienne, essentiellement en dalles et murs verticaux, et se déroulant sur un calcaire blanc de toute beauté, compact et souvent bien pourvu de microreliefs (gouttes d’eau, picots, réglettes) qui imposent d’être précis sur les pieds. L’avant dernière longueur (L5) est exigeante (et quasiment obligatoire) car elle est technique, demande une « bonne lecture » et nécessite du « placement ».
Face sud ouest : 320 mètres.
Du parking de la Gardiole, suivre la piste pour En Vau. On descend une zone goudronnée. Environ 500 m après, prendre la piste à droite (balisage marron) puis tout de suite à gauche le sentier. On arrive au col de l’Oule. Prendre à droite et descendre le vallon de l’Oule puis remonter la crête à droite (Eissadon fléché en vert). On arrive à un col, poursuivre dans la même direction. D’ici, trois options pour descendre :
La voie démarre 5 mètres à gauche d’un pin surélevé. Les 3 premiers points sont visibles puis des genévriers cachent un peu la suite. Ne pas chercher le nom de la voie puisqu’elle n’en a pas.
L1 | 5c | 40m | En rocher fracturé mais excellent dans l’ensemble. |
L2 | 5b | 35m | Longueur qui suit astucieusement le rocher. |
L3 | 6b | 35m | Technique et homogène avec un pas un peu morpho à fin. |
L4 | 6b | 45m | Fissure au départ avant des pas de dalle dans le haut. |
L5 | 6c/+ | 30m | Deux pas : une fissure physique et technique puis une dalle à goutte d’eau technique. 6b+ obligatoire. |
L6 | 6b | 25m | Un pas bloc au deuxième point. Relais sur une seule broche. |
Une fois les rappels tirés, il faut sortir par le haut
Ouvreurs L. et L. Catsoyannis en 1999.
Photothèque de la sortie :
Novembre 2015 :
type_sortie |
---|
Vous devez être connecté pour publier un avis.
Pour survivre à l’hiver, certains animaux quittent la montagne pour des cieux plus cléments (migration), d’autres s’endorment bien à l’abri (hibernation), mais un bon nombre d’espèces reste présente et doit s’adapter pour faire face au froid. Les animaux continuent donc de se déplacer pour se nourrir et s’abriter. Pour la plupart, ils se cantonnent à un petit territoire qu’ils arpentent discrètement, attentifs aux risques d’une mauvaise rencontre. Dans la neige fraîche, leurs traces de pas sont facilement visibles. On peut voir quelques empreintes qu’il est difficile de suivre mais parfois de véritables pistes laissent deviner par où l’animal s’en est allé. Cette écriture est plus ou moins facile à déchiffrer. Selon la densité et la température de la neige, l’empreinte sera plus ou moins nette.
La vallée (moins de 1.000 m)
La vie y est facile, la température moyenne est de 15°. La période de végétation est
de 8 à 9 mois. C’est l’étage des CULTURES, des CHAMPS DE FLEURS, des FEUILLUS
comme le chêne, le châtaigner etc.
La forêt (de 1.000 à 2.000 m)
La température moyenne est plus basse : de 5 à 15°. La période de végétation dure
de 6 à 7 mois. C’est l’étage de la forêt où poussent des FORETS DE HETRES et en
montant en altitude, beaucoup de RESINEUX (sapins, pins).
Les alpages (de 2.000 à 3.000 m)
La température moyenne varie de 2 à 5°. Il n’y a pas beaucoup d’arbres car il fait
trop froid, il y a DES GRANDES ETENDUES D’HERBE (les alpages) et la végétation est rare.
La haute montagne (au-delà de 3.000 m)
La température moyenne se situe autour de 0°. Il y a des ROCHES, des NEIGES
ETERNELLES, des GLACIERS et très peu de végétation. Il fait encore plus froid et humide
sur le versant nord qui se trouve longtemps à l’ombre.
Entrée à deux pieds dans l'année 2024 ! Ignorer
Avis
Il n’y a pas encore d’avis.