- Date : 10/10/2024
POINT D'INTERET
La Calanque d’En-Vau est l’une des plus reculée et se trouve encastrée dans de hautes falaises. Une particularité qui fait de cette crique un lieu prisé pour l’escalade mais aussi l’une des calanques les plus grandioses de la région. Sa plage de galets est accessible par un sentier depuis le massif ou par la mer.
Face EST / Ouverture en 1976 par Martine et Christian Guyomar.
En été, les espaces forestiers sont plus exposés aux risques d’incendie. Ainsi, pour protéger les promeneurs et les sites, l’accès aux massifs forestiers est réglementé par le dispositif « Envie de balade », renouvelé chaque année du 1er juin au 30 septembre. Selon les conditions météorologiques, l’accès, y compris par la mer, et la présence dans les massifs forestiers peuvent être autorisés toute la journée (niveaux de danger vert, jaune et orange) ou interdits toute la journée (niveau de danger rouge).
Se renseigner avant de partir en consultant la carte d’accès aux massifs en cliquant ici (le niveau de risque applicable à chaque massif forestier est consultable à partir de 18h pour le lendemain).
SITUATION
Nommée autrefois Directe de la Super Calanque, cette voie superbe a été rééquipée récemment pour des longueurs homogènes. Plusieurs pas sont obligatoires mais il n’y a pas vraiment de piège. Une superbe voie, très esthétique, qui propose une très belle escalade en dalles et murs raides d’excellent calcaire gris, souvent finement sculptées de gouttes d’eau, et qui se déroule juste au-dessus des eaux turquoises et émeraudes de la calanque d’En Vau.
Merci à Benoit pour nous avoir accompagné sur cette course au dessus de l’eau !
CARTOGRAPHIE
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Approche :
De la plage, prendre à main droite en longeant la mer sur les rochers jusqu’au pied d’un couloir raide à droite (sente). Remonter ce couloir jusqu’à la vire du grand rappel, la rejoindre, traverser à gauche jusqu’à contourner le pilier de la voie des Américains (premier pilier rencontré en marchant vers la mer) puis passer un pin. Passage étroit sur la vire (encordement possible)
Il peut être bien de faire la première longueur de la voie Calendal pour s’échauffer un peu avant d’attaquer. Le départ à froid est dur pour les doigts ! Pour cela, rejoindre le rappel (20 m) au bout de la vire, descendre au bord de l’eau, revenir vers le fond de la calanque sur quelques mètres ; la voie démarre au bord de l’eau (attention à ne pas mouiller la corde !).
Voie :
L0 Cote 2 À l’horizontale à gauche, suivre les broches et faire relais à l’endroit où la voie commence à monter (nom inscrit). Il faut arrêter de traverser au moment où on se retrouverait à devoir descendre pour pouvoir continuer.
On commence par un rappel (25 mn) pour atteindre le fil de l’eau pour la première longueur Calendal.
| L0 bis | 6a | Calendal – 25 m En légère ascendance à droite, relais sur la grosse vire, puis aller continuer à gauche le fond de la vire (10 m). |
| L1 | 6b+ | Longueur un peu dure à froid. Départ vers la gauche puis tout droit avant de traverser franchement à droite jusqu’au relais. Très joli avec des prises plutôt bonnes au départ, un poil de placements et ça passe bien, mais ça se gâte autour du troisième ou quatrième point avec deux écailles qui se font presque face : là, les avant-bras s’ouvrent et il n’y a pas grand pied. Encore un pas au-dessus, mais déjà le caillou est excellent et inspire confiance pour la pose des pieds. A noter : un énorme bloc décollé finira par partir juste avant le relais à droite alors méfi ance ! en arrivant. |
| L2 | 6b | Un passage fin au début (on tricote un peu avec les pieds pour comprendre dans quel sens les poser, et ensuite plutôt à droite ou plutôt à gauche ?) puis ça déroule bien. Un pas avec petits pieds et un peu d’allonge, puis ça se calme en 5c/6a peut-être jusqu’au relais en ascendance droite assez loin. Il faut quand même réfléchir ici et là mais pas de surprises. Et un rocher toujours superbe, plein d’écailles et de gouttes d’eau abrasives. Superbe longueur sur une magnifique rocher. |
| L3 | 6a | Avec arrêt au relais intermédiaire, superbe. Le pas le plus dur est au départ de R2, puis ça déroule bien, il y a tout ce qu’il faut et c’est magique.. |
| L4 | 6b+ | Longueur d’anthologie sur un rocher fabuleux !
Départ similaire à la précédente, puis ça se raidit devant un système de petites fissures, écailles et réglettes au rocher très abrasif, Montage de petits pieds en serrage de réglettes plus tard, en me mettant un petit combat dans le pas obligatoire. Un relais 10 m sous le sommet, évitable avec 50 m, mais très bien pour les photos. |
Descente :
Par le Trou du Canon (= descente normale de Castelvieil) ou par une des nombreuses lignes de rappel du secteur. Une descente plus rapide depuis le plateau de Castelvieil par la vire du grand rappel existe.
ACCES AU DEPART
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Animaux -
Végétation
Description
Photothèque de la sortie :
Octobre 2024 :
Informations complémentaires
| type_sortie |
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Pour survivre à l’hiver, certains animaux quittent la montagne pour des cieux plus cléments (migration), d’autres s’endorment bien à l’abri (hibernation), mais un bon nombre d’espèces reste présente et doit s’adapter pour faire face au froid. Les animaux continuent donc de se déplacer pour se nourrir et s’abriter. Pour la plupart, ils se cantonnent à un petit territoire qu’ils arpentent discrètement, attentifs aux risques d’une mauvaise rencontre. Dans la neige fraîche, leurs traces de pas sont facilement visibles. On peut voir quelques empreintes qu’il est difficile de suivre mais parfois de véritables pistes laissent deviner par où l’animal s’en est allé. Cette écriture est plus ou moins facile à déchiffrer. Selon la densité et la température de la neige, l’empreinte sera plus ou moins nette.
La vallée (moins de 1.000 m)
La vie y est facile, la température moyenne est de 15°. La période de végétation est
de 8 à 9 mois. C’est l’étage des CULTURES, des CHAMPS DE FLEURS, des FEUILLUS
comme le chêne, le châtaigner etc.
La forêt (de 1.000 à 2.000 m)
La température moyenne est plus basse : de 5 à 15°. La période de végétation dure
de 6 à 7 mois. C’est l’étage de la forêt où poussent des FORETS DE HETRES et en
montant en altitude, beaucoup de RESINEUX (sapins, pins).
Les alpages (de 2.000 à 3.000 m)
La température moyenne varie de 2 à 5°. Il n’y a pas beaucoup d’arbres car il fait
trop froid, il y a DES GRANDES ETENDUES D’HERBE (les alpages) et la végétation est rare.
La haute montagne (au-delà de 3.000 m)
La température moyenne se situe autour de 0°. Il y a des ROCHES, des NEIGES
ETERNELLES, des GLACIERS et très peu de végétation. Il fait encore plus froid et humide
sur le versant nord qui se trouve longtemps à l’ombre.
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