Pic Encampadana (2494 m)

Nous commençons l’itinéraire en suivant une piste qui part du bout de la route, en direction d’une clôture qui bloque la circulation. Juste à gauche, nous verrons le chemin par lequel nous reviendrons.

Nous grimpons cette pente herbeuse escarpée, jusqu’à ce que nous apercevions au bout d’une clôture en bois. Sur la droite, il y a un chemin, que nous suivrons.
Nous continuons quelques mètres à droite et lorsque la piste trace un virage à gauche, nous la quittons pour faire face à un tronçon hors du chemin qui nous monte jusqu’à une crête, où nous voyons des marques jaunes et un chemin qui, à droite, nous emmène à la plaine du Gèspit et de là à une grande plaine, c’est là que se trouve la borne du Cap de Rep, étant un sommet indéfini, qui devient cependant un magnifique point de vue sur le versant sud de la Principauté.

Nous reprenons le chemin par lequel nous sommes venus, jusqu’à ce que nous trouvions la piste, qui perd un peu de hauteur, pour nous laisser à un carrefour où sur la droite nous irions aux Bordes de Rigoder. Devant nous, nous voyons clairement le Pic dels Maians et la piste de ski que nous allons gravir. Sur la droite, presque parallèle à celle-ci, une autre monte, mais elle fait plus de virages, et nous choisissons d’aller à droite.
La pointe qui marque ce sommet a été entourée d’une clôture robuste, car elle a une coupure par sa veine versant Est, donc, nous n’avons pas pu l’affronter de front, mais nous avons dû nous rendre au télésiège qui y monte, pour y accéder par quelques marches qui ont été activées.
L’itinéraire qui nous reste jusqu’au Pic d’Encampadana est plus qu’évident, car il s’agit de perdre un peu de hauteur, de passer par les bassins d’eau de la station de ski, et de remonter la large crête, jusqu’à couronner la hauteur maximale de l’itinéraire, où, outre un sommet géodésique, nous voyons également un panneau d’information et le poste de contrôle du télésiège qui l’atteint. Malgré toute cette ferraille, la vue panoramique qu’il nous offre sur le nord de la Principauté est assez intéressante.

Du sommet, nous pourrions aller à gauche le long de la piste de ski en direction de la plaine où se trouve le refuge, mais dans notre cas nous choisissons de le faire à droite, en traversant quelques prairies qui nous mèneraient au col du Cap dels Clots, d’où une piste qui s’y arrête également, mais nous n’y arrivons pas, Mais nous perdons de l’altitude hors du chemin, où bon nous semble, jusqu’à ce que nous atteignions un ruisseau, où nous voyons qu’il y a une trace relativement claire du chemin que nous suivons, tout le long de la rive gauche orographique du ruisseau, le faisant confortablement sur un sol herbeux.
Enfin, nous traversons la rivière et rejoignons quelques mètres sur la piste qui nous laisse à côté du refuge gratuit de Ribaescorjada (c’est le nom qui lui a été donné par le gouvernement d’Andorre, bien qu’il puisse être vu écrit séparément ou inclus comme Riba Escorxada), situé à 2075 mètres d’altitude, situé dans ce qui devait être à l’époque un pâturage et qui est aujourd’hui un centre névralgique de la station balnéaire avec des bars, des restaurants, des télésièges, etc. Il a été inauguré en 1981 et a une capacité de 6 places, étant, comme le reste des refuges andorrans, en parfait état.

Nous quittons le refuge par une piste herbeuse en direction du nord-ouest et nous commençons à voir les panneaux jaunes caractéristiques d’Andorre, qui marquent notre marche. Sans aucun doute, nous ferons la section la plus agréable de toute la promenade, puisque le soi-disant chemin de l’Obac de Canillo avance presque flanqué des chutes de la montagne, au milieu de la forêt, avec un itinéraire très évident, à l’extérieur de ce que sont les installations de ski, bien que nous trouvions des poteaux métalliques avec la tête peinte en rouge, qui marquent l’un des circuits de raquettes de ce secteur de Grandvalira.

Nous passons un carrefour, où le panneau est descendu au sol et en assez mauvais état, devant continuer tout droit, à travers la forêt, jusqu’à ce que nous traversions un grand glissement de terrain (il y a des panneaux de signalisation nous avertissant du risque de chutes de pierres) à partir duquel nous perdons modérément de la hauteur, jusqu’à ce que nous traversions le ravin du Riu del Seig, où, après avoir légèrement monté, nous devrons ignorer un chemin que nous verrons sur la gauche, car nous devons continuer tout droit, jusqu’à ce que nous atteignions un nouveau carrefour, en passant par une zone où une balustrade en bois est installée. Si nous allions à droite et descendions, nous nous retrouverions à Canillo, en coupant la route du Forn, par conséquent, dans notre cas, nous devons continuer tout droit, en passant plusieurs fois sous le téléphérique de Canillo, jusqu’à ce que nous arrivions à une clairière, où nous voyons les indicateurs de deux circuits de raquettes et un autre qui marque un chemin alternatif pour gravir le Pic dels Maians. Nous partons le long de la piste herbeuse qui tourner à droite, nous passons à nouveau sous le téléphérique, et tranquillement nous arrivons à côté de la clôture qui barre le passage de la piste par laquelle nous avons commencé cet itinéraire, peu connu, car nous pouvons le considérer en dehors des zones de randonnée les plus courantes de la Principauté.