POINT D'INTERET

Pendant cette randonnée, la flore sera principalement composée de forêts de feuillus qui, au fur et à mesure de notre ascension, seront remplacées par une pinède de pins sylvestres (Pinus sylvestris). Nous y retrouverons également le noisetier (Corylus avellana), avec des feuilles rugueuses, dentées et en forme de pointe, mais aussi le merisier (Prunus avium) et la viorne lantane (Viburnum lantana). Nous y observerons des oiseaux comme la bergeronnette grise (Motacilla alba), le troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes), le rouge-gorge familier (Erithacus rubecula), le merle noir (Turdus merula), la mésange à longue queue (Aegithalos caudatus), la mésange bleue (Cyanistes caeruleus) ou le chardonneret élégant (Carduelis carduelis). Parmi les petits mammifères, nous pourrons facilement observer des écureuils (Sciurus vulgaris). La souris des bois (Apodemus sylvaticus), le campagnol roussâtre (Clethrionomys glareolus) et le lérot (Eliomys quercinus) seront plus difficiles à trouver.

 

SITUATION

C’est l’une des régions les plus alpestres de la Principauté. Vous y trouverez un certain nombre de lacs glaciers, comme les Estanys de Montmantell. Ces derniers sont un des principaux points d’intérêt de cet itinéraire.

Il traverse une grande variété de paysages et permet aux randonneurs d’admirer le superbe Pla de l’Estany ou les étangs intemporels de Montmantell. Il se termine par un point de vue panoramique sur le Pic du Pla de l’Estany, faisant office de frontière au nord.

CARTOGRAPHIE

TEXTE DE LA SORTIE

Nous traversons le premier tunnel et nous tournons à droite. Nous dépassons les bâtiments de Prat Sobirans, et nous continuons sur la piste goudronnée jusqu’à trouver un chemin barré. C’est ici que se trouve le début du sentier du Pla de l’Estany.

Nous abandonnons la piste goudronnée et nous montons par le sentier du Pla de l’Estany. Le chemin continue à monter dans la forêt. Toujours en suivant les indications du Pla de l’Estany, nous arrivons aux bordas de La Coruvilla. Nous continuons à monter par la piste vers le Pla de l’Estany. Nous alternons entre le sentier et la piste jusqu’à arriver au sentier du Rec d’Areny.

Nous prenons le Rec d’Areny qui monte parallèlement à la piste, et nous arrivons peu après au magnifique Pla de l’Estany. Nous suivons les marques du GR-11.1 vers le nord jusqu’au refuge libre de Joan Canut.

Nous suivons les marques du GR-11.1 qui nous mène tout droit au refuge. Le dénivelé du chemin augmente progressivement dans un pré alpin, jusqu’à atteindre le début du chemin de Montmantell.

Nous abandonnons le GR-11.1 et nous prenons à droite en direction des lacs de Montmantell. Le chemin suit le cours de la rivière jusqu’à atteindre la surprenante Pleta de Montmantell. Nous poursuivons notre ascension sur une pente prononcée jusqu’à atteindre une petite cabane de chasseurs. Ici, la vue est splendide.

À partir d’ici, nous devons être attentifs aux balises, car le chemin n’est plus si évident. Nous suivons les points jaunes et les marques d’un ancien GR jusqu’à atteindre le premier lac de Montmantell. Nous longeons le lac par la gauche et nous continuons à monter jusqu’au deuxième lac de Montmantell.

Depuis l’extrémité ouest du deuxième lac de Montmantell, nous continuons sur le chemin qui se dirige vers l’ouest. Peu après, le chemin prend un virage à 180º et termine sur du plat jusqu’au Port d’Arinsal.

De la, soit on peut continuer sur la crète du Pic Bareytes / Pic pla de l’estany ou de l’autre coté pour admirer les 3 lacs d’Angonella.

Demi – tour !

ACCES AU DEPART

Depuis la France, on passe par le Pas de la Case, on traverse jusqu’avant la ville d’Andorre la Vieille, on passe par le tunnel puis on remonte la vallée direction Massana,

Description

Photothèque de la sortie :

Septembre 2023 :


 

Informations complémentaires

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Avis

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Pour survivre à l’hiver, certains animaux quittent la montagne pour des cieux plus cléments (migration), d’autres s’endorment bien à l’abri (hibernation), mais un bon nombre d’espèces reste présente et doit s’adapter pour faire face au froid. Les animaux continuent donc de se déplacer pour se nourrir et s’abriter. Pour la plupart, ils se cantonnent à un petit territoire qu’ils arpentent discrètement, attentifs aux risques d’une mauvaise rencontre. Dans la neige fraîche, leurs traces de pas sont facilement visibles. On peut voir quelques empreintes qu’il est difficile de suivre mais parfois de véritables pistes laissent deviner par où l’animal s’en est allé. Cette écriture est plus ou moins facile à déchiffrer. Selon la densité et la température de la neige, l’empreinte sera plus ou moins nette.

La vallée (moins de 1.000 m)
La vie y est facile, la température moyenne est de 15°. La période de végétation est
de 8 à 9 mois. C’est l’étage des CULTURES, des CHAMPS DE FLEURS, des FEUILLUS
comme le chêne, le châtaigner etc.
La forêt (de 1.000 à 2.000 m)
La température moyenne est plus basse : de 5 à 15°. La période de végétation dure
de 6 à 7 mois. C’est l’étage de la forêt où poussent des FORETS DE HETRES et en
montant en altitude, beaucoup de RESINEUX (sapins, pins).
Les alpages (de 2.000 à 3.000 m)
La température moyenne varie de 2 à 5°. Il n’y a pas beaucoup d’arbres car il fait
trop froid, il y a DES GRANDES ETENDUES D’HERBE (les alpages) et la végétation est rare.
La haute montagne (au-delà de 3.000 m)
La température moyenne se situe autour de 0°. Il y a des ROCHES, des NEIGES
ETERNELLES, des GLACIERS et très peu de végétation. Il fait encore plus froid et humide
sur le versant nord qui se trouve longtemps à l’ombre.