- Date : 10/01/2021
POINT D'INTERET
La vallée de la Barguillière, ou plus simplement la Barguillière (ou Barguillère, anciennes graphies : Barquilière, Berquilière), est une petite dépression au pied du massif de l’Arize, en Ariège. La Barguillère est une vallée, au sens administratif du terme, à la fin de l’époque carolingienne : la vallée Agulhera ou Agulhassa, toponyme qui s’est transformé en Barguillère (Val Aguler > Bargullière).
Elle fait une quinzaine de kilomètres de long, d’est en ouest, de Foix à la source de l’Arget au Pic de Fontfrède. Elle était autrefois réputée pour sa ferronnerie artisanale, notamment pour les clouteries de Ganac. Ici affleure essentiellement l’intrusion granitique de Foix. Mise en place à la fin du plissement hercynien (entre 270 et 300 millions d’années), elle est constituée de granodiorites riches en quartz, feldspaths et micas (minéraux classiques de ces roches). Lors du plissement pyrénéen (45 millions d’années) et surtout lors des réajustements postérieurs, ce massif granitique s’est effondré, ce qui explique son importante altération actuelle en surface et sa position en creux dans le paysage. Cette situation et l’épaisseur de la couverture de débris d’altération en font un très important réservoir en eau souterraine. Bien que l’on n’ait pas pu identifier de gîtes primaires d’or, le massif de l’Arize a été l’un des producteurs principaux de ce métal pour les différents placers détectés en aval. En effet, la présence d’or dans l’Ariège et le Salat trouve certainement son origine dans la richesse en paillettes des alluvions de leurs affluents descendant du massif de l’Arize, comme l’Arget.
Lors de la dernière glaciation Würm, on sait que les glaciers sont arrivés jusqu’à Foix, créant un lac au nord-est de la Barguillère, au
niveau du quartier de Sibian. Il en reste des dépôts varvés (dépôts rythmiques annuels) qui constituent de véritables archives de cette époque. La métallurgie du fer joua un rôle important dans l’histoire de la Barguillère, comme dans tout le comté de Foix. La première mouline (forge mue par l’énergie hydraulique) est attestée en 1349 à Andronne. À partir de là, les forges furent toujours nombreuses : 2 aux XIVe – XVe siècles, 6 au XVIe, 4 aux XVIIe et XVIIIe, et enfin 3 au XIXe siècle. Les principales furent celles d’Andronne, de Ganac, de Brassac et de Saint-Pierre-de-Rivière, auxquelles s’ajoutait un grand nombre de martinets, permettant le travail du fer. L’originalité de la métallurgie en Barguillère fut l’importance des fabriques d’outils, dont les dernières cessèrent leur activité dans les années 1950, mais aussi de la clouterie, qui faisait vivre des centaines de personnes. En 1885, alors que les forges avaient déjà disparu, on comptait encore une centaine de clouteries employant plus de 700 cloutiers ; en 1914, il restait 30 ateliers et 15 en 1930. Derniers représentants de cette tradition, deux ou trois cloutiers exerçaient encore vers 1950, à la morte-saison.
SITUATION
Traversée de la forêt domaniale du consulat de Foix : connue dès le XIIIe siècle, le consulat était l’administration municipale autant que le territoire sur lequel elle s’exerçait. Dans la haute Ariège, il y eut de très grands consulats qui géraient des montagnes et des forêts. Celui de Foix recouvrait 23 des communes actuelles, de Saint-Jean de Verges à Amplaing et du Bosc à Soula. Depuis l’octroi de coutumes par le comte de Foix en 1290, confirmé par jugement de la Réformation des Forêts en 1670, les habitants de tous les villages avaient des droits d’usage sur toutes les forêts du consulat. C’est certainement cet usage en commun qui fit qu’après la Révolution et la disparition du « consulat de Foix », les forestiers conservèrent cette appellation qui reflétait une gestion forcément commune de forêts. La forêt y occupe une grande partie de l’espace et le hêtre autrefois dominateur (servant de combustible pour les forges) et y côtoie aujourd’hui les résineux (matière première pour la pâte à papier).
Le chemin, sur sa partie haute, suit le tour de la Barguillère (blottie au pied du Massif de l’Arize elle est traversée par l’Arget qui y prend sa source) et offre de très belles vues, selon les conditions météo sur les 3000 Ariégeois (Montcalm) et jusqu’au Mont Valier dans le Couserans, ce n’était pas le cas le 10 Janvier 2020 où la neige et le brouillard étaient de la partie.
CARTOGRAPHIE
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Du centre de Brassac (600 m), à la mairie, on continue au dessus, pour chercher sur la droite en montant le parking de la Fargue. On avance d’environ 100 m sur la route et on prend pied le sentier de gauche qui traverse le torrent (panneau d’indication vert avec balisage jaune). On amorce la montée par un tracé assez étroit en pente assez raide pour un départ.
En montant sur notre droite, on peut jeter un coup d’oeil en face de nous sur les maisons les plus hautes de Brassac » Les Coumelles ». On continue la montée en passant par le Pla d’Amont (730 m), qui traverse juste après la route forestière (960 m) sans la suivre et permet d’éviter ainsi 3 longs lacets, là aussi par un raidillon, on passe au bas du Roc de la Bazerque, par la fontaine de Goute Escure, pour parvenir à nouveau à la route forestière, à nouveau un raidillon, qui arrive enfin au col du Calmil (1109 m),
Du col, on remonte tout droit une crête. Le cheminement amène par 3 ressauts ainsi à la cabane de l’Homme Mort (1399 m), point culminant pour la journée compte tenu de la météo.
Le retour se fait en en revenant sur ses pas jusqu’au col du Calmil (1109 m) dont la desente s’y fait, par bonnes neiges, rapidement.
Au lieu de tourner, en descente sur la gauche, on reste sur une ligne de traverse plus haut, on y coupe 2 fois une route foretière, et on arrive à plusieurs bifurcations (toujours à gauche) qui permettraient de revenir rapidement sur Brassac. En restant sur la droite, on continue de descendre… Encore un panneau, le Massadel (860 m) et sa dernière bifurcation sur la gauche pour retour direct Brassac.
On reste toujours tout droit pour poursuivre la descente jusqu’à Ganac quartier Pey-Jouan,
A partir de là, il ne restera que la route jusqu’à Brassac pou rentrer au parking.
ACCES AU DEPART
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Description
En 2021 : Janvier
Additional information
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Pour survivre à l’hiver, certains animaux quittent la montagne pour des cieux plus cléments (migration), d’autres s’endorment bien à l’abri (hibernation), mais un bon nombre d’espèces reste présente et doit s’adapter pour faire face au froid. Les animaux continuent donc de se déplacer pour se nourrir et s’abriter. Pour la plupart, ils se cantonnent à un petit territoire qu’ils arpentent discrètement, attentifs aux risques d’une mauvaise rencontre. Dans la neige fraîche, leurs traces de pas sont facilement visibles. On peut voir quelques empreintes qu’il est difficile de suivre mais parfois de véritables pistes laissent deviner par où l’animal s’en est allé. Cette écriture est plus ou moins facile à déchiffrer. Selon la densité et la température de la neige, l’empreinte sera plus ou moins nette.
La vallée (moins de 1.000 m)
La vie y est facile, la température moyenne est de 15°. La période de végétation est
de 8 à 9 mois. C’est l’étage des CULTURES, des CHAMPS DE FLEURS, des FEUILLUS
comme le chêne, le châtaigner etc.
La forêt (de 1.000 à 2.000 m)
La température moyenne est plus basse : de 5 à 15°. La période de végétation dure
de 6 à 7 mois. C’est l’étage de la forêt où poussent des FORETS DE HETRES et en
montant en altitude, beaucoup de RESINEUX (sapins, pins).
Les alpages (de 2.000 à 3.000 m)
La température moyenne varie de 2 à 5°. Il n’y a pas beaucoup d’arbres car il fait
trop froid, il y a DES GRANDES ETENDUES D’HERBE (les alpages) et la végétation est rare.
La haute montagne (au-delà de 3.000 m)
La température moyenne se situe autour de 0°. Il y a des ROCHES, des NEIGES
ETERNELLES, des GLACIERS et très peu de végétation. Il fait encore plus froid et humide
sur le versant nord qui se trouve longtemps à l’ombre.
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