Margalide Le Bondidier (1879-1960) et son mari Louis, fixés dans les Pyrénées au début des années 1900, deviennent à la fois des pyrénéistes accomplis du point de vue des ascensions (nombreux 3000 mètres, pratique du ski), mais aussi de grands défenseurs de la nature pyrénéenne et du patrimoine humain. Ils créent en 1920 le Musée Pyrénéen de Lourdes, dirigé conjointement par Louis et Margalide, puis par Margalide seule jusqu’en 1960 avec comme objectif :
1 ) présenter une synthèse des arts et traditions populaires de la chaîne des Pyrénées entre Bayonne à Perpignan et pour les deux versants .
2 ) réunir et conserver les documents écrits et iconographiques du Pyrénéisme tel que l’avait défini Beraldi, à savoir l’histoire de la découverte, de la conquête des Pyrénées, de leur exploitation.
Ce musée est « le seul à proposer une véritable synthèse des connaissances relatives à la totalité du massif pyrénéen » (Dictionnaire des Pyrénées, Privat, 2000). Margalide Le Bondidier s’y est particulièrement attachée à l’ethnographie et à l’habitat pyrénéen grâce à la construction, de ses mains, de maquettes de villages des deux versants.