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POINT D'INTERET
Les sources de la Garonne :
Hypothèse initiale formulée au XVIIIe siècle par Ramond de Carbonnières.
Le 19 juillet 1931 découvert par Norbert Casteret. À l’aide de 60 kg de fluorescéine (colorant), il apporte la preuve formelle du parcours souterrain des eaux perdues qui réapparaissent au Val d’Aran, au lieu-dit Uelhs deth Joèu. Suite au retentissement de cette découverte, dont tout le monde ou presque se doutait, Norbert Casteret en conclura que la source de la Garonne doit être située en Aragon et non au Val d’Aran sis en Catalogne.
Pour les Aranais, le coup fut rude : se faire voler la source de la Garonne, le principal fleuve des Pyrénées ! C’est là que l’état centralisateur, ¡ Espaňa una ! , va jouer un rôle important en imposant la langue espagnole dans tous les documents administratifs y compris dans la toponymie. Exit le terme de « Garona » pour désigner un torrent, lequel n’était écrit pratiquement nulle part, que l’on remplacera par río au mépris de la langue locale arriu ou riu. Mais sur les cartes des années 1950 figuraient encore deux garonnes qui se rejoignent à Las Bordes (en aranais, Es Bòrdes que vous prononcerez « Ez Bôrdes ») où se trouvait jadis la forteresse médiévale de Castel-León : il s’agissait de la Garona de Ruda et de la Garona deth Joèu. Mais aujourd’hui les Aranais ont gagné en autonomie et ont rétabli en partie leur langue et rectifié la toponymie du Val d’Aran : exit la Garona deth Joèu remplacée par l’ Arriu deth Joèu ; torrent qui prend sa source au lieu-dit Uelhs deth Joèu.
Conclusion, : La Garonne « Fleuve français qui prend sa source en Aragon (Espagne) au pied du glacier des Barrancs, laquelle est située à 3 000 m d’altitude sur la face nord du pic d’Anéto. S’engouffre dans le lac des Barrancs où il reçoit les eaux du glacier des Tempêtes, puis dévale le vallon des Barrancs, où il reçoit les eaux du glacier d’Anéto. Rejoint le plan des aigualluts où il est abondé par le ruisseau du Barranc de l’ Escalèta (vallée par laquelle on accède au col Alfred et au col des Moulières). Ensuite se jette dans le Forau des aigualluts, lequel est fautivement appelé en France Trou du Toro, où ses eaux disparaissent sur un fond sablonneux. Après un parcours souterrain d’environ 4 km en direction de l’Est, sous la chaine calcaire reliant la Tüca Blanca à la Tüca de Bargas, le cours d’eau ressort à l’Artiga de Lin au Val d’Aran (Catalogne) au lieu-dit, en gascon luchonnais, « Gwélh de Jwéw », que les Aranais écrivent avec un pluriel judicieux Uelhs deth Joèu. Puis, le cours d’eau descend le vallon de Joèu en direction de l’Est jusqu’à « Es Bordes » où il est rejoint par la « Garona de Ruda ». Enfin le fleuve prend la direction du Nord, traverse tout le Val d’Aran et entre en France au lieu dit le Pont du Roy, où son parcours n’est plus l’objet de la moindre contestation
SITUATION
CARTOGRAPHIE
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De l’Artiga de Lin (1460 m), monter tout d’abord au col du Toro (2235 m).
Du parking, ce col paraît plus rapidement accessible mais il faut compter près de 600 mètres à monter par un cheminement parfois pentu (3 passages avec cordes fixes et câbles d’acier). Cette portion, raide, se parcours assez vite malgré tout.
A proximité du lac, il faut alors redescendre légèrement sur le replat où serpente le torrent. L’endroit est tout proche de la Besurta (parking principal pour la voie normale de l’Aneto) mais cela reste tranquille voire d’isolé.
Il faut alors remonter dans le vallon en face, ne pas chercher à aller sur le col d’Alfred, mais rester sur la droite … jusqu’au pic des Salenques, la crête ne pose aucune difficulté. Du sommet, l’aspect minéral du massif de la Maladeta prend toute son ampleur.
La crête Salenques-Tempêtes impose sa rudesse avec cet enchaînement de murailles, ressauts, gendarmes et brèches.
Pour la descente, prendre pied dans le large cirque granitique et descendre dans la vallée de l’Escaleta jusqu’à un petit étang où il faut remonter quelques dizaines de mètres jusqu’au coth des Aranesos (2448 m) où le couloir Nord Ouest de la Forcanada est bien visible.
Un sentier difficile et croulant amène à l’estanhon des Pois (2054 m) où la Forcanada, encore elle, montre toute sa sévérité.
Le sentier est rude et descend très vertical (attention en cas d’humidité) et enfin, on retrouve la prairie puis la route forestière qu’on prend sur la gauche pendant 10 mn.
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Animaux
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Végétation
Description
Photothèque de la sortie :
En 2021 :
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Pour survivre à l’hiver, certains animaux quittent la montagne pour des cieux plus cléments (migration), d’autres s’endorment bien à l’abri (hibernation), mais un bon nombre d’espèces reste présente et doit s’adapter pour faire face au froid. Les animaux continuent donc de se déplacer pour se nourrir et s’abriter. Pour la plupart, ils se cantonnent à un petit territoire qu’ils arpentent discrètement, attentifs aux risques d’une mauvaise rencontre. Dans la neige fraîche, leurs traces de pas sont facilement visibles. On peut voir quelques empreintes qu’il est difficile de suivre mais parfois de véritables pistes laissent deviner par où l’animal s’en est allé. Cette écriture est plus ou moins facile à déchiffrer. Selon la densité et la température de la neige, l’empreinte sera plus ou moins nette.
La vallée (moins de 1.000 m)
La vie y est facile, la température moyenne est de 15°. La période de végétation est
de 8 à 9 mois. C’est l’étage des CULTURES, des CHAMPS DE FLEURS, des FEUILLUS
comme le chêne, le châtaigner etc.
La forêt (de 1.000 à 2.000 m)
La température moyenne est plus basse : de 5 à 15°. La période de végétation dure
de 6 à 7 mois. C’est l’étage de la forêt où poussent des FORETS DE HETRES et en
montant en altitude, beaucoup de RESINEUX (sapins, pins).
Les alpages (de 2.000 à 3.000 m)
La température moyenne varie de 2 à 5°. Il n’y a pas beaucoup d’arbres car il fait
trop froid, il y a DES GRANDES ETENDUES D’HERBE (les alpages) et la végétation est rare.
La haute montagne (au-delà de 3.000 m)
La température moyenne se situe autour de 0°. Il y a des ROCHES, des NEIGES
ETERNELLES, des GLACIERS et très peu de végétation. Il fait encore plus froid et humide
sur le versant nord qui se trouve longtemps à l’ombre.
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