- Date :
POINT D'INTERET
On y trouve :
. Brame du cerf (en saison automnale)
. Cayolars :
Terme employé en Basse-Navarre, en Soule, mais aussi en Haut-Béarn. Il désigne initialement un abri de berger en pierre, assez sommaire. Le mot s’emploie pour la cabane du berger, en montagne, ainsi que le parc à brebis, pour le gîte du troupeau, et le terrain de pâturage autour pour le nourrir, qui peut être étendu. Dans la tradition souletine, le cayolar (ou kaiolar) désigne à la fois une parcelle collective de pâturage en montagne, délimitée par des repères naturels (ruisseaux, rochers, forêts), et l’organisation sociale qui en découle. Chaque cayolar est partagé entre plusieurs maisons, souvent regroupées en une association pastorale. La participation se mesure en txotx, unité correspondant à un quota de brebis laitières (souvent entre 60 et 100). En fonction du nombre de txotx détenus, les familles se répartissent les jours de présence sur le site.
Le cayolar n’est donc pas seulement une construction, mais un système pastoral structuré, propre à la Soule et à d’autres provinces basques, où les éleveurs eux-mêmes, membres des maisons du village, assurent les tâches pastorales en alternance
. Champignons acrobates (Faune / Flore)
Sur les troncs des hêtres, ces hôtes, étranges champignons, à la forme d’un sabot de cheval aux stries de croissance de couleur brune, et à la face inférieure doté de minuscules pores. Leur carte d’identité ? Polypores amadouviers, parasites réguliers du hêtre, mais bons indicateurs de naturalité de la forêt. Ce champignon, réduit en poudre est, depuis la Préhistoire, utilisé pour l’allumage des feux.
SITUATION
Au coeur des Pyrénées basques, la ballade qui est proposée ici permet une progression dans un cadre magnifique, avec des vues spectaculaires. Gagner les crêtes semble à priori fastidieux, le pic d’Irau étant hérissé de falaises imposantes et reste énigmatique quant à son accès. Cette randonnée figure parmi les plus belles de la région de Garazi (de St-Jean-Pied-de-Port). Mais elle est réservée à des randonneurs expérimentés habitués à ce type de terrain et qui devront choisir la sente la plus optimale. On peut éviter la crête de Malbey en passant par les bordes pour rejoindre le col d’Errekaxaro,et pour le retour, on peut opter pour un Aller-Retour par le même chemin, ou, depuis le col d’Irau ouest, revenir par le Gr10 et Intzarraski, puis traverser la crête d’Ithurranburu puis basculer coté est pour rejoindre les fermes d’altitude d’Eiheraldea puis Salaberria et descendre par la piste vers Ezpelxilo.
Nichée dans la vallée un peu oubliée d’Estérenguibel, se trouve l’Iraukotuturru (ou Pic d’Irau). En passant par le bas de la vallée, au départ sur une route forestière, le sentier de mérite de l’arpenter. En poursuivant, la montée se poursuit en balcon par la crête du Malbey et la descente par la crête nord-ouest, en font une belle sortie à ne pas manquer.
CARTOGRAPHIE
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Balisage : pas de balisage
Se rendre au fond de la vallée d’Estérenguibel (Kampoinea) puis en suivant la piste au pont d’Ezpelxilo où vous vous garez.
Ne pas traverser le pont, continuer sur la piste qui commence à monter. Après une traversée montante, elle enchaîne des lacets (6), puis nouvelle traversée montante et 2 nouveaux lacets. On arrive au point 644m.
Laisser là la piste carrossable qui va continuer vers des cayolars pour emprunter la vieille piste d’Uhaltzagi. Cette piste que nous avons trouvé encombrée de fougères, va faire 2 lacets et nous mener à crête d’Uhaltzagi.
Crête d’Uhaltzagi et de Malbei :
La crête atteinte, suivre vers le sud-est la vieille piste entre les fougères, puis atteindre une hauteur dégagée et herbeuse. Continuer vers le sud, puis le sud-est et atteindre la hauteur dégagée du Malbei 852m. Continuer à présent vers le sud/sud-ouest, encore en suivant une piste, puis lorsqu’elle vire et descend côté droit, par un sentier de crête.
Ce sentier va nous permettre de progresser sans problème majeur, esquivant les difficultés éventuelles. Un escarpement rocheux sera à gravir par un petit couloir.
Ce sentier nous mènera au col d’Errekaxaro 895m environ où nous rejoint le chemin venant de la piste passant par les bordes de Malbei.
Le sentier de transhumance de la face Est du pic d’Irau :
A ce niveau commence le sentier spectaculaire, ancien sentier de transhumance qui traverse le flanc EST du pic d’Irau. Ce sentier alternera des traversées herbeuses avec le franchissement d’escarpements rocheux où des marches ont été taillées dans le rocher.
Il épousera les contours de la zone traversée et nous aurons une vue spectaculaire sur les 2 pics d’Irau. Dans une partie rectiligne, il faudra traverser avec prudence une partie éboulée. Après les derniers escarpements, on rejoint les estives du col d’Irau Est, que l’on traversera pour rejoindre les 2 cayolars qui suivent.
L’ascension de l’Iraukotuturru :
Les cayolars dépassés, on entamera une courbe montante vers l’ouest pour commencer l’ascension du pic d’Irau.
Très vite, on trouvera une sente qui grimpe le long de l’arête EST tout en restant dans la zone herbeuse. On passera ainsi devant 2 stèles, une petite dédiée à berger, et l’autre plus imposante à Olaia, une « gudari ».
On pourra encore remonter presque jusqu’au pied des premiers rochers qui occupent la partie supérieure de la montagne.
Plutôt que de chercher une sente qui essaie de grimper entre eux, il est plus simple de suivre une sente horizontale qui nous ramène dans l’axe sud du sommet, presque dans l’axe du 1er cayolar du col ouest d’Irau. Le versant est alors herbeux jusqu’au sommet et en herbe rase. En petits lacets, on pourra grimper jusqu’en haut.
Iraukotuturru 1152m. Pieu métallique marquant le sommet et plaque avec la mention « Pic d’Irau 1152m ».
Le Pic d’Irau ayant un sommet nord et un sommet sud, nous sommes sur le sommet sud plus haut de 1 ou 2 m du sommet nord, mais facile à atteindre. L’ascension du sommet nord est rare car elle est délicate et nécessite le franchissement d’une brêche très aérienne sur une sente étroite.
Demi-tour, même cheminement par les crètes de Malbey.
Le vent fort a empêché de poursuivre sur la crête nord ouest (objectif initial)
———–
A savoir : revenir par l’arête nord-ouest en suivant des sentes qui longent la ligne de crête. Ces sentes permettent de feinter les principales difficultés mais nécessitent une prudence accrue.
Cet itinéraire doit être parcouru impérativement avec le beau temps et par terrain sec.
Ne pas chercher depuis le sommet à la joindre directement. En effet, il y a des a-pics qu’on ne peut franchir. On descendra donc vers le sud-ouest vers un replat herbeux, mais avant de l’atteindre, on cherchera une bonne sente qui se dirige vers le nord-ouest. L’objectif est de rejoindre la crête juste avant la premiere proéminence (1091m) de la crête. Diverses zones rocheuses seront à traverser, parfois malaisées à franchir.
La crête rejointe on trouve le sentier de crête que l’on va suivre. Il grimpe sur la proéminence, feintant les derniers mètres. La partie suivante de la crête est rocheuse et descendante de près de 100m de dénivelé. Le sentier reste à son pied, versant ouest, et avec lui, on va descendre prudemment. On retrouvera la crête vers 993m.
On poursuivra ainsi vers le nord en suivant un sentier qui traverse des zones faciles et esquive les difficultés. Parfois des zones rocheuses seront à traverser avec prudence.
Après avoir traversé un point bas à 926m, ce sera un nouveau point haut à 962m. Le sentier de crête nous permet de le gravir et nous le feront. La direction devient plein nord à présent et nous dirige vers le dernier point haut rocheux de la crête qui ici prend le nom d’Athekaxabale. C’est ce dernier point haut rocheux qui nous posera problème. En effet, la suite est verticale et s’avère délicate à descendre. On reviendra en arrière sur 80m environ pour emprunter un petit couloir qui nous descend de l’abrupt rocheux. Le bas est malaisé, mais on prend pied dans la fougeraie, d’où on rejoindra l’espace herbeux au nord de l’abrupt rocheux.
La partie délicate est terminée, on se trouve devant un espace clôturé que l’on va contourner en suivant un sentier bien tracé ( d’abord plat coté nord, puis descendant vers l’Est, puis on revient vers le sud, rejoignant un bois. le sentier nous mène vers un portail d’entrée à une prairie et sa piste d’accès.
Descente par la piste et fin de randonnée :
C’est donc par la piste que nous descendons dans la vallée. Il convient de la suivre tout le temps. Elle contournera la montagne, fera un lacet, reviendra par le vallon de l’Intzarraskiko erreka. Au bas on passera à côté d’une bergerie avant de rejoindre la piste qui, du pont d’Ezpelxilo, monte vers les fermes d’altitude d’Etxebarnea et Salaberria.
Et c’est en suivant cette partie de piste qu’on rejoint le pont d’Ezpelxilo, notre lieu de départ.
ACCES AU DEPART
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Animaux -
Végétation
Description
Photothèque de la sortie :
Septembre 2025
Informations complémentaires
| type_sortie |
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Pour survivre à l’hiver, certains animaux quittent la montagne pour des cieux plus cléments (migration), d’autres s’endorment bien à l’abri (hibernation), mais un bon nombre d’espèces reste présente et doit s’adapter pour faire face au froid. Les animaux continuent donc de se déplacer pour se nourrir et s’abriter. Pour la plupart, ils se cantonnent à un petit territoire qu’ils arpentent discrètement, attentifs aux risques d’une mauvaise rencontre. Dans la neige fraîche, leurs traces de pas sont facilement visibles. On peut voir quelques empreintes qu’il est difficile de suivre mais parfois de véritables pistes laissent deviner par où l’animal s’en est allé. Cette écriture est plus ou moins facile à déchiffrer. Selon la densité et la température de la neige, l’empreinte sera plus ou moins nette.
La vallée (moins de 1.000 m)
La vie y est facile, la température moyenne est de 15°. La période de végétation est
de 8 à 9 mois. C’est l’étage des CULTURES, des CHAMPS DE FLEURS, des FEUILLUS
comme le chêne, le châtaigner etc.
La forêt (de 1.000 à 2.000 m)
La température moyenne est plus basse : de 5 à 15°. La période de végétation dure
de 6 à 7 mois. C’est l’étage de la forêt où poussent des FORETS DE HETRES et en
montant en altitude, beaucoup de RESINEUX (sapins, pins).
Les alpages (de 2.000 à 3.000 m)
La température moyenne varie de 2 à 5°. Il n’y a pas beaucoup d’arbres car il fait
trop froid, il y a DES GRANDES ETENDUES D’HERBE (les alpages) et la végétation est rare.
La haute montagne (au-delà de 3.000 m)
La température moyenne se situe autour de 0°. Il y a des ROCHES, des NEIGES
ETERNELLES, des GLACIERS et très peu de végétation. Il fait encore plus froid et humide
sur le versant nord qui se trouve longtemps à l’ombre.
































































































































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