1/ Le choix du bon litrage
Si vous optez pour un trek avec portage, vous aurez besoin d’un sac d’une trentaine de litres. Il accueillera cape de pluie, veste de protection, rations à la journée (eau/nourriture) et autres appareils photo.
Pour une randonnée de 2/3 jours avec nuit en refuge, il vous faudra vous tourner vers un sac d’environ 50 litres. Capable d’accueillir votre sac de couchage, plus de vivres, accessoires de popote, vêtements de rechange et trousse de toilettes.
Trek en autonomie et grande randonnée. Tournez-vous vers un litrage supérieur à 60/70 litres. Votre sac devra contenir le « barda » nécessaire pour plusieurs jours d’autonomie. Attention à régler correctement votre sac avant de partir car son calage optimal selon votre charge et votre morphologie est indispensable pour le confort de votre marche.
2/ Le bon réglage
Le principe d’un bon portage est la répartition des charges. Pour que les bretelles épousent les épaules sans exercer de pression, la charge doit être, pour l’essentiel, portée par le bassin. Voici dans l’ordre les opérations à suivre :
Remplir le sac à dos avant de composer l’ajustement qui correspond à votre morphologie.
Régler la distance entre les bretelles et la ceinture lombaire en fonction de la taille. Il existe deux grandes familles de réglages :
– système à ruban auto-agrippant. Une sangle Velcro se cale sur un espalier gradué permettant de régler la hauteur du dos. Cette sangle vient encercler les bretelles.
– systèmes tubulaires et rails coulissants. Les bretelles glissent sur des rails et sont bloquées à la taille souhaitée. Cette option permet un réglage fin et un amorti du sac pendant la marche
Desserrer toutes les sangles et les courroies du sac.
Mettre le sac sur le dos.
Ajuster la ceinture abdominale autour du bassin. Cette partie du corps doit porter l’essentiel de la charge.
Ajuster la longueur des bretelles. Elles doivent reposer sur les épaules afin que le sac soit bien en place sur le dos.
Si besoin, ajuster la distance entre les bretelles et la ceinture lombaire afin que le sac soit placé au bon niveau sans que la pression soit trop forte sur les bretelles.
Ajuster les rappels de charge situés en haut des bretelles (parfois en bas) pour plaquer le sac sur le dos. Ces rappels définissent l’espace entre le sac et les épaules. Plus celui-ci est serré, plus les épaules sont sollicitées.
Ajuster la sangle de poitrine pour obtenir une stabilité optimale. Veiller à ne subir aucun point de contact désagréable.
Ce réglage est parfois un peu laborieux la première fois. Quelques essais peuvent être nécessaires avant de trouver le bon réglage. Des marques proposent plusieurs tailles de dos, à choisir selon votre morphologie. De même, des modèles spécifiquement destinés aux femmes sont aujourd’hui disponibles sur le marché.
3/ Un bon remplissage
Un bon remplissage permet de répartir le poids. Il faut éviter les déséquilibres latéraux et les effets de levier en plaçant le plus lourd le plus près du dos. Il permet aussi une bonne répartition du contenu en fonction de l’intérêt de chaque chose et de sa fréquence d’utilisation. Le principe est de ne pas avoir d’éléments « pendouillant » à l’extérieur du sac et de ne pas avoir à ouvrir le sac constamment.
Au fond du sac : les choses légères (sac de couchage). Sur les modèles permettant un accès direct au fond de sac, on place aussi des vêtements utiles dans la journée.
Le long du dos et au-dessus du fond de sac : les choses les plus lourdes (gamelle, réchaud, tente, nourriture du soir…)
Dans la partie haute et les poches latérales : affaires utiles à la journée en prenant soin de bien équilibrer les poches.
Sous la poche supérieure : clefs et papiers.
Dans la poche supérieure : objets les plus couramment utilisés ou fragiles.
Lorsque le sac comporte une poche de ceinture, on peut y glisser quelques barres de céréales ou appareil photo numérique.
Les matelas sont souvent trop encombrants pour être portés dans le sac. Ils seront souvent placés au-dessus de la poche principale ou accrochés par des sangles. Attention, si vous avez opté pour un matelas autogonflant type « Thermarest ». Il sera préférable de le laisser à l’intérieur du sac pour le préserver des déchirures.
Ne pas oublier d’ajuster les sangles de compression pour éviter les mouvements à l’intérieur du sac.
Apprendre à limiter le poids de votre sac. Vous ne devez pas dépasser le quart de votre poids. Veillez également à vous hydrater fréquemment. Une gourde souple à pipette sera indispensable pour ne pas devoir « déposer » votre sac pour attraper votre réserve d’eau.
4/ Le choix du type de sac
Oubliez les valises type « Samsonite » et autres sacs de voyage en toile avec roulettes. Le standard capable de passer dans toutes les situations (avec ou sans portage de vos bagages) est le « duffle bag ». Un type de sac de forme pelochon, conçu en PVC et bénéficiant d’une protection étanche grâce à ses coutures thermosoudées (attention aux coutures !) un montage simplissime, souple et résistant. Choisir un litrage supérieur à 60 litres. Il bénéficie souvent de bretelles amovibles, utiles lors des étapes de transition. De nombreuses marques proposent ce type de sac (The North Face, Salewa, Tatonka, Quechua, Samsonite…).
3 conseils
– Compartimenter vos affaires (un conseil également applicable lorsque vous embarquez un sac de voyage) : sacs en coton pour les vêtements, sacs imperméables pour la nourriture et tout produit liquide ou générateur d’odeurs…
– Même si votre sac est censé résister aux intempéries, un sursac est fort utile pour éviter un temps de séchage désagréable (également applicable pour votre sac à la journée…).
– Si vous ne partez pas seul, pensez à répartir les charges « communes »…
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