A seulement 19 ans, il se lance en solo dans les Grandes Jorasses.
En 2002, il découvre l’Himalaya et ses très hauts sommets en gravissant le Cho Oyu. Suivront le Broadpeak, une première ascension du Nanga Parbat, une antécime du Shishapangma.
Il ne quitte plus les 8.000…
En 2011, il mène un projet sur l’Everest (Népal) qui attire les regards de la communauté internationale sur les problèmes liés au changement climatique. Il installe une station météo sur le toit du monde sous le regard de plusieurs équipes de journalistes dépêchées sur place. Distingué par un Piolet d’Or, Nardi a aussi grimpé le K2 (Pakistan) ou encore une voie très technique sur le Bhagirathi (Inde).
Depuis 2013, c’est sur le Nanga Parbat que Nardi avait jeté son dévolu. Seul ou accompagné (par Elisabeth Revol notamment).
Lors de sa quatrième tentative, il quitte l’expédition quelques jours avant que Txikon, Moro et Sadpara arrivent au sommet du Nanga en hiver. Cette première hivernale se fait donc sans Nardi mais qu’importe. Ce qu’il souhaite ce n’est pas le sommet à tout prix, c’est une voie bien particulière. Cet Eperon Mummery qui le fait tant rêver. En 2013, de retour de sa première tentative il écrit ces mots : « la voie depuis le camp de base n’est pas très difficile, mais c’est très dangereux à cause des crevasses et de l’exposition à de grosses avalanches qui viennent des pentes plus hauts et de grands séracs ».
Il décède sur les pentes avec son compagnon de cordée Tom Ballard fin février 2019 au Nanga Parbat