- Date : 09/11/2024
POINT D'INTERET
Située entre les villages d’El Tarter et de Canillo, la vallée d’Incles est le magnifique refuge d’une faune et d’une flore très diverses, elle a également su conserver tout son aspect sauvage. Connue pour être une des plus grandes vallées d’Andorre, cette grande inconnue vous surprendra par ses joyaux naturels.
Le linguiste catalan Joan Coromines fait d’Incles un toponyme roman dérivant du insula (« île »). Il propose un passage par les formes successives *Insgla et *Inscla avec une perte du « s ». Cette hypothèse est étayée par la forme toponymique ancienne vall de Ingles retrouvée dans un document daté de 1399. Outre le sens d’« île » qui sert à construire le toponyme estany de l’Isla (un des lacs de la vallée), insula peut également prendre le sens de « pré bordant une rivière » comme dans le toponyme andorran Ansalonga (dérivé de insula longa). Vall signifie « vallée » en catalan mais ne rentre que rarement dans la composition de toponymes. Le terme n’est utilisé que pour désigner les vallées les plus importantes du pays : Vall del Madriu ou Vall de Ransol.
La vallée d’Incles est orientée vers le nord-est et s’étend sur environ 6 km depuis son entrée à Incles (1 748 m) jusqu’à la frontière franco-andorrane matérialisée par le port d’Incles (2 262 m). La vallée d’Incles possède une forme typique en « U » (auge glaciaire) qu’elle doit à son modelage par les glaciations quaternaires. En dehors de la forme générale de la vallée, les traces de l’érosion glaciaire sont visibles aux travers d’exemples de roches moutonnées (notamment à sa partie haute) ainsi que de par la présence dépôts glaciaires (qui quant à eux prédominent à sa partie basse).
SITUATION
Avec son torrent, ses pins à crochets et ses rhododendrons, le Vall d’Incles est une petite merveille protégée, loin de la foule. L’ascension du Pic de la Cabaneta s’effectue par les étangs de Siscaro qui doivent leur nom à une plante : la Siscall, on en trouve de plus en plus dans les eaux de cette région de lacs, ce qui donne une touche d’exotisme au paysage. C’est dans une montée abrupte au travers d’une prairie composée d’une herbe verte et épaisse avec des fleurs sauvages à profusion que l’on atteint très vite les abords du torrent qui descend le Siscaro.
Au dessus des lacs, on poursuit avant d’attaquer la montée très raide qui conduit à la crête puis à la Tosa de Siscaro qui se situe à la même altitude que son voisin plus connu.
Des efforts soutenus récompensés par un panorama exceptionnel.
CARTOGRAPHIE
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Ne pas franchir le pont de la Badalosa mais se diriger vers le bel établissement en pierre qui fait office de bar-restaurant et quitter rapidement le goudron pour une large piste caillouteuse. À l’embranchement qui se présente juste après un portillon métallique blanc, ignorer à droite le circuit n°31 (Obac d’Incles) et continuer tout droit en longeant le Riu de Juclar pour parvenir à une fourche où se trouvent deux poteaux directionnels.
Prendre à droite en suivant les indications « Pic de la Cabaneta – Refugi de Siscaro – Estanys de Siscaro ». Le chemin se fait plus étroit et attaque une pente assez raide au milieu des pins à crochets et des rhododendrons. La progression est parfois gênée par de nombreux ruissellements et certains passages relativement boueux.
Sortir du bois de pins et déboucher sur la belle jasse de Siscaro où se trouvent un panneau informatif sur les randonnées à effectuer dans ce secteur ainsi qu’un poteau balise quelques mètres plus loin.
Ignorer sur la gauche la passerelle qui conduit au refuge et poursuivre tout droit en direction du cirque de montagne. Franchir plusieurs ruisselets et quelques passages boueux facilement contournables en se dirigeant vers le verrou rocheux qui retient le premier étang et domine au Sud. Obliquer ensuite à droite avec le sentier en s’orientant à l’Ouest pour le contourner.
Ignorer le sentier de droite et continuer tout droit en suivant le double balisage pour atteindre rapidement le premier étang en voie de disparition où seules deux petites nappes d’eau subsistent.
Obliquer à gauche en laissant le GR® poursuivre plein Sud en direction du Port Dret. Atteindre l’Estany de Baix de Siscaro (2340m), beaucoup plus joli que le précédent. Franchir l’émissaire puis attaquer la montée qui conduit à l’Estany de Canals Roges.
Longer la berge de l’étang et garder la même direction pour entamer la montée en longeant un ruisseau sur la droite afin de contourner une petite épaule rocheuse. Déboucher sur un replat face à un cirque rocheux, contourner l’épaule en veillant à garder la trace au sol assez ténue.
À la rupture de pente, attaquer une montée franche d’abord Sud puis Est. Au niveau d’un court replat qui permet de faire une pause, la trace cairnée s’oriente Nord-Est pour monter tout droit en coupant les courbes de niveau et deux étroits sentiers transversaux à négliger.
Fin de la partie cairnée. Obliquer sur la droite (Est) pour effectuer la dernière partie de l’ascension qui est un peu décourageante car constituée de plusieurs mamelons herbeux qui dissimulent chaque fois le suivant, ce qui donne l’impression de ne pas avancer. Garder la même direction pour atteindre la crête au niveau d’un petit replat.
Virer à gauche et filer droit vers la Tosa de Siscaro que l’on atteint en quelques minutes par une montée beaucoup plus légère que la précédente.
Panorama exceptionnel à 360°. Longer ensuite la crête en prenant la direction Sud-Est puis Est tout en veillant à rester deux où trois mètres en contrebas, côté Sud, pour éviter les barres rocheuses du versant Nord. Marcher à niveau en évitant de perdre du dénivelé et rejoindre le Pic de la Cabaneta (2818m).
Demi tour
au dernier lac, au lieu de reprendre le GR pour descendre directement au refuge, on peut poursuivre direction SOLDEU, puis au fond de l’épaule, on repart sur la droite pour rejoindre le refuge, puis le parking.
ACCES AU DEPART
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Description
Photothèque de la sortie :
Novembre 2024 :
Juillet 2022 :
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Novembre 2021 :
Additional information
type_sortie |
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Pour survivre à l’hiver, certains animaux quittent la montagne pour des cieux plus cléments (migration), d’autres s’endorment bien à l’abri (hibernation), mais un bon nombre d’espèces reste présente et doit s’adapter pour faire face au froid. Les animaux continuent donc de se déplacer pour se nourrir et s’abriter. Pour la plupart, ils se cantonnent à un petit territoire qu’ils arpentent discrètement, attentifs aux risques d’une mauvaise rencontre. Dans la neige fraîche, leurs traces de pas sont facilement visibles. On peut voir quelques empreintes qu’il est difficile de suivre mais parfois de véritables pistes laissent deviner par où l’animal s’en est allé. Cette écriture est plus ou moins facile à déchiffrer. Selon la densité et la température de la neige, l’empreinte sera plus ou moins nette.
La vallée (moins de 1.000 m)
La vie y est facile, la température moyenne est de 15°. La période de végétation est
de 8 à 9 mois. C’est l’étage des CULTURES, des CHAMPS DE FLEURS, des FEUILLUS
comme le chêne, le châtaigner etc.
La forêt (de 1.000 à 2.000 m)
La température moyenne est plus basse : de 5 à 15°. La période de végétation dure
de 6 à 7 mois. C’est l’étage de la forêt où poussent des FORETS DE HETRES et en
montant en altitude, beaucoup de RESINEUX (sapins, pins).
Les alpages (de 2.000 à 3.000 m)
La température moyenne varie de 2 à 5°. Il n’y a pas beaucoup d’arbres car il fait
trop froid, il y a DES GRANDES ETENDUES D’HERBE (les alpages) et la végétation est rare.
La haute montagne (au-delà de 3.000 m)
La température moyenne se situe autour de 0°. Il y a des ROCHES, des NEIGES
ETERNELLES, des GLACIERS et très peu de végétation. Il fait encore plus froid et humide
sur le versant nord qui se trouve longtemps à l’ombre.
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