- Date : 27/12/2020
POINT D'INTERET
Haute Ariège, face aux stations de ski d’Ax 3 domaines, et le plateau de Beille, non visible la station du Mont d’Olmes. La difficulté principale réside dans l’orientation et la distance (près de 16 km). La boucle du retour par le Col de la Gardie est nettement plus sauvage. A conseiller pour ceux qui ont quelques bonnes notions d’orientation.
Histoire de la carrière de talc de Trimouns :
– Dès le début du XIXe siècle, un ramassage artisanal du talc s’est mis en place à Luzenac. Les pierres étaient broyées dans des moulins à farine, après avoir été descendus à dos d’âne.
– En 1845, avec l’institution des droits miniers, Jacques Durand, peintre-doreur à Toulouse, se porte acquéreur des droits d’exploitation pour le talc de Bestiac, Lordat et Vernaux. 3 ans plus tard, il rachète le moulin de Labail à Luzenac, mais fait faillite en 1888. Julien Damas, avocat à Toulouse, rachète les droits et engage un centralien, Georges Goubeau, pour gérer l’exploitation.
– Entre 1888 et 1905, la production annuelle passe de 800 à 20 000 tonnes avec 340 employés. Le talc est alors exploité grâce à un câble transporteur ou téléphérique puis exporté par train. La Société des Talcs de Luzenac est fondée.
– En 1919, le gendre de Georges Goubeau, Paul Fédou, lui succède comme ingénieur général et modernise la carrière : une pelle à vapeur puis des pelleteuse électriques importées des USA, ainsi que des broyeurs.
– En 1945, le gendre de Paul Fédou, Pierre Villemur, prend son poste et va encore plus moderniser la carrière avec l’utilisation de dumpers.
– En 1965, la production est de 200 000 tonnes annuelles avec 800 employés. Joel Bodiou, nouvel ingénieur général, prend la suite dans le continuité de Perre Villemur. L’exploitation de la carrière a été assurée par la Société des Talcs de Luzenac de 1905 à 1988, avant d’être reprise par le Groupe Luzenac, filiale de la société Rio Tinto.
– En 2005, avec 280 salariés, la production était de 400 000 tonnes annuelles, avec un chiffre d’affaires de 90 millions d’euros.
– En 2007, des inquiétudes ont pesé sur l’avenir du site au moment du rachat du groupe Alcan, dont dépend la société, par Rio Tinto, le leader mondial de l’aluminium.
– Durant l’été 2011, la carrière de talc de Trimouns (et toutes les activités du Groupe Luzenac) a été reprise par le groupe Imerys, créant ainsi une nouvelle filière: Imerys talc.
>> Les réserves de la carrière sont estimées à soixante ans d’exploitation.
SITUATION
Un très large panorama depuis le Pic de Fourcat. De part sa position centrale près de la carrière de Trimouns, le Pic de Fourcat offre une belle vue sur les vallées de la Haute Ariège, l’Andorre et l’Aude avec au premier plan le Pays d’Olmes.NB Pour le point culminant de cette sortie, le Pic Fourcat, c’est une grosse bosse située à 1929 m d’altitude au sud du Saint Barthélemy, est un belvédère remarquable. Le panorama y est immense, on voit très loin dans toutes les directions (sauf un pan d’horizon barré par le Saint Barthélemy au Nord) et on est aux premières loges pour observer la mine de talc sur le flanc sud du Saint Barthélemy.
CARTOGRAPHIE
OpenTopoMap
Voir plein écran
Cliquez iciGeoportail
Voir plein écran
Cliquez iciTEXTE DE LA SORTIE
0h00 Col de Marmare (1361m)
Emprunter, au niveau du panneau signalant le col, la large piste qui monte dans un bois (direction nord-ouest).
Au bout de 10mn, on atteint une bifurcation: laisser la piste de gauche pour poursuivre tout droit en montée constante.
On sort rapidement du bois pour déboucher sur un grand plateau.
0h15 Sortie bu bois (1450m)
Obliquer sur la gauche en légère montée, en laissant la forêt sur notre gauche (direction nord-ouest). On trouve une clôture électrique qui suit une large crête et nous conduit sans encombre jusqu’au rocher de Scaramus.
2h00 Rocher de Scaramus (1868m)
Attention à ne pas trop s’approcher des à-pics du versant est (sur notre droite). Le pic Fourcat se trouve face à nous, distant d’à peine 1km.
Poursuivre sur la large crête qui descend rapidement au Castillou (1843 m), puis remonte sans difficulté jusqu’au sommet du Pic Fourcat (direction nord, nord-ouest).
Durant cette montée, bien rester au plus haut de la croupe, sans s’engager sur les pentes du versant est (sur notre droite) où se forment des corniches.
2h30 Pic Fourcat (1929 m)
0h00 Pic Fourcat (1929 m)
Descendre vers la droite, sur la large arête nord-est du pic Fourcat (direction nord nord-est).
Attention à ne pas aller trop à droite au départ, sous peine de se trouver sur les corniches et les pentes plongeantes du versant est. Par sécurité, préférez appuyer un peu trop à gauche (direction nord) pour obliquer progressivement à droite en restant toujours au plus haut de la croupe.
A mesure que l’on perd de l’altitude on s’oriente à droite, en restant au plus haut de la croupe, pour se diriger vers la forêt (direction nord-ouest, puis est).
On longe brièvement la forêt par la gauche pour rejoindre un col sous le rocher de Mounegou.
0h30 Col sous le rocher de Mounegou (1670m)
Plonger à droite, au creux du vallon, à travers bois. Rapidement, une piste se profile. La suivre en traversée constante à travers bois (direction sud). Après avoir passé le creux d’un ravin (1600m), la piste s’oriente à gauche en remontant légèrement (direction est).
Peu après, on sort du bois. Emprunter la piste en montée à gauche, jusqu’à la croisée des chemins au niveau du col de la Gardie.
1h30 Col de la Gardie (1635m)
Poursuivre sur la piste qui se dirige maintenant à droite, vers le pic de Gérale qu’elle contourne par la gauche (direction sud).
La piste se poursuit en légère descente à travers un bois épars. On finit par déboucher hors du bois, face au petit sommet de Barrens.
2h00 Barrens (1600m)
On peut se contenter de suivre tranquillement la piste qui nous ramène sans encombre jusqu’au col de Marmare, mais il est tout aussi rapide et plus ludique de suivre l’itinéraire suivant:
Descendre à découvert à gauche, en laissant sur notre droite le sommet du Barrens (direction sud-est).
Plus bas, poursuivre la descente en s’orientant à droite, en lisière de bois (direction sud). Ne pas descendre trop tôt vers le sud pour éviter de traverser un champ de fougères qui peut s’avérer très désagréable par faible enneigement .
Vers 1500m on atteint un creux de vallon en bordure bois. Poursuivre à droite en légère descente, en lisère puis à travers bois (direction sud-ouest).
En sortant du bois, on rejoint la large piste qu’on a quittée plus haut.
2h45 Piste (1462m)
Suivre la piste à gauche, passer devant une cabane, et poursuivre à travers bois.
Lorsque la piste tourne brutalement à gauche pour contourner le Coulobre, on peut zapper ce contournement en poursuivant légèrement à droite sur une brève montée, puis en descente à travers bois dans le creux de vallon (direction sud-ouest). On rejoint la piste en contrebas. La suivre à droite pour atteindre le parking distant de tout juste 250m.
3h15 Col de Marmare (1361m)
ACCES AU DEPART
- Phototheque
- Avis & Commentaires
- Animaux
- Végétation
- + d'infos
Description
En 2020 : Décembre
En 2019 : Décembre
Soyez le premier à laisser votre avis sur “Rocher de Scaramus (1868 m) / Pic Fourcat (1929 m) / Sarrat de la Coumette (1893 m) / Sarrat de Rouan (1837 m)” Annuler la réponse
Vous devez être connecté pour publier un avis.
Pour survivre à l’hiver, certains animaux quittent la montagne pour des cieux plus cléments (migration), d’autres s’endorment bien à l’abri (hibernation), mais un bon nombre d’espèces reste présente et doit s’adapter pour faire face au froid. Les animaux continuent donc de se déplacer pour se nourrir et s’abriter. Pour la plupart, ils se cantonnent à un petit territoire qu’ils arpentent discrètement, attentifs aux risques d’une mauvaise rencontre. Dans la neige fraîche, leurs traces de pas sont facilement visibles. On peut voir quelques empreintes qu’il est difficile de suivre mais parfois de véritables pistes laissent deviner par où l’animal s’en est allé. Cette écriture est plus ou moins facile à déchiffrer. Selon la densité et la température de la neige, l’empreinte sera plus ou moins nette.
La vallée (moins de 1.000 m)
La vie y est facile, la température moyenne est de 15°. La période de végétation est
de 8 à 9 mois. C’est l’étage des CULTURES, des CHAMPS DE FLEURS, des FEUILLUS
comme le chêne, le châtaigner etc.
La forêt (de 1.000 à 2.000 m)
La température moyenne est plus basse : de 5 à 15°. La période de végétation dure
de 6 à 7 mois. C’est l’étage de la forêt où poussent des FORETS DE HETRES et en
montant en altitude, beaucoup de RESINEUX (sapins, pins).
Les alpages (de 2.000 à 3.000 m)
La température moyenne varie de 2 à 5°. Il n’y a pas beaucoup d’arbres car il fait
trop froid, il y a DES GRANDES ETENDUES D’HERBE (les alpages) et la végétation est rare.
La haute montagne (au-delà de 3.000 m)
La température moyenne se situe autour de 0°. Il y a des ROCHES, des NEIGES
ETERNELLES, des GLACIERS et très peu de végétation. Il fait encore plus froid et humide
sur le versant nord qui se trouve longtemps à l’ombre.
Avis
Il n’y a pas encore d’avis.