POINT D'INTERET

SITUATION

Val de Toran, une mystérieuse vallée espagnole, frontalière avec le Biros et le Haut-Comminges. Sa partie supérieure se distingue par une ligne de muraille minérale avec des pics, (Crabère, Maubermé ou Montlude). La Sierra de la Pica Palomera et la Sierra Sascorjada forment la frontière naturelle entre le Val de Toran et le Val de Varrados. Du haut de leurs sommets, on découvre les lacs et les massifs les moins connus et les moins explorés de cette partie des Pyrénées (estanh Nere de Guerri). La Pica Palomera est le point le plus élevé de la ligne des crêtes située entre  les massifs de  l’Armeros et du  Montlude. Du sommet, on apercoit presque dans son intégralité les mines d’altitude de Liat, qui a elles seules valent bien quelques lignes

Les mines du Liat sont situées à  une altitude d’environ 2300 m. C’est le site minier le plus important du val d’Aran et peut être même des Pyrénées si l’on considère la surface prospectée. Les premières exploitations de fer, de plomb et de zinc situées dans la zone de l’estany du Liat dateraient de 1740. L’activité ne commence vraiment qu’avec les besoins nés avec le début de l’ère industrielle, vers  1880. A cette époque, la concession est acquise par la  » Société des Mines et Fonderies de Zinc de la Vieille Montagne » dont le siège social est a Liège. Le minerai extrait était descendu jusqu’à  Pontaut par des chars tirés par deux vaches. De là , après lavage et concassage, le minerai était acheminé en France par un tramway. Le tunnel de Vielha n’existait pas et les possibilités de communication avec l’Espagne étaient très difficiles. Au cours du 20eme siècle, les mines vont être exploitées par la « société Francaise des mines du Val d’Aran », la « société des mines du Liat » qui vont créer un syndicat mixte minier qui sera vendu à  la « société Francaise des mines de Sentein de Baguergue » en 1912. Entre 1906 et 1911 un chemin de fer et un mono-cable long de 4000 m est construit entre la mine et la concession minière du pla du Tor. Cette concession étant reliée elle même à  la laverie d’Inola, située 500 m plus bas, par un cable de 1800 m de long. En 1911 un mono-cable de type Etcheverry est construit. Il permet de descendre le minerai jusqu’à  Pontaut, à  14 km des mines et 1600 m plus bas. Son débit, faible, est de 5 tonnes par heure. En 1919 la concession passe dans les mains de le « Société de recherche et d’exploitation minière du Val d’Aran ». La nouvelle structure va moderniser le cable pour lui donner une capacité de 10 tonnes de minerai à  l’heure, la route de service et moderniser la laverie de Pontaut. L’activité commence à  diminuer dans les années 1920-1925. Les dernières mines sont abandonnées en 1929 par manque de rentabilité plutot que par épuisement du site. Le Peà±arroya SMM, tentera de restaurer l’activité dans les années 1941 et 1966 mais en vain. Le site est a l’abandon depuis cette date. Ce cimetière de ferrailles rouillées a été baptisé par les habitants de la vallée « la préciosa pépita ». Les nombreuses galeries de mines qui enlaidissent la montagne attestent des nombreuses et vaines tentatives de trouver des filons rentables. Au bilan, certains textes font état de 25000 tonnes de minerai de zinc descendus à  la laverie de Pontaut.

Difficultés

Quelques crêtes aériennes sur les arêtes sommitales,

Présence de quelques névés nécessitant l’attention,

La longueur du trajet (21,5 km),

Le dénivelé conséquent (1.400 m) et l’absence de sentier sur certaines portions de l’itinéraire (partie haute).

=à€ réserver aux bons randonneurs sachant d’orienter sur un terrain de montagne.

METEO

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CARTOGRAPHIE

TEXTE DE LA SORTIE

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ACCES AU DEPART

Dans le Val d’Aran, face aux Encantats.

Additional information

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Pour survivre à l’hiver, certains animaux quittent la montagne pour des cieux plus cléments (migration), d’autres s’endorment bien à l’abri (hibernation), mais un bon nombre d’espèces reste présente et doit s’adapter pour faire face au froid. Les animaux continuent donc de se déplacer pour se nourrir et s’abriter. Pour la plupart, ils se cantonnent à un petit territoire qu’ils arpentent discrètement, attentifs aux risques d’une mauvaise rencontre. Dans la neige fraîche, leurs traces de pas sont facilement visibles. On peut voir quelques empreintes qu’il est difficile de suivre mais parfois de véritables pistes laissent deviner par où l’animal s’en est allé. Cette écriture est plus ou moins facile à déchiffrer. Selon la densité et la température de la neige, l’empreinte sera plus ou moins nette.

La vallée (moins de 1.000 m)
La vie y est facile, la température moyenne est de 15°. La période de végétation est
de 8 à 9 mois. C’est l’étage des CULTURES, des CHAMPS DE FLEURS, des FEUILLUS
comme le chêne, le châtaigner etc.
La forêt (de 1.000 à 2.000 m)
La température moyenne est plus basse : de 5 à 15°. La période de végétation dure
de 6 à 7 mois. C’est l’étage de la forêt où poussent des FORETS DE HETRES et en
montant en altitude, beaucoup de RESINEUX (sapins, pins).
Les alpages (de 2.000 à 3.000 m)
La température moyenne varie de 2 à 5°. Il n’y a pas beaucoup d’arbres car il fait
trop froid, il y a DES GRANDES ETENDUES D’HERBE (les alpages) et la végétation est rare.
La haute montagne (au-delà de 3.000 m)
La température moyenne se situe autour de 0°. Il y a des ROCHES, des NEIGES
ETERNELLES, des GLACIERS et très peu de végétation. Il fait encore plus froid et humide
sur le versant nord qui se trouve longtemps à l’ombre.