POINT D'INTERET

cette course pratiquée par les curistes luchonnais dès le XVIIIe siècle faisait à l’époque partie des itinéraires en vogue. Le vénasquais, Cabellud, fit tracer à ses frais un chemin, qui moyennant péage permettait d’atteindre le sommet à cheval ! Premier grand pic à connaître une fréquentation touristique il y a deux siècles, le pic de Sauvegarde est un belvédère remarquable et sans égal sur la face Nord du massif de l’Aneto (Maladeta). Son accès par le Nord versant Français est grandement facilité par un chemin bien tracé (nombreux lacets jusqu’au refuge du Boum puis au port de Benasque) et permettra (la montée représente 1400 m de dénivelée) d’atteindre ce sommet très intéressant.

L’Hospice de France a une forte histoire dont on retrouve trace dès le XIème siècle! Le Port de Vénasque servait de passage aux muletiers, aux contrebandiers, aux voyageurs … Avec beaucoup de perte en hiver !
Laissé à l’abandon à la fin du XXème siècle, il a été restauré et réouvert en 2009, en hôtel restaurant.
Magnifique randonnée, aux paysages variés, complétée d’un sommet planté comme une vigie sur la frontière, avec un panorama remarquable.

SITUATION

L’accès au pic de Sauvegarde permet d’élargir la vue sur La France et les sommets Luchonnais et Ariégeois. On longe tout le long (versant espagnol) le sommet et massif de l’Aneto / Maladetta, La boucle proposée est longue et magnifique vers un belvédère de premier ordre sur la frontière du Luchonnais: le Pic de Sauvegarde, 2738m.

Cette boucle permet de se confronter à des lieux des plus classiques des Pyrénées: l’Hospice de France, le Port de Vénasque et bien entendu le massif de l’Aneto, star de la journée. En effet la vue sur le massif culminant des Pyrénées est saisissante depuis le Port de Vénasque jusqu’au sommet. Le panorama balaie également les sommets du luchonnais, de l’Ariège, et du Val d’Aran.
Cette boucle se déroule sur sentier de bout en bout et ne présente, hormis la longueur et le dénivelé, aucune difficulté.
Le Port de Vénasque est un bon objectif en aller-retour pour les randonneurs.

CARTOGRAPHIE

TEXTE DE LA SORTIE

La montée se fait sur une quantité incroyable de zig-zag.

Attention ; temps avec une marche TRES RAPIDE (sinon, compter environ 2h30 à 3h pour l’ascension jusqu’au sommet)

0.00 Départ Hospice de France 1385m, prendre le chemin du port de Vénasque direction Sud

1.10 Refuge de Vénasque 05.61.79.26.46. Le sentier se poursuit par une traversée, puis grimpe en zig zag pour déboucher dans une étroite entaille qui fend verticalement la haute falaise.

1.35 Port de Vénasque 2444m. La vue est féerique sur le massif de la Maladeta et ses longues crêtes qui supportent une quinzaine de « 3000 ». Un peu en contrebas du port, un bon sentier démarre coté espagnol et en 45′, une heure, vous arrivez au pic.

2.00 Pic de Sauvegarde 2738m. Belvédère extraordinaire….

Retour au port de Vénasque. Plonger vers le Sud, versant espagnol, et au bout de 300m nous quittons le sentier qui plonge vers la vallée de l’Esera, pour tourner à gauche. Le sentier n°23 devient ascendant, passe sous le pic de la Mine pour arriver à un autre port.

Port de la Picade 2367m. Le sentier continue vers l’Est, à flanc.

Pas de l’Escalette 2396m. La descente est devant nous. Nous sommes tout en haut de la vallée de la Frèche. Un sentier, bien marqué, suit son versant droit, longeant le soum de l’Escallette.

Pas de la Monjoye 2069m. Descendre sur le grand plateau de Campsaure.

Panneau « Hospice de France par fontaine rouge N°22 »

Hospice de France. La boucle est bouclée !

ACCES AU DEPART

Départ: Hospice de France, 1385m. Depuis Bagnères de Luchon, suivre la direction de la station de Superbagnères. Avant de commencer l’ascension vers la station, prendre à gauche la D125, panneaux « Hospice de France ». Suivre la route jusqu’au terminus, grand parking bondé en saison dès le vendredi soir ….

Description

Photothèque des sorties :

— 2019

— 2017

— 2016

— 2012 u

— 2010 u

— 2009 u

— Précédemment

Additional information

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Pour survivre à l’hiver, certains animaux quittent la montagne pour des cieux plus cléments (migration), d’autres s’endorment bien à l’abri (hibernation), mais un bon nombre d’espèces reste présente et doit s’adapter pour faire face au froid. Les animaux continuent donc de se déplacer pour se nourrir et s’abriter. Pour la plupart, ils se cantonnent à un petit territoire qu’ils arpentent discrètement, attentifs aux risques d’une mauvaise rencontre. Dans la neige fraîche, leurs traces de pas sont facilement visibles. On peut voir quelques empreintes qu’il est difficile de suivre mais parfois de véritables pistes laissent deviner par où l’animal s’en est allé. Cette écriture est plus ou moins facile à déchiffrer. Selon la densité et la température de la neige, l’empreinte sera plus ou moins nette.

La vallée (moins de 1.000 m)
La vie y est facile, la température moyenne est de 15°. La période de végétation est
de 8 à 9 mois. C’est l’étage des CULTURES, des CHAMPS DE FLEURS, des FEUILLUS
comme le chêne, le châtaigner etc.
La forêt (de 1.000 à 2.000 m)
La température moyenne est plus basse : de 5 à 15°. La période de végétation dure
de 6 à 7 mois. C’est l’étage de la forêt où poussent des FORETS DE HETRES et en
montant en altitude, beaucoup de RESINEUX (sapins, pins).
Les alpages (de 2.000 à 3.000 m)
La température moyenne varie de 2 à 5°. Il n’y a pas beaucoup d’arbres car il fait
trop froid, il y a DES GRANDES ETENDUES D’HERBE (les alpages) et la végétation est rare.
La haute montagne (au-delà de 3.000 m)
La température moyenne se situe autour de 0°. Il y a des ROCHES, des NEIGES
ETERNELLES, des GLACIERS et très peu de végétation. Il fait encore plus froid et humide
sur le versant nord qui se trouve longtemps à l’ombre.