POINT D'INTERET

Historique
Dominée d’une cinquantaine de mètres par la Coma Pedrosa, la Font Blanca n’est pas la cime la plus élevée d’Andorre mais c’est à coup sûr la plus élancée, la plus aisément reconnaissable de part et d’autre de la frontière. Versant andorran, on appelle cette pyramide longtemps enneigée Font Blanca, du nom d’une source qui jaillit de son flanc Nord-Est ; versant ariégeois, on la désigne à tort du nom de pic du Port de Siguer, qui se trouve plus à l’Est (pic de Banyell). Henry Russell, qui en fit la première ascension, lui donna le nom de Rialp, déformation du nom du riu à qui il donne naissance : le Rialb.
Nous sommes en fin d’été 1864. Après une fructueuse campagne dans les Pyrénées orientales (Carlit, Puigmal, Canigou pour l’un ; herborisation pour l’autre), Russell et son ami Packe passent en Andorre par le port de Soldeu, atterrissent épuisés à Ordino, trouvent asile dans une pauvre auberge. L’estomac incommodé par la cuisine espagnole, ils remontent vers El Serrat, résolus à franchir la frontière et à regagner Foix dans les plus brefs délais. Surpris par la nuit au port de Siguer (2.395 m), ils se résignent à bivouaquer sur place, l’un dans une misérable cabane, l’autre dans son sac de peau. Le lendemain, en dépit d’une nuit blanche, nos deux compères remontent le val de Rialp et découvrant un amphithéâtre des plus sauvages, ne résistent pas à la tentation d’en ascensionner l’élégante éminence. Calcinés par le soleil, ivres de fatigue, ils redescendent d’une traite à Tarascon, où ils peuvent enfin se sustenter d’autre chose que de « la chèvre qui rappelle le caoutchouc ».

Cette ascension coup de foudre de la Font Blanca est la première prise opérée en territoire andorran par un pyrénéiste, le plus célèbre d’entre eux en l’occurrence. Jusqu’aux campagnes d’exploration entreprises par Alphonse Lequeutre (1876), Maurice Gourdon (1878-1883), Roger de Monts (1878), Franz Schrader (1880), Aymar de Saint-Saud (1887), Henri Brulle et Jean Bazillac (1882), la lointaine et mystérieuse Andorre comptait parmi les terras incognitas des Pyrénées, au même titre que les monts d’Aran, les Encantats, la Haute Catalogne, la sierra de Guara et autres picos d’Europa.

SITUATION

Ascension sans réelle difficulté de la Font Blanca (ou pic du Port de Siguer). Montée soutenue jusqu’au Pic Belasi. Descente chaotique jusqu’à la portella de Rialb, puis sente en crête jusqu’au sommet.

Malgré la faible distance, ne pas négliger le dénivelé.

Situé dans la paroisse d’Ordino, le Pic de la Font Blanca (ou Rialb) est avec 2 903 mètres, l’une des sept seules montagnes d’Andorre qui dépassent 2 900 mètres d’altitude. La crête est la frontière avec le département de l’Ariège Français. Elle est considérée par les alpinistes comme l’une des meilleures pelles des Pyrénées. Ce sommet est inclus dans la liste des 100 sommets de la FEEC.

CARTOGRAPHIE

TEXTE DE LA SORTIE

e trajet, très difficile, traverse des bois, des orris, passe devant des ensembles de cabanes, au milieu d’une abondante faune, jusqu’au pic de la Font blanca, un lieu solitaire et spectaculaire. Du sommet, par temps clair, vous apprécierez la vue spectaculaire sur la vallée de Sorteny et la France voisine.

Dès le début, il commence par une pente constante, il faut garder à l’esprit que nous grimpons en un peu moins de 4,5 km. plus de 1000 mètres de dénivelé positif. Le chemin est bon à tout moment, bien balisé avec des poteaux indicatifs, des jalons et des marques (cercles et flèches jaunes), en plus d’être bien fraisé par le passage continu, les variantes de cet itinéraire sont larges, comme la visite du lac Embalçat ou du Pic de Besalí, car les fourches sont dissociées et reliées aux deux variantes sur le même chemin / chemin. La quantité de waypoints et d’images est assez explicative.

Piste considérée comme facile de ne contenir aucune étape difficile, d’être bien dans son intégralité la signalisation et l’état de la piste / chemin et seulement, cela dit au début, de prendre en compte les irrégularités et la longueur de l’ascension qui donne un résultat de près de 25% de pente.

Aller / Retour

ACCES AU DEPART

Pour arriver au point de départ, prenez la CG3 jusqu’à Andorre à Escaldes-Engordany et prenez la direction de La Massana-Ordino et d’Ordino prenez la direction de El Serrat-Estació Ordino Arcalís, la même à la hauteur du kilomètre 20’900 et juste avant le pont Castellar sur la rivière Tristaina (, apres les tunnels paravalanche (1 km avant la station d’Arcalis), présence d »‘un pont canadien a droite en montant, se garer juste après (attention aux véhicules bas de caisse, ca touche !!). vous accédez à une piste (marche canadienne juste au début) où nous pouvons nous garer là où nous pouvons le mieux considérer parce que le panneau de départ est juste à côté des cabines qui nous observons à pied environ 100 mètres.

Description

Photothèque de la sortie :

Juillet 2022 : 


 

Informations complémentaires

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Pour survivre à l’hiver, certains animaux quittent la montagne pour des cieux plus cléments (migration), d’autres s’endorment bien à l’abri (hibernation), mais un bon nombre d’espèces reste présente et doit s’adapter pour faire face au froid. Les animaux continuent donc de se déplacer pour se nourrir et s’abriter. Pour la plupart, ils se cantonnent à un petit territoire qu’ils arpentent discrètement, attentifs aux risques d’une mauvaise rencontre. Dans la neige fraîche, leurs traces de pas sont facilement visibles. On peut voir quelques empreintes qu’il est difficile de suivre mais parfois de véritables pistes laissent deviner par où l’animal s’en est allé. Cette écriture est plus ou moins facile à déchiffrer. Selon la densité et la température de la neige, l’empreinte sera plus ou moins nette.

La vallée (moins de 1.000 m)
La vie y est facile, la température moyenne est de 15°. La période de végétation est
de 8 à 9 mois. C’est l’étage des CULTURES, des CHAMPS DE FLEURS, des FEUILLUS
comme le chêne, le châtaigner etc.
La forêt (de 1.000 à 2.000 m)
La température moyenne est plus basse : de 5 à 15°. La période de végétation dure
de 6 à 7 mois. C’est l’étage de la forêt où poussent des FORETS DE HETRES et en
montant en altitude, beaucoup de RESINEUX (sapins, pins).
Les alpages (de 2.000 à 3.000 m)
La température moyenne varie de 2 à 5°. Il n’y a pas beaucoup d’arbres car il fait
trop froid, il y a DES GRANDES ETENDUES D’HERBE (les alpages) et la végétation est rare.
La haute montagne (au-delà de 3.000 m)
La température moyenne se situe autour de 0°. Il y a des ROCHES, des NEIGES
ETERNELLES, des GLACIERS et très peu de végétation. Il fait encore plus froid et humide
sur le versant nord qui se trouve longtemps à l’ombre.