- Date : 15/08/2024
POINT D'INTERET
Carte générale autour du FurkaPass (col Furka)
Dénivelé pour l’approche D+900 m (dont une partie sur glacier)
Course : TD- 6a>5c
Éperon altitude sommet : 3170 m
Longueur de montée : 220 m
Exposition : SW
Première montée : Yves et Claude Remy 1985 Point de départ : Tatsch m 2270 (parking)
Refuge : depuis la route (longue journée) ou Albert Heim Hutte SAC m. 2541 m
Matériel glacier : crampons en début de saison (au moins pour l’aller)
Logement, une très bonne adresse juste en dessous du col Furka, qui propose des tarifs notamment pour les alpinistes. une bonne table et un accueil très sympathique par l’ensemble de l’équipe, et leurs responsables : Madeleine & Hansruedi Tresch.
Hotel Tiefenbach – Am Furkapass – Realp
Tel.: 0041-(0)41-887 13 22
Sinon, le refuge Albert Heim Hutte 2542 m, construit en 1918 et appelé en l’honneur du géologue et glaciologue suisse Albert Heim.
Taille : 64 personnes
Téléphone : +41 (0)41 887 17 45
Mail : info@albertheimhuette.ch
Point de départ : près de l’Hotel Tiefenbach (Realp) ou au dessus le parking dans la zone « Tätsch » (route à péage).
Merci à Benoit pour nous avoir amené sur cette belle course dans le massif suisse de la Furka.
SITUATION
En haut du col de la Furka, aux abords de l’immense bassin glaciaire, encadré par le Furkahörner, le Galenstock et le Bielenhörner, vous pouvez faire trois choses particulièrement bien :
- chercher des cristaux de quartz,
- balader sur le terrain morainique
- grimper incroyablement bien sur le granit grandiloquent de la Furka !
Les Alpes d’Urner – ou Alpes d’Uri – sont situées dans le district d’Uri, en Suisse centrale. Le groupe se situe entre les trois cols les plus populaires de Suisse : le col du Susten au nord, le col de la Furka au sud et le col du Grimsel à l’ouest. Ce groupe est célèbre en raison de son granit compact et fin, qui peut être comparé à celui du Mont-Blanc. Le sommet principal du Gletschhorn est un joli pic de granit situé sur la crête de Gletschorn-Schöllenen. Sur sa partie gauche, il montre un éperon rougeâtre évident de granit de premier ordre, projeté vers le Tiefengletscher, nommé Gletschhorn Spur, qui a différentes voies d’escalade. Parmi ceux-ci, Enfer Doux est une petite « perle » – réalisée par les frères Remy en 1985 – qui court le long de ce fin contrefort : on peut grimper dans un environnement superlatif sur un rocher parfait. Le granit rougeâtre « Enfer doux » présente une intrusion surprenante de quartz extra-blanc. Un must !
Les cordées rapides peuvent gravir le parcours en une longue journée directement depuis le parking Tatsch. Sinon, il est également possible de passer la nuit à l’Albert Heim Hutte SAC (Club Alpin Suisse) m. 2541, ouvert en été.
Un livre de topo conseillé : Klettergebiet Gross Furkahorn – Furka – edition filidor
CARTOGRAPHIE
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Approche de la voie : compter environ 1h40 d’approche + équipement (crampons selon état névé)
De Tatsch, un bon sentier mène à la cabane Albert Heim (une heure) ; Pour atteindre directement l’itinéraire, à une bifurcation balisée, ne pas suivre le sentier en direction de la cabane sur la droite, mais continuer tout droit, puis se diriger vers la gauche entre de gros blocs, en montant le long de la moraine et en atteignant un grand cairn (« ometto ») près du début du Tiefengletscher. En s’élevant le long du glacier vers la droite, après environ 15 minutes de marche facile, un éperon orange évident partant de l’arête sommitale du Gletschhorn est clairement visible sur votre droite (à 2 h 30 mn de Tatsch). Le point de départ de l’Enfer Doux est situé en dessous d’une importante veine de quartz blanc, sur la partie gauche de l’éperon ; l’itinéraire sur la droite est « Little Chamonix » (6b).
Quelques pentes de neige 30° crampons conseillés le matin ; pour la traversée de rimaye (pas de 4) pour atteindre une terrasse pour le départ.
Escalade : compter 3h00
L1 | 4c | On voit dès la vire principale de départ au dessus bien visible – mais on n’emprunte pas – les gros piquets de fer, autrefois situés au point de départ, maintenant au-dessus, à la suite du fort recul du glacier. Longueur peu inclinée mais au rocher compact : suivre quelques spits en ascendance vers la droite puis tout droit dans un dièdre fissuré. Traverser ensuite à droite et rejoindre par un petit dièdre couché le relais jusqu’à son, assurage dans une curieuse niche de quartz |
Traverser 10 m à droite sur la vire bien plate, au pied de la bande de quartz blancs. Relais sur 2 spits. | ||
L2 | 5c | Monter brièvement vers la droite pour traverser les cristaux (ne pas suivre la seconde vire avec quelques spits) puis monter dans une dalle compacte (spits) en ascendance vers la gauche avant de revenir un peu à droite par une belle fissure. |
L3 | 5c | Tout droit au-dessus du relais par une dalle compacte puis en ascendance à gauche par de longues obliques vers la gauche attention rocher peu être humide à la traversée ; Rejoindre et montez le dièdre jusqu’à son extrémité qui conduit au relais. |
L4 | 5a/b | À droite pour rejoindre une petite brèche puis droit au-dessus jusqu’au relais, au bord d’une large vire caillouteuse. |
Traverser facilement la vire vers la gauche pour atteindre un relais sur 2 pitons à gauche de la zone de toits dominant la vire. | ||
L5 | 5c | Magnifique longueur le long d’une grosse fissure. On rejoint une petite vire qu’on suit à droite jusqu’au relais, droit au-dessus des toits. Assurage à l’extrémité droite de la corniche. |
L6 | 5b | Repartir à gauche dans un mur assez prisu puis un peu à droite avant de finir par des gradins sur une plateforme au pied de l’édifice sommital. |
L7 | 6a | Grimper quelques fines magnifiques fissures à poing (spitée) sur la droite puis une fissure nette pour finir en grimpant tout droit sur une dalle fine finale rougeâtre à gauche qui mène au sommet de l’éperon. |
Descente :
Rappel dans la voie.
Puis, du bas, retour par le chemin de l’aller (glacier / éboulis / sentier) jusqu’au parking. Ne pas négliger la longue descente.
ACCES AU DEPART
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Description
Photothèque de la sortie :
Août 2024 :
Pour survivre à l’hiver, certains animaux quittent la montagne pour des cieux plus cléments (migration), d’autres s’endorment bien à l’abri (hibernation), mais un bon nombre d’espèces reste présente et doit s’adapter pour faire face au froid. Les animaux continuent donc de se déplacer pour se nourrir et s’abriter. Pour la plupart, ils se cantonnent à un petit territoire qu’ils arpentent discrètement, attentifs aux risques d’une mauvaise rencontre. Dans la neige fraîche, leurs traces de pas sont facilement visibles. On peut voir quelques empreintes qu’il est difficile de suivre mais parfois de véritables pistes laissent deviner par où l’animal s’en est allé. Cette écriture est plus ou moins facile à déchiffrer. Selon la densité et la température de la neige, l’empreinte sera plus ou moins nette.
La vallée (moins de 1.000 m)
La vie y est facile, la température moyenne est de 15°. La période de végétation est
de 8 à 9 mois. C’est l’étage des CULTURES, des CHAMPS DE FLEURS, des FEUILLUS
comme le chêne, le châtaigner etc.
La forêt (de 1.000 à 2.000 m)
La température moyenne est plus basse : de 5 à 15°. La période de végétation dure
de 6 à 7 mois. C’est l’étage de la forêt où poussent des FORETS DE HETRES et en
montant en altitude, beaucoup de RESINEUX (sapins, pins).
Les alpages (de 2.000 à 3.000 m)
La température moyenne varie de 2 à 5°. Il n’y a pas beaucoup d’arbres car il fait
trop froid, il y a DES GRANDES ETENDUES D’HERBE (les alpages) et la végétation est rare.
La haute montagne (au-delà de 3.000 m)
La température moyenne se situe autour de 0°. Il y a des ROCHES, des NEIGES
ETERNELLES, des GLACIERS et très peu de végétation. Il fait encore plus froid et humide
sur le versant nord qui se trouve longtemps à l’ombre.