POINT D'INTERET

Le parc contient la plus grande concentration de lacs dans toute la chaîne pyrénéenne : 190 estanys (lacs) de plus de 0,5 ha, et 454 qui s’assèchent pendant l’été. De gros travaux entre 1946 et 1960 ont beaucoup affecté ces lacs ; celui de Tort de Peguera est depuis sujet à d’importantes variations de niveau, telles que la turbidité de l’eau en modifie sa couleur : il peut passer du bleu au vert en quelques minutes. Il contient une grande quantité d’algues dues à la remontée d’une partie des nutriments du fond.

L’estany de Sant Maurici est l’un des plus grands lacs du parc, avec l’estany de Negre et l’estany Gento. Il est situé au début de la Vall d’Espot, l’une des deux principales vallées du parc. C’est un lac de fond de vallée, et le point de départ de la plupart des itinéraires dans l’est du parc.

Dans la partie montagneuse, on trouve majoritairement des forêts de feuillus caducs (bouleau fastigié, chêne, peuplier tremble, hêtre, ainsi que des pinèdes (pin sylvestre et sapin blanc).

À l’étage sub-alpin, le pin à crochets (Pinus uncinata) constitue des bois peu denses avec une couche arbustive très importante (rhododendron, airelle, genévrier, busserole, genêt), entre 1 700 m et 2 300 m d’altitude.

Dans les alpages, au-dessus de 2 300 m, les bois ont disparu mais on peut trouver quantité d’espèces de la flore alpine, comme par exemple la gentiane ou la renoncule. Bien sûr les espèces qui poussent dans les lacs ou les tourbières sont moins nombreuses. La plupart des espèces que l’on peut trouver à cette altitude sont endémiques de l’environnement pyrénéen, et pour quelques-unes d’entre elles, de distribution boréo-alpine ou artico-alpine.

Le parc abrite de nombreux lichens, de ses fonds de vallées à ses plus hauts sommets. Parmi les espèces rencontrées on peut citer le lichen d’Islande (Cetraria islandica), dont se nourrissent les rennes dans la zone boréale, qui se rencontre sur les sommets ; plus bas on voit des « tripes de roche », des lichens en forme d’écailles grises ; Rhizocarpon geographicum, un lichen crustacé ; et bien d’autres …

 

SITUATION

Parcours qui prend environ 2 heures de montée. Parcours facile, avec une dénivellation de 700 mètres et à faire hors temps pas trop froid.

La meilleure saison pour y venir (hors été – bondé) s’étend de fin mai à fin Octobre.

C’est l’un des plus beaux itinéraires dans les Pyrénées de Lleida.

METEO

Predicció per al Pirineu | Meteocat

 

Vidéo du jour de la sortie :

CARTOGRAPHIE

TEXTE DE LA SORTIE

Une fois que vous trouverez sur le stand d’information, prendre une route verdoyante qui mènera à la cascade de Ratera, l’une des plus impressionnantes chutes d’eau Aiguestortes Parc National. Après un certain temps, nous trouvons une piste vers le lac. Dans ce lieu, nous pouvons voir de nombreuses truites.

Après le lac, nous arrivons à un carrefour et prendre à gauche. Nos pas se dirigent alors vers un endroit merveilleux, le point de vue de l’Estany. Du point de vue, le paysage est incroyablement beau, vous pouvez voir des vues spectaculaires par beau temps ….

Compte tenu des circonstances climatiques, nous n’avons pas pu poursuivre vers le Pic Potarró, mais demi tour qui nous conduit sur le chemin pour revenir dans le lac de Saint-Maurice.

demi tour.

ACCES AU DEPART

Depuis Montréjau (31) il faut prendre la N125 en direction de Luchon. Arrivé à  un rond point prendre la direction de Saint-Béat et Fos, c’est à  dire faire route vers l’Espagne (on reste sur la N125).Traverser successivement Saint-Béat, Arlos, Fos, pour arriver à  Pont du Roi et passer la frontière. La route qui s’appelle à  présent N230 se dirige vers Vielha.On traversera Les puis Bossost. Attention aux controles de police fréquents dans ce secteur !A l’entrée de Vielha prendre à  gauche, jusqu’à Baqueira, puis col de la Bonaiga. Descendre sur l’autre versant jusqu’à Espot, puis poursuivre au parking terminal : Prat Pierró. La suite : https://www.taxisespot.com

Description

Novembre 2021 :

Informations complémentaires

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Pour survivre à l’hiver, certains animaux quittent la montagne pour des cieux plus cléments (migration), d’autres s’endorment bien à l’abri (hibernation), mais un bon nombre d’espèces reste présente et doit s’adapter pour faire face au froid. Les animaux continuent donc de se déplacer pour se nourrir et s’abriter. Pour la plupart, ils se cantonnent à un petit territoire qu’ils arpentent discrètement, attentifs aux risques d’une mauvaise rencontre. Dans la neige fraîche, leurs traces de pas sont facilement visibles. On peut voir quelques empreintes qu’il est difficile de suivre mais parfois de véritables pistes laissent deviner par où l’animal s’en est allé. Cette écriture est plus ou moins facile à déchiffrer. Selon la densité et la température de la neige, l’empreinte sera plus ou moins nette.

La vallée (moins de 1.000 m)
La vie y est facile, la température moyenne est de 15°. La période de végétation est
de 8 à 9 mois. C’est l’étage des CULTURES, des CHAMPS DE FLEURS, des FEUILLUS
comme le chêne, le châtaigner etc.
La forêt (de 1.000 à 2.000 m)
La température moyenne est plus basse : de 5 à 15°. La période de végétation dure
de 6 à 7 mois. C’est l’étage de la forêt où poussent des FORETS DE HETRES et en
montant en altitude, beaucoup de RESINEUX (sapins, pins).
Les alpages (de 2.000 à 3.000 m)
La température moyenne varie de 2 à 5°. Il n’y a pas beaucoup d’arbres car il fait
trop froid, il y a DES GRANDES ETENDUES D’HERBE (les alpages) et la végétation est rare.
La haute montagne (au-delà de 3.000 m)
La température moyenne se situe autour de 0°. Il y a des ROCHES, des NEIGES
ETERNELLES, des GLACIERS et très peu de végétation. Il fait encore plus froid et humide
sur le versant nord qui se trouve longtemps à l’ombre.