POINT D'INTERET

Topo Escalade La Jonte.

SITUATION

Au début du parcours des Gorges de la Jonte, l’érosion a sculpté sur les corniches calcaires des formes étranges. L’un des monolithes est devenu célèbre : le « Vase de Sèvres ».

La voie, orientée sud-ouest fait 125m en 4 longueurs (35m, 35m, 20m, 35m). Elle est équipée avec des broches, généreusement sur le 6a+ et le V+/6a. Un peu plus éloigné en V.

CARTOGRAPHIE

TEXTE DE LA SORTIE

Ouvreurs / Équipement :

1982 – Michel Galzin, Patrick Raynaud, Patrick Balard.

Approche :

Par le sentier qui démarre juste à gauche du poste d’appel, face au parking. La montée reste pentue.

Après quelques minutes, un gros cairn et une bifurcation à droite (poteau en bois) montant d’abord tout droit.

Plus haut, monter en lacets, toujours bien pentu pour accéder à la base du pilier ouest du cirque. Le départ est facile à trouver, dans un recoin, avec le nom de la voie inscrite sur la roche.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voie elle-même :

L1 (35m, 6a)
Un pas de départ en 6a indéniablement, mais non coté sur le topo. La suite est facile en V, légèrement en diagonale gradins facile pour rejoindre un petit dièdre et sortir sur un replat en vire. Marcher alors pour rejoindre le relais 1, au pied du grand mur jaunâtre.

L2 (35m, 6a+)
Très belle longueur en 6a+ de continuité. Départ vertical tout droit et 1 ou 2 bons pas fins pour sortir d’un petit bombé. Traverser en diagonale pour rejoindre un dièdre que l’on peut utiliser au départ avant de partir dans la paroi de gauche. Le dernier tiers est soutenu avec de belles prises, par enchaînement de mouvements dans les nombreux trous ou réglettes franches. Final athlétique très vertical.

L3 (20m, V+)
Sortir sur l’arête avant de traverser à droite pour se mettre dans la dalle. Du gaz partout. 2 ou 3 mouvements soutenus puis une fin plus facile pour sortir sur le sommet du rocher de droite. Relais très confortable, au pied de la grande dalle finale.

L4 (35m, V)
Une 1ère partie assez verticale, belles prises puis partie centrale plus facile. Final avec un rétablissement sur le plateau. Le vase de sèvres juste là, à droite. La roche décollée juste après en contre-bas.

 

 

 

 

 

 

 

> Vase de Sèvres :

Voie assez courte et avec la difficulté concentrée dans le début.
Le 6c peut-être évité en tirant au clou et en mettant une sangle.

Retour 40′

Cela peut se faire soit en rappelant dans une voie de l’autre côté du cirque (l’envie au bout des doigts), soit, pour découvrir un autre panorama, en descendant par un sentier avec présence de câbles en acier et échelles. Option plus rapide. Marcher vers l’est coté cirque et rapidement trouver le départ du sentier à droite, câble et barreaux dans une cheminée. En bas, avec l’aide de cordes à nœuds parfois en fin de vie, on touche le sol sur les secteurs du fond du cirque des vases. On rejoint alors le pied des voies et le sentier de montée (bien penser à tirer à droite) jusqu’au parking.

ACCES AU DEPART

Depuis Millau, suivre la route des Gorges du Tarn. Tourner au Rozier, traverser le village de Peyreleau direction gorges de la Jonte. Se garer au bord de la route au premier grand parking sur la gauche. Le monolithe caractéristique du Vase de Sèvres, posé sur le rebord de la falaise, ne peut pas se louper. La voie est juste à gauche. Un des premiers parkings (à gauche puis à droite), avec pour bien le repérer, une borne d’appel orange.

Description

Octobre 2022 :

Informations complémentaires

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Pour survivre à l’hiver, certains animaux quittent la montagne pour des cieux plus cléments (migration), d’autres s’endorment bien à l’abri (hibernation), mais un bon nombre d’espèces reste présente et doit s’adapter pour faire face au froid. Les animaux continuent donc de se déplacer pour se nourrir et s’abriter. Pour la plupart, ils se cantonnent à un petit territoire qu’ils arpentent discrètement, attentifs aux risques d’une mauvaise rencontre. Dans la neige fraîche, leurs traces de pas sont facilement visibles. On peut voir quelques empreintes qu’il est difficile de suivre mais parfois de véritables pistes laissent deviner par où l’animal s’en est allé. Cette écriture est plus ou moins facile à déchiffrer. Selon la densité et la température de la neige, l’empreinte sera plus ou moins nette.

La vallée (moins de 1.000 m)
La vie y est facile, la température moyenne est de 15°. La période de végétation est
de 8 à 9 mois. C’est l’étage des CULTURES, des CHAMPS DE FLEURS, des FEUILLUS
comme le chêne, le châtaigner etc.
La forêt (de 1.000 à 2.000 m)
La température moyenne est plus basse : de 5 à 15°. La période de végétation dure
de 6 à 7 mois. C’est l’étage de la forêt où poussent des FORETS DE HETRES et en
montant en altitude, beaucoup de RESINEUX (sapins, pins).
Les alpages (de 2.000 à 3.000 m)
La température moyenne varie de 2 à 5°. Il n’y a pas beaucoup d’arbres car il fait
trop froid, il y a DES GRANDES ETENDUES D’HERBE (les alpages) et la végétation est rare.
La haute montagne (au-delà de 3.000 m)
La température moyenne se situe autour de 0°. Il y a des ROCHES, des NEIGES
ETERNELLES, des GLACIERS et très peu de végétation. Il fait encore plus froid et humide
sur le versant nord qui se trouve longtemps à l’ombre.