POINT D'INTERET

Les Arcs de Saint-Pierre sont des formations naturelles de type « ruiniforme », dues à l’érosion. En forme d’arche, le sentier GR de Pays Tour du Causse Méjan passe dessous.

Dolomies ruiniformes, Arches de pierre.
Villages Gallo-romains de résiniers.
Grotte de la Baumelle.

SITUATION

Au cœur de la forêt de pin sylvestre se cache un site bien étrange !

L’érosion a sculpté de curieuses formes dans la roche et ouvert des arches, on y trouve aussi des abris sous roches, une grande place ou se dresse une cheminée de fée et une grotte sépulture où furent pratiqués 3 500 ans avant J.-C. d’audacieuses trépanations.

CARTOGRAPHIE

TEXTE DE LA SORTIE

Du parking au croisement des routes de La Viale et Le Truel, prendre le chemin sablonneux, refermer le portail et continuer sur 400 m.

1- Quitter le chemin pour un petit sentier sur la droite qui longe une clôture. On suit un ancien sentier bordé de murets.

2- Prendre à droite en descendant, et passer entre deux rochers et de suite après, prendre à droite le sentier (passage en escalier).

3- Prendre à gauche et de suite à droite, le sentier remonte, passage en marches.

4- Prendre, à droite, la descente escarpée. Puis tourner sur la gauche et continuer à descendre vers les arcs.

5- Passer sous la première arche, puis sous la deuxième arche sur votre gauche. Monter le sentier qui part sur la droite, puis sur la gauche et remonte vers le point 4. Repartir sur la droite pour rejoindre le point 3.

6- Prendre à gauche et remonter vers la grotte de la Baumelle et la traverser par la gauche. Continuer de monter jusqu’à la route. Partir à droite, passer entre deux maisons neuves, et prendre la route sur la droite pour rejoindre le village de Saint-Pierre des Tripiers.

7- Au carrefour prendre la route à droite, direction le Truel. Puis à 150 m, à la croix, prendre à gauche pour rejoindre le hameau de La Viale. Au village prendre la route à droite pour revenir au départ.

 

On y trouve 3 sites splendides :

La grotte de l’Homme-Mort

Dans cette cavité avec une entrée presque ronde, fut découvert en1867 par le Docteur Barthélémy Prunières et le Professeur Paul Broca une cinquantaine de squelettes humains datant de l’âge du Cuivre (-2 200 à -1 800 ans avant Jésus-Christ). C’est la première fois en France qu’il fut trouvé des crânes portant des lésions du type trépanation, en voie de cicatrisation. La trépanation était réalisée à l’aide d’un burin de silex. Le chirurgien opérait de manière assez brutale au départ puis, passé l’os spongieux, il attaquait la table interne de l’os crânien avec, semble-t-il, davantage de précautions. Les individus traités sont généralement des adultes. Dans un certain nombre de cas, où les crânes avaient été précédemment enfoncés, il s’agissait probablement de soulager des traumatismes.

Village de résiniers

Le village ancien, trop hâtivement appelé préhistorique, n’est autre qu’un habitat de résinier de l’époque gallo-romaine. Il reste encore des murs montés à pierres sèches et, sur certains rochers, on peut voir des encoches où étaient posées des poutres soutenant les toitures. Ces résiniers collectaient les résidus des pins exploités pour chauffer les fours des potiers de la Graufesenque (Millau) qui étaient transportés par flottage jusqu’au Tarn. La résine était extraite par distillation des écorces et des branches laissées sur place et stockées dans des urnes. La poix ainsi fabriquée, servait au calfatage* des embarcations. (*action de boucher avec de l’étoupe goudronnée les interstices de la coque d’un navire)

Site ruiniforme

La formation de ce chaos est due à l’action des éléments qui ont entraîné la dissolution des calcaires tendres, laissant des blocs de dolomie* moins solubles dessiner des semblants de ruelles, de places, de carrefours. Les « grands arcs » ainsi que la « grande place » semblent être les témoins d’un très ancien et important réseau souterrain, aujourd’hui effondré. Il ne reste que quelques parties de la voûte : les arcs. (*roche sédimentaire composée d’un carbonate comprenant à parts égales calcium et magnésium)

Aller / retour

ACCES AU DEPART

De La Parade, prendre la D 63 puis direction Saint-Pierre des Tripiers, puis La Viale Carrefour de La Viale 48150SAINT-PIERRE-DES-TRIPIERS

Description

Octobre 2022 :

Informations complémentaires

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Pour survivre à l’hiver, certains animaux quittent la montagne pour des cieux plus cléments (migration), d’autres s’endorment bien à l’abri (hibernation), mais un bon nombre d’espèces reste présente et doit s’adapter pour faire face au froid. Les animaux continuent donc de se déplacer pour se nourrir et s’abriter. Pour la plupart, ils se cantonnent à un petit territoire qu’ils arpentent discrètement, attentifs aux risques d’une mauvaise rencontre. Dans la neige fraîche, leurs traces de pas sont facilement visibles. On peut voir quelques empreintes qu’il est difficile de suivre mais parfois de véritables pistes laissent deviner par où l’animal s’en est allé. Cette écriture est plus ou moins facile à déchiffrer. Selon la densité et la température de la neige, l’empreinte sera plus ou moins nette.

La vallée (moins de 1.000 m)
La vie y est facile, la température moyenne est de 15°. La période de végétation est
de 8 à 9 mois. C’est l’étage des CULTURES, des CHAMPS DE FLEURS, des FEUILLUS
comme le chêne, le châtaigner etc.
La forêt (de 1.000 à 2.000 m)
La température moyenne est plus basse : de 5 à 15°. La période de végétation dure
de 6 à 7 mois. C’est l’étage de la forêt où poussent des FORETS DE HETRES et en
montant en altitude, beaucoup de RESINEUX (sapins, pins).
Les alpages (de 2.000 à 3.000 m)
La température moyenne varie de 2 à 5°. Il n’y a pas beaucoup d’arbres car il fait
trop froid, il y a DES GRANDES ETENDUES D’HERBE (les alpages) et la végétation est rare.
La haute montagne (au-delà de 3.000 m)
La température moyenne se situe autour de 0°. Il y a des ROCHES, des NEIGES
ETERNELLES, des GLACIERS et très peu de végétation. Il fait encore plus froid et humide
sur le versant nord qui se trouve longtemps à l’ombre.