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POINT D'INTERET
L’histoire des Gorges de Samaria, bien avant d’être un célèbre lieu touristique, témoigne de leur rôle stratégique comme refuge pour les Crétois et les résistants, particulièrement pendant les occupations ottomane et allemande. La région a aussi une histoire archéologique, avec la cité antique de Tarra, et une origine liée à une colonie byzantine de Samaritains. Le village de Samaria, dont le nom est à l’origine des gorges, fut abandonné en 1965 après l’expropriation de ses habitants et fut classé parc national en 1962.
Evolutions culturelles et environnementales :
Abandon du village de Samaria : Après avoir été brûlé par les Turcs en 1867, le village fut définitivement abandonné en 1965 après l’expropriation de ses habitants.
Création du parc national : En 1962, les Gorges de Samaria ont été officiellement déclarées réserve naturelle.
Reconnaissance internationale : Le site est reconnu par l’UNESCO comme une réserve de biosphère, attestant de son importance écologique et culturelle
Origine du nom : Le nom de Samaria viendrait de « Santa Maria » (Sainte Marie), du nom d’une église qui abritait une icône de la Vierge. Le nom de cette prostituée repentie a été altéré pour donner son nom à la ville, puis aux gorges.
Aucune route n’arrive à Agía Rouméli qui n’est accessible que par mer ou par le sentier des gorges de Samaria ainsi que le ue par l’itinéraire de randonnée E4. Le village se situe au débouché des gorges de Samaria et est le passage obligé des personnes sortant des gorges avant de prendre le bateau pour Sfakiá via Loutro ou Paleóchora via Sougia. Dans l’Antiquité, la cité grecque de Tarrha se trouvait à l’emplacement d’Agía Rouméli. Aucune route n’arrive à Agía Rouméli qui n’est accessible que par mer ou par le sentier des gorges de Samaria ainsi que par l’itinéraire de randonnée E4. Le village se situe au débouché des gorges de Samaria et est le passage obligé des personnes sortant des gorges avant de prendre le bateau pour Sfakiá via Loutro ou Paleóchora via Sougia.
Dans l’Antiquité, la cité grecque de Tarrha se trouvait à l’emplacement d’Agía Rouméli.
Loutro en Crète a une longue histoire en tant que port naturel, servant d’ancienne cité de Phoenix, de repaire pour les pirates et de centre de résistance crétoise contre les envahisseurs. Mentionné dans la Bible, il fut un refuge pour l’apôtre Paul et fut fortifié par les Vénitiens puis les Turcs. Le nom « Loutro » vient des bains qui s’y trouvaient
Chóra Sfakíon se situe à la fin des gorges d’Imbros, à 74 km au sud de La Canée. La commune possède deux petits ports, qui accueillent des ferry venus d’Agía Rouméli, de Loutro et de l’île de Gavdos. L’économie locale est basée sur le tourisme, la pêche et l’agriculture. Ce village a connu son apogée durant les occupations vénitienne et ottomane de la Crète. Jusqu’au XVIIIe siècle, elle possédait sa propre petite flotte et on raconte qu’une centaine d’églises parsemaient son territoire. Cependant, la commune a beaucoup souffert de la guerre d’indépendance grecque et, plus tard, des bombardements liés à la Seconde Guerre mondiale (voir Bataille de Crète).
SITUATION
Agia Roumeli chora skafion : Ce nom désigne deux habitats, l’ancien et le contemporain. Le vieux village est situé à la sortie des gorges de Samaria (fin du parc national) et fut abandonné après les grandes inondations de 1954. Certaines des anciennes maisons ont été restaurées.
Diverses églises y existent dont la principale est dédiée à la Sainte Trinité et se trouve dans le cimetière du village. Le nouvel habitat commença à s’organiser après 1957 sur la rive occidentale du torrent qui traverse les gorges.
Dans les années 1970, le hameau s’étendit au-dessus de la plage où se trouve également le petit port de Agia Rouméli. L’accès au village est assuré uniquement par mer ou par le sentier parallèle à la plage (voie antique- kaldérim).
Le début de la randonnée du littoral est sablonneux ou en graviers rend la marche peu aisée mais on trouve assez vite l’ombre de la forêt sur 6km environ.
CARTOGRAPHIE
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Pour les passionnés de randonnée, vous avez la possibilité de prendre le sentier E4 vers CHORA SFAKION. Compter pour le circuit : Agia Roumeli – Gorges de Samaria : Porte de Fer – Agia Roumeli – Chora Skafion (environ 30 km et 7 h de marche). Vous passerez par les plages d’AGHIOS PAVLOS et MARMARA, le village de LOUTRO puis CHORA SFAKION.
Il s’agit d’une randonnée très belle, au départ d’Agia Roumeli, à la sortie des gorges de Samaria jusqu’à Chora Sfakion. Le chemin fait partie du sentier de trekking européen E4 et longe la côte sud de la Crète. Il est bien balisé jusqu’à la fin. Il s’agit d’une randonnée avec de superbes vues tout le long, mais quelques précautions sont nécessaires. Comme le sentier est assez long, il serait judicieux d’interrompre l’itinéraire et de passer la nuit à Loutro (Dénivelé positif : + 576 m) ou vous pouvez envisager de sauter la dernière partie de Loutro à Chora Sfakion, en prenant le ferry. En été, le chemin est très fréquenté, il est donc préférable de commencer tôt le matin pour éviter la foule et la chaleur. Assurez-vous de porter un chapeau et d’emporter de la crème solaire avec vous et beaucoup d’eau.
- La première section part d’Agia Roumeli et mène à la plage d’Agios Pavlos où se trouve l’église byzantine de Saint-Paul. Après avoir traversé la plage, vous rejoignez le chemin et montez au-dessus de la plage en marchant à travers les pins pour gravir l’escarpement, en passant la bifurcation vers Agios Ioannis. Les vues sont fantastiques.
- Un panneau présentant le tracé de la randonnée E4 (pour faire « local » dire « Epsilon tesserra » !) indique le chemin à suivre. Passer un petit pont au-dessus de la rivière, qui vient des Gorges de Samaria, puis remonter vers une petite bergerie. Ne pas oublier de fermer la porte au passage. Le chemin longe la plage, prendre plutôt le haut de la plage que la partie galets pour repérer le balisage qui permet de franchir des passages un peu plus délicats. Éviter de passer par la mer ! Rejoindre Aghios Pavloσ (Αγιος Παύλος), avec sa petite chapelle et son auberge, au bout d’environ 1h30.
- Vous continuez bien au-dessus de la mer sur un chemin rocheux mais bien balisé, en montant vers la partie boisée. Le chemin continue sous les arbres et atteint une bifurcation. Ignorer la montée vers Aghios Ioannis (Αγιος Ιωαννης) et continuer tout droit, vers Loutro (Λουτρό). La partie ombragée se termine, poursuivre dans une partie beaucoup plus minérale qui surplombe la plage, pendant environ 2h de marche
- A présent, place à la descente raide vers la plage de Marmara (Μαρμαρά) à l’embouchure des gorges d’Aradena (Αράδαινα). Là, vous pouvez vous arrêter pour un plongeon rapide dans les eaux cristallines de la mer de Libye ou vous pouvez simplement manger quelque chose à la taverne locale.
- Le chemin de Marmara à Likos n’est pas si agréable avec une section rocheuse très difficile à descendre sur la plage. Continuer en remontant sur un petit plateau, toujours en longeant la mer puis, par une descente délicate, atteindre la plage. Bien repérer les points Rouges sur la roche pour voir le passage.
- Après Likos, le chemin vous fait traverser quelques restaurants à Phoenix avant une dernière montée et par-dessus la colline avant d’arriver à Loutro. Depuis le village pittoresque de Loutro, le chemin se dirige vers l’incroyable plage de Glyka Nera (plage de Sweetwater), puis monte le long des falaises abruptes pour rejoindre la route goudronnée vers Annopolis. À partir de là, la randonnée se poursuit sur la route pendant les 2 km suivants jusqu’à ce que vous atteigniez Chora Sfakion.
Aller en bateau depuis Hora Skafion
la randonnée se fait dans le sens retour simple jusqu’à Hora Skafion (depuis Agia Roumeli)
ACCES AU DEPART
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Animaux -
Végétation
Description
Photothèque des sorties :
Mai 2011 – Porte de Fer & Agia Roumeli à Hora Skafion
Informations complémentaires
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Pour survivre à l’hiver, certains animaux quittent la montagne pour des cieux plus cléments (migration), d’autres s’endorment bien à l’abri (hibernation), mais un bon nombre d’espèces reste présente et doit s’adapter pour faire face au froid. Les animaux continuent donc de se déplacer pour se nourrir et s’abriter. Pour la plupart, ils se cantonnent à un petit territoire qu’ils arpentent discrètement, attentifs aux risques d’une mauvaise rencontre. Dans la neige fraîche, leurs traces de pas sont facilement visibles. On peut voir quelques empreintes qu’il est difficile de suivre mais parfois de véritables pistes laissent deviner par où l’animal s’en est allé. Cette écriture est plus ou moins facile à déchiffrer. Selon la densité et la température de la neige, l’empreinte sera plus ou moins nette.
La vallée (moins de 1.000 m)
La vie y est facile, la température moyenne est de 15°. La période de végétation est
de 8 à 9 mois. C’est l’étage des CULTURES, des CHAMPS DE FLEURS, des FEUILLUS
comme le chêne, le châtaigner etc.
La forêt (de 1.000 à 2.000 m)
La température moyenne est plus basse : de 5 à 15°. La période de végétation dure
de 6 à 7 mois. C’est l’étage de la forêt où poussent des FORETS DE HETRES et en
montant en altitude, beaucoup de RESINEUX (sapins, pins).
Les alpages (de 2.000 à 3.000 m)
La température moyenne varie de 2 à 5°. Il n’y a pas beaucoup d’arbres car il fait
trop froid, il y a DES GRANDES ETENDUES D’HERBE (les alpages) et la végétation est rare.
La haute montagne (au-delà de 3.000 m)
La température moyenne se situe autour de 0°. Il y a des ROCHES, des NEIGES
ETERNELLES, des GLACIERS et très peu de végétation. Il fait encore plus froid et humide
sur le versant nord qui se trouve longtemps à l’ombre.




































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